Cette partie du forum n’est pas compatible avec les bloqueurs publicitaires
Félicitations à vous, de préférer les accès payants plutôt que la gratuité par la publicité, c’est honnorable et cohérent de votre part. Malheureusement, l’accès payant par micropaiement (qui serait d’environ 1 cent pour 20 pages consultées) n’est pour l’instant pas encore mis en place, et l’accès gratuit sans publicité, est réservé aux membres actif(ve)s du forum. En attendant, si vous souhaitez poursuivre votre visite chez nous, vous pouvez ajouter le site à votre liste blanche, ou encore mieux, désactiver le bloqueur partout. Pour ajouter le site à votre liste blanche, pour Firefox (similaire pour les autres navigateurs), rendez‑vous en bas à gauche de la fenêtre de votre navigateur, et cliquez sur le menu comme dans l’exemple de l’image ci‑dessous, puis rechargez la page, en appuyant sur F5.
|
|
Auteur | Message |
---|---|
Premier Consul
|
The fool on the hill a écrit :
Ouais c'est ce bouquin que j'ai acheté... Internet est une drogue dure , habité par des entités maléfiques... Sachez vous en protéger , et prenez cet outil pour un outil et rien de plus... |
|
|
Compte gelé
|
Très bon bouquin qui parle des ravages du manque...d'amour !
Life’s but a walking shadow, a poor player, That struts and frets upon the stage, And then is heard no more. It is a tale Told by an idiot, full of sound and fury, Signifying nothing. |
Premier Consul
|
The fool on the hill a écrit : Très bon bouquin qui parle des ravages du manque...d'amour ! Depuis le temps que j'en entendais parler sur les forums ... Je me sentais un peu con... D'autant que je me suis attaqué à l'Oeuvre de Balzac.. Et je bloque toujours à un moment donné du récit...allez savoir pourquoi... Internet est une drogue dure , habité par des entités maléfiques... Sachez vous en protéger , et prenez cet outil pour un outil et rien de plus... |
Compte gelé
|
Sur Balzac ? Il écrivait certains pages descriptives et chiantes pour se faire payer sa pige par les journaux ! (faut le savoir)
Life’s but a walking shadow, a poor player, That struts and frets upon the stage, And then is heard no more. It is a tale Told by an idiot, full of sound and fury, Signifying nothing. |
Bavard impénitent
|
john gouze a écrit : Celui qu'on donne, celui qu'on prend.. Quand l'amour est un don, c'est du bénévolat, Quand l'amour est un échange il obéit à des principes économiques, La spéculation s'avérant dangereuse, le romantisme est mort La joie authentique est le but de l'âme : c'est la joie que procure les choses belles - Philosophie hédoniste |
Tchatcheur
|
Ah l'amour !! tout un sujet sur lequel j'aime à m'étaler !
L'amour c'est l'oubli total de soi même, c'est la sincérité! L'amour c'est le seul moment où la conscience échappe au poids de l'égoïsme et de la complaisance. L'amour n'a pas de limites, pas plus que de mesure. Etre sans aimer ce n'est pas être, et aimer sans être ce n'est pas aimer! Quand j'aime.... J'AIME ! Il n'y a pas de mauvais peuples, il n'y a que de mauvais bergers ! Un peuple ne se trompe pas, il est trompé. |
Premier Consul
|
maudite a écrit : Ah l'amour !! tout un sujet sur lequel j'aime à m'étaler ! Mouais... Internet est une drogue dure , habité par des entités maléfiques... Sachez vous en protéger , et prenez cet outil pour un outil et rien de plus... |
Modératrice
|
Voici un texte de Josée Blanchette, journaliste au Devoir et bonne femme que j'aime bien lire, car elle me fait souvent sourire.
Les junkies de l'amour lle circule gratuitement et librement même si c'est la plus dure des drogues dures. Plus dommageable que la cigarette, l'amour qui fait boum engendre des victimes quotidiennement. Pire, on valorise l'hécatombe dans les sondages, les chansons d'amour, les romans d'amour et les films d'amour. Quant aux peines d'amour, on les aime saignantes: ça fait vendre! Pas besoin d'aller mendier bien loin pour recevoir sa dose quotidienne d'amour-sale dans l'amour-propre. On syntonise la radio et Marie-Chantal Toupin chante Pas facile composée par Marjo (pour son ex, Jean Millaire); de la pure cocaïne de dépendante affective, du «délire», comme l'a qualifié Marjo en entrevue. De la bonne came, entre nous. On zappe à la télé et on assiste aux émois de Sophie Paquin se débattant entre ses visions romantiques et la réalité de ses amours plus stériles que passionnelles. Et, bien sûr, on court voir le maître du genre, Woody Allen, et son Vicky Cristina Barcelona. Les deux personnages de Cristina et Vicky opposent des visions antagonistes de l'amour. Alors que Cristina a choisi de vibrer pour la passion et accepté qu'il fallait souffrir pour soupirer, Vicky tient son coeur en bride mais se trouve déstabilisée par le bel artiste peintre incarné par Javier Bardem. Finalement, tout le monde souffre, c'est le foutoir... je veux dire, l'amour. Le coeur a ses raisons, qui tiennent souvent de la folie pure et simple. De la bluette au suicide, il y a un moi meurtri tombé en bas du nid après un vol plané sur les ailes de l'illusion. Si l'amour n'existait pas, les psy l'inventeraient pour payer leur hypothèque. Le syndrome Bridget Jones «La société occidentale est envahie de junkies de l'amour», estime Lucia Etxebarria, une Espagnole qui a fait un tabac l'année dernière dans son pays, avec son essai amoureux Je ne souffrirai plus par amour, le fruit d'une longue série de déconvenues amoureuses. La romancière et journaliste de 42 ans s'est servie de ses mésaventures personnelles et de ses longues années en thérapie pour alimenter ses réflexions sur la dépendance affective et aux antidépresseurs. À l'instar de beaucoup de ses contemporains, elle est davantage en amour avec l'Amour qu'avec l'Autre. «Le dépendant n'est pas dépendant de son partenaire mais de l'idée qu'il se fait de l'amour, de sorte qu'il deviendra accro à toute relation un tant soit peu longue ou stable dans laquelle il s'engagera, et non à la personne dont il pense être amoureux. Le dépendant émotionnel l'est encore quand il n'a plus de partenaire, de la même façon que l'alcoolique ou le toxicomane le sont à vie [...]», écrit-elle dans son essai. Attirée depuis le début de sa carrière amoureuse par des musiciens destructeurs, toxiques ou toxicomanes, manipulateurs et/ou évitants (une variante de l'ambivalent affectif), Lucia Etxebarria constate que la plupart des femmes de son entourage partagent deux caractéristiques avec Bridget Jones: «La première est le manque d'estime de soi, cette pandémie de l'Ève moderne; la seconde est la dépendance émotionnelle (cette obsession agaçante qu'a Bridget de vouloir à tout prix se trouver un petit ami, et cette sensation de ne pas se sentir une femme accomplie si elle n'y parvient pas).» Qualifiant le don total et l'oubli de soi comme une variante du suicide (très répandue au féminin), l'auteure parle d'addiction, de soumission et d'idéalisation face à l'autre, ce mystère. «Une fois, juste une fois, j'aimerais connaître les montagnes russes, même si je dois me la péter contre un mur», me conjurait une amie, prise d'une crise aiguë de romantisme récemment. «Ma pauvre, mais c'est d'un convenu, la passion, l'ai-je rassurée. Tout juste un divertissement de gosse de riche ou de chanteuse country en mal de rimes. Stand by Your Man a déjà été composé. La passion, ça coûte cher et t'es déjà endettée. Reloue Sex and the City ou va t'acheter des dessous chics en vue d'un amant jeune et fringant. Tu savais que la comédienne Kim Cattrall, 52 ans, la Samantha de Sex and... a un chum de 28 ans avec qui elle vit depuis trois ans? Attitude, baby, attitude! Et puis, tu te rappelles le prof de philo avec qui je suis sortie la semaine dernière? Il m'a assurée que "tous" les philosophes de la Grèce antique s'entendaient sur un point: le chemin du bonheur ne passe pas par l'amour. Remettre à l'autre le pouvoir de te rendre heureuse est un cul-de-sac monumental. Si c'est bon pour les vieux Grecs, c'est bon pour nous.» Une pandémie romantique L'époque est mal en point, se cherche où elle ne risque pas de se trouver. Le sens n'est plus dans la religion ni dans les bagnoles, encore moins dans l'argent. On se disait qu'avec l'amour, on pouvait s'abandonner aux frissons salvateurs en fermant les yeux. Mon «amie» Lucia parle de «fondamentalisme de la modernité»: «Compte tenu, en outre, de la tolérance sexuelle qui caractérise notre société et la liberté qui en découle, la frustration actuelle n'est pas de nature sexuelle, comme à l'époque de Freud, mais existentielle, liée au sens, chacun ayant le plus grand mal, après la déroute des idéologies de l'ère prémoderne, à trouver des réponses personnelles.» La romancière nous rappelle qu'en Chine, le verbe «aimer» n'est employé que pour désigner la relation entre une mère et son enfant. Un mari chinois «a de l'affection» pour sa femme, une conception tout à fait étrangère à l'Occident gavé de romantisme fleur-bleue truffé au fruit de la passion. Je ne souffrirai plus par amour ne tire pas que des conclusions défaitistes ou amères. À défaut de définir ce qu'est l'amour, il nous rappelle ce qu'il n'est pas (en gros, si vous ne vous sentez pas bien: fuyez!) et suggère aux amants d'aimer qui les aime et qui s'aime déjà (ça règle 95 % des problèmes), d'apprendre à connaître l'autre plutôt que de l'imaginer, de cesser de penser que l'amour changera quelqu'un, de fuir l'ennui, d'apprivoiser la solitude, de fixer les règles du jeu dès le départ, de se renseigner sur les antécédents de la personne pour qui on a le béguin et de ne pas devenir l'ombre de son ombre ou l'ombre de son chien. Se sacrifier par amour, ça n'a jamais rendu personne heureux. Sauf les maso, les pharmaciens, les journaux à potins et les distributeurs de disques. Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même. (Henry David Thoreau) |
Grande Pipelette
|
bah, je suis déçu...:
je cherchais GDN ds le topic... frederic...; |
Animatrice
|
J'ai lu dernièrement dans un roman, une phrase loin de sens pour ceux ou celles qui l'ont vécu ; je n'ai pas retenu les mots dans le bon ordre mais ça disait à peu près ça :
"C'est fou comme de perdre quelqu'un que l'on aime peut donner envie de mourir" "Ideas drift like petals on the wind. I have only to lift my face to the breeze." "Les idées dérivent comme des pétales sur le vent. Je dois seulement soulever mon visage à la brise." |
|