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L’histoire vraie de la bête du Gévaudan
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Mer 6 Juil 2016 18:20
Message L’histoire vraie de la bête du Gévaudan
L’histoire vraie de la bête du Gévaudan, une histoire qui commence en l’an 1764. Un certain Duhamel, capitaine, et une petite armée de 57 soldats, les dragons, se lancent à sa poursuite, mais la bête reste insaisissable …

La bête du Gevaudan : autopsie d’un mythe — David Teyssandier — France 3

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Mer 6 Juil 2016 20:19
Message Re: L’histoire vraie de la bête du Gévaudan
En Septembre, des chasseurs font mouche par trois fois, sur la bête qui tombe. Mais lorsqu’ils s’en approchent, elle se relève et s’enfuit.

Cet événement fera naitre la légende d’un animal surnaturel survivant aux balles. Des affiches destinées à une population ne sachant par lire, firent usage de représentations effrayantes, pour être compréhensibles par tout le monde ; des illustrations qui scellèrent la réputation de l’animal.

Animal ou humain ? Les blessures constatées sur les victimes, exactement les traces de décapitations ( Déçu(e) ou triste ), ne ressemblaient à celles d’aucun prédateur connu, et font penser à celles qu’aurait put infliger un humain psychopathe ou celles provoquées par l’intervention ultérieur d’un humain accompagnant la bête. Mais à cette époque, les science naturelles n’étaient pas assez développées pour avoir conscience de l’importance de cet indice.

Avec une compagnie humaine ou non, une autre idée contemporaine pas envisagée à l’époque, est celle d’un chien retourné à la vie sauvage.

Une compagnie humaine semble probable, à cause des attaques ressemblants à des représailles, un comportement qui fait penser à un humain, pas à un animal ou pas à un animal seul.

Duhamel n’attrapa pas la bête, et cet échec lui couta une mutation.

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Mer 6 Juil 2016 20:56
Message Re: L’histoire vraie de la bête du Gévaudan
En 1765, comme les meurtres continuaient, Duhamel fût finalement rappelé dans le Gévaudan. À ce moment, la bête semblait moins mobile et cantonnée à la forêt de Ténazeyre, alors il décidât d’y organiser une battue qu’il voulait décisive, en y mettant d’énormes moyens : plus de 30 mille soldats.

Après avoir été blessée, la bête se réfugiât sur le bord d’un cours d’eau, comme Duhamel l’avait prévu. Mais les soldats qui devaient se tenir en embuscade sur la rive, n’étaient pas au rendez‑vous, et la bête s’échappa encore, malgré les moyens humains mis à disposition.

Après ce second échec Duhamel fût définitivement écarté de la traque.

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Mer 6 Juil 2016 22:22
Message Re: L’histoire vraie de la bête du Gévaudan
Après l’échec de Duhamel, un certain Deneuval, chasseur louvetier, fît plusieurs tentatives qui se soldèrent par des représailles de la bête contre la population. Avec le recul de notre époque, ceci confirme l’hypothèse d’une intervention humaine au lieu de ou avec la bête, mais peu de gens semblait le comprendre ainsi à l’époque. Quoiqu’il en soit, ce chasseur s’étant déjà attiré les foudres de la population auparavant, il n’en a été que plus détesté.

Deneuval suspectait un certain Jean Chastel, vivant reclus dans la forêt de Ténazeyre en compagnie de deux acolytes, d’être le maitre de la bête, mais il ne put jamais l’interroger, par manque d’occasions favorables.

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Mer 6 Juil 2016 22:55
Message Re: L’histoire vraie de la bête du Gévaudan
Après l’échec de Deneuval, Louis ⅩⅤ fait envoyer François Antoine, un porte arquebuse (*) et ami à lui, en Gévaudan, en espérant de meilleurs résultats. Il faut dire que le fait divers local et l’incapacité de l’armé et des chasseurs à en venir à bout, commençait à être connu de toute l’Europe, et que la population locale déjà exténué par la pauvreté, la famine et la peur, n’en pouvait plus de cette présence militaire et menaçait de se révolter violemment.

À l’arrivé François Antoine, par une bravade tellement flagrante que la bête ne pouvait qu’être aux ordres de quelqu’un ayant connaissance de l’envoi de cette personnalité, la « mal bête », comme elle avait été surnommée, commît encore plus de meurtre qu’à l’accoutumé, et avec encore plus de mise en scène aussi.

Une fois sur place, d’après les empruntes trouvées autour des corps, il eût la ferme conviction que la mal‑bête était un gros loup. Cependant, les récits de l’époque rapportent qu’ils étaient courant que les loups s’approchaient des cadavres humains, et son conviction aurait aussi bien put être à pondérer.

Plutôt que les grandes battues à grand renfort de chasseurs et de soldats, F. Antoine préfère l’affut. Le 9 Août 1765, il manque la bête de peu près l’avoir débusqué. Antoine et son escorte retournent alors au château où ils résidaient temporairement.

En représailles, la servante du château fût tuée par la bête juste sous la fenêtre de la pièce où logeait François Antoine. Une n‑ième action décidément trop humaine pour être du seul chef d’un animal.

(*) L’arquebuse était un type de fusil de l’époque.

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