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Le mot « féminisme » trahit‑il un sexisme ?
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Jeu 28 Juin 2012 01:58
Message Le mot « féminisme » trahit‑il un sexisme ?
Une idée de sujet qui est venu d’un autre sujet (sur la prostitution).

Le mot « féminisme » dérive du mot « féminin ». Le mot « féminisme », même s’il a des détracteur(rice)s, est censé avoir une signification positive. Si on dérivait la même chose à partir du mot « masculin », on obtiendrait le mot « masculinisme », qui lui au contraire, en plus d’être quasiment inconnu (même pas connu du correcteur orthographe que j’utilise), quand il est connu, est censé avoir une signification négative.

Les mouvements anti‑racistes, ne s’appellent pas « noirisme » ou « chinisme » ou « marocisme », ou etc, et ces mots là ferait plutôt penser à un lobbyisme plus qu’à un mouvement anti‑raciste universel.

Juste à propos des mots donc, sans même se pencher sur les actions en pratique, ce mot me laisse l’impression qu’il est sexiste par nature et que au contraire d’aller dans le sens d’une pacification des relations, il les polarise, parce que le sens du mot est polarisé.

Ors, le féminisme se défend d’être sexiste (on ne parle pas des actes ici, mais des mots), en tous les cas, les féministes se défendent de l’être.

Il peut exister plusieurs manières d’aborder la question. D’abord on peut être Pour ou Contre cette interprétation du mot « féminisme » comme un mot trahissant un sexisme. Si on est Pour, on peut dire pourquoi, et si on est Contre, on peut dire pourquoi, aussi.

Si on est pour cette interprétation, c’est à dire qu’on la pense juste, on peut se demander pourquoi ça n’est pas relevé, pas mis en question, par quel phénomène, ainsi que ce que cela trahis (le fait que ça ne soit pas relevé ou pas mis en question).

Si on est contre cette interprétation, c’est à dire qu’on la pense fausse, on peut vouloir en donner des explications allant dans le sens de « mais non, ce mot n’est pas sexiste », montrer comment il s’applique aux hommes comme aux femmes, ou je ne sais pas, je n’ai pas beaucoup d’idée pour cette approche là, puisque je n’y adhère pas, alors je laisse les gens voulant la défendre avoir eux/elles‑mêmes des idées à apporter.


Hop, le bal des différentes interprétations sémantiques est ouvert Pause café tranquille .

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Hibou57

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Jeu 28 Juin 2012 09:51
Message Re: Le mot « féminisme » trahit‑il un sexisme ?
Citation : 
Le mot « féminisme » dérive du mot « féminin ». Le mot « féminisme », même s’il a des détracteur(rice)s, est censé avoir une signification positive. Si on dérivait la même chose à partir du mot « masculin », on obtiendrait le mot « masculinisme », qui lui au contraire, en plus d’être quasiment inconnu (même pas connu du correcteur orthographe que j’utilise), quand il est connu, est censé avoir une signification négative.

Ainsi, on ne doit parler que de sémantique !
D'accord, mis à part le fait que dans ton propos tu t'interroges sur le sens d'un mot (masculinisme , moi je dirais plutôt : masculisme) dont tu reconnais qu'il n'existe pas tout en lui donnant une connotation négative. Là, faut le faire !
Par contre féminisme lui est -selon toi- de connotation positive. Voilà deux appréciations qui n'engagent que toi.
Alors pourquoi existe féminisme et pas masculisme ?
Tout simplement parce qu'il existe une lutte des classes. Parce que ceux qui subissent depuis des millénaires le joug, l'injustice, la mise à l'écart, ont tendance par solidarité à se regrouper en mouvement. On a vu les Jacqueries, les Frondes, les Communes et les Révolutions... toutes plus ou moins issues des classes maltraitées.
Et si masculisme n'existe pas c'est simplement parce que les hommes n'ont pas trop à se plaindre de la tyrannie des femmes.

Si vous avez les yeux plus gros que le ventre, vous ne risquez pas de trouver une paire de lunettes. (Pierre Dac)
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Jeu 28 Juin 2012 10:56
Message Re: Le mot « féminisme » trahit‑il un sexisme ?
harratch a écrit : 
Par contre féminisme lui est -selon toi- de connotation positive. Voilà deux appréciations qui n'engagent que toi.

Disons alors qu’il est celui des deux qui a la connotation la plus positive ?

Le reste m’inspire des réponses aussi, mais je préfère attendre que plus de monde ait donné son avis.

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Hibou57

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Jeu 28 Juin 2012 20:48
Message Re: Le mot « féminisme » trahit‑il un sexisme ?
Hibou a écrit : 
Les mouvements anti‑racistes, ne s’appellent pas « noirisme » ou « chinisme » ou « marocisme », ou etc, et ces mots là ferait plutôt penser à un lobbyisme plus qu’à un mouvement anti‑raciste universel.

Non, on leur a donné le nom de racisme, un petit nom rien que pour eux, chose qui n'a pas été faite pour les femmes . Faut croire qu'elles en valent moins la peine que les races en général, pour certains ! Pffff…

Hibou a écrit : 
Le mot « féminisme » dérive du mot « féminin ». Le mot « féminisme », même s’il a des détracteur(rice)s, est censé avoir une signification positive.

Gné ?! Pourtant tu n'arrêtes pas de dire du mal de féministes ! Dans d'autres topics, pas ici (en tout cas pour le moment) .
En fait tu parles des féministes de la même façon que certaines personnes parlent de la religion musulmane . Certaines personnes ne voient des musulmans que les islamistes extrémistes . Tu fais la même chose avec les féministes, tu ne vois que les extrémistes . Pas étonnant que tu ne les aimes pas .

Hibou a écrit : 
Juste à propos des mots donc, sans même se pencher sur les actions en pratique, ce mot me laisse l’impression qu’il est sexiste par nature et que au contraire d’aller dans le sens d’une pacification des relations, il les polarise, parce que le sens du mot est polarisé.

La toupie a écrit : 
Définition du féminisme

Etymologie : du latin femina, femme.

Le féminisme est une doctrine ou une attitude politique, philosophique et sociale, fondée sur l'égalité des sexes. Le féminisme a pour objectifs :
•la défense des intérêts des femmes dans la société,
•l'amélioration et l'extension de leurs droits,
•la fin de l'oppression et des discriminations dont les femmes sont victimes au quotidien,
•leur émancipation.

La pensée féministe cherche, en particulier, l'amélioration du statut des femmes dans les sociétés ayant une tradition bâtie sur l'inégalité des sexes.

http://www.toupie.org/Dictionnaire/Feminisme.htm

Bien sur ça a une connotation sexiste puisque ça parle des femmes et de leur émancipation ! Les hommes n'ont pas besoin de s'émanciper eux, ils n'ont pas été rabaissés et traités comme des moins que rien pendant des milliers d'années .

wikipedia a écrit : 
Sexisme est un terme apparu dans les années soixante en parallèle avec l'essor du féminisme. Ce mot, calqué sur « racisme », a pour vocation de dénoncer les croyances, valeurs et attitudes fondées sur des modèles stéréotypés et intériorisés, bref, la construction genrée de la société. Le sexisme divise les rôles, habiletés, intérêts et comportements selon le sexe. Les effets principaux sont la discrimination envers les femmes et l'aliénation des deux sexes.

La critique du sexisme dénonce l'idée selon laquelle les caractéristiques différentes des deux genres masculin et féminin impliqueraient l'attribution de rôles, droits et devoirs distincts dans la société. Elle dénonce cette construction genrée de la société qui attribue un caractère, un rôle, des prédispositions physiques et affectives selon le sexe. La notion de sexe n'est alors plus une notion de sexe biologique (mâle et femelle) mais une construction sociale du genre féminin et du genre masculin limitant par là même le développement de l'individu sur les plans personnel, affectif, professionnel et social.

La lutte contre le sexisme est au cœur du féminisme et du masculisme. L'anti-sexisme combat la discrimination par le sexe. Le féminisme, lutte indissociable de l'anti-sexisme, se bat contre les injustices faites aux femmes, dont la domination d'hommes sur des femmes ou, plus largement, contre le patriarcat. Le masculisme quant à lui, se bat contre les injustices faites aux hommes ou, plus largement, contre le matriarcat

Les sociétés « traditionnelles » présentent souvent une spécialisation des rôles selon le sexe. Par exemple, les hommes se voient attribuer la politique, les arts et techniques et l'armée, tandis que les femmes sont assignées aux tâches ménagères, au soin des enfants et participent aux travaux agraires. Cette antique spécialisation des rôles a porté certains à croire en l'incapacité des femmes à être performantes dans les tâches intellectuelles[réf. souhaitée], ce qui a maintenant quasiment disparu grâce entre autres au féminisme.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sexisme
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Ven 28 Sep 2012 15:54
Message Re: Le mot « féminisme » trahit‑il un sexisme ?
zen a écrit : 
Hibou a écrit : 
Les mouvements anti‑racistes, ne s’appellent pas « noirisme » ou « chinisme » ou « marocisme », ou etc, et ces mots là ferait plutôt penser à un lobbyisme plus qu’à un mouvement anti‑raciste universel.

Non, on leur a donné le nom de racisme, un petit nom rien que pour eux, chose qui n'a pas été faite pour les femmes . Faut croire qu'elles en valent moins la peine que les races en général, pour certains ! Pffff…


Vous faites une erreur : qu'il y ait un emploi mauvais du terme "racisme" (univoque) par certains n'empêche pas d'en défendre une version large (contre tous les racismes, tous existant, c'est certain). Le mot ne l'empêche pas, et il y a toutes sortes de visions suivant les individus de l'antiracisme, c'est un mot ouvert ! Ce que vous ne comprenez pas c'est que l'auteur du blog pose un problème sémantique, pose le problème du mot "féminisme" qui oriente DES LE DEPART le prétendu "antisexisme" dont il se réclame. Je suis d'accord que ça ne peut pas être innocent. Qu'est-ce qui empêche les dites "féministes" de s'appeler "antisexistes" (ignorez vous que ce terme existe ?), l'antisexisme étant d'ailleurs en fait très "pro-femmes" en général ! Mais peut importe : n'importe qui peut se servir d'un mot OUVERT, peut se l'approprier. C'est ça le débat. Un "blanc" peut se servir du terme "racisme" s'il est victime de discrimination en milieu très "basané". Si moi je suis victime de sexisme au féminin (ce qui m'est arrivé), je ne peux pas brandir le terme "féminisme" pour me défendre ! Je ne peux utiliser une "oppression millénaire" non plus ! C'est ça le problème qui est posé et auquel il me semble, vous répondez à côté.

zen a écrit : 
Hibou a écrit : 
Juste à propos des mots donc, sans même se pencher sur les actions en pratique, ce mot me laisse l’impression qu’il est sexiste par nature et que au contraire d’aller dans le sens d’une pacification des relations, il les polarise, parce que le sens du mot est polarisé.

La toupie a écrit : 
Définition du féminisme

Etymologie : du latin femina, femme.

Le féminisme est une doctrine ou une attitude politique, philosophique et sociale, fondée sur l'égalité des sexes. Le féminisme a pour objectifs :
•la défense des intérêts des femmes dans la société,
•l'amélioration et l'extension de leurs droits,
•la fin de l'oppression et des discriminations dont les femmes sont victimes au quotidien,
•leur émancipation.

La pensée féministe cherche, en particulier, l'amélioration du statut des femmes dans les sociétés ayant une tradition bâtie sur l'inégalité des sexes.

http://www.toupie.org/Dictionnaire/Feminisme.htm

Je suis désolé mais votre vision unilatérale de l'oppression est fausse. Beaucoup de femmes ont attitude sexiste, "machiste", manipulatrice etc. avec les hommes. Elles s'organisent même en groupe parfois pour ce faire, certaines ne connaissent vraiment pas de limite dans la méchanceté ! Quand j'ai parlé de l'oppression que j'avais subi de la part de femmes sur un forum féministe, ils m'ont taxé de "calimérisme" ! Mais eux ça n'en est jamais évidemment ! Est-ce que l'oppression millénaire des juifs par exemple, qui a aboutit à ce qu'on sait (et qui même se poursuit souvent sous la forme de l'"antisionisme"), justifie l'oppression des palestiniens (après, le "palestinisme" sert lui-même à masquer d'autres dictatures, pauvreté etc.) !
Ne soyez pas de mauvaise foi, votre façon de voir ne tient pas. Par ailleurs, économiquement parlant pas mal de femmes (certes pas toutes !) restent dans une vision de dépendance à l'égard de l'homme et s'arrangent très bien de leur temps partiels interim etc. Ca les féministes n'en parlent pas, c'est assez hypocrite, et intègrent ça dans "l'oppression" ! Aujourd'hui le féminisme sert le sexisme, un déplacement de lutte des classes vers une lutte des sexes (ça n'a rien de mieux qu'un racisme dans le sens où on ne choisit pas d'être né homme ou femme), comme l'identitaire en général (qui grimpe tout autant), hier non, mais il a commis l'erreur justement, de s'appeler "féminisme" et non "antisexisme".

Il me semble que vous devriez vous "déprogrammer" un peu (vous assénez, accusez, plus que vous ne raisonnez), vous qui vous appelez "zen", et méditer tout cela. Je ne trouve vraiment pas qu'il y ait la moindre agressivité dans les propos de l'auteur du blog, son ton est plutôt réfléchi et posé, il laisse même la question ouverte, et vous prouvez une fois de plus la mauvaise foi, l'autoritarisme vengeur de bon nombre de ceux qui se réclament du féminisme, le côté "aller chercher la petite bête" à tout prix, peut être qu'il dépasse les bornes ailleurs, mais qui ne pète jamais de plomb ? Certainement pas les féministes ! Donc restons-en à ce qui est dit là, évitons de personnaliser le débat, on peut se contenter de critiquer là où les excès sont commis.
Même ceux qui se réclament du féminisme uniquement à bon escient (les hommes abusent plus souvent de la force physique et les salaires restent inégaux certes) font le jeu du féminisme en général. Le féminisme cherche à appuyer le genre plus qu'il ne faut et en ce sens est une manoeuvre conservatrice pour certains milieux, et réactionnaire pour d'autres. Je pense qu'en leur fond le féminisme comme le masculinisme ont peur d'une modernité qui a tendance à amoindrir la notion de genre, le poids de la sexuation, tout comme la notion de race.
Personnellement je trouve qu'on cherche à nous tourner tous les uns contre les autres au nom du sexe, de la race etc. et que ça commence à suffire ! Le féminisme, comme tous les trucs identitaires (sans exclure le masculinisme evidemment) fini par rivaliser avec les autres combats identitaires de le sens de noyer le poisson d'une société d'exploités et exploiteurs (*). C'est pourquoi c'est largement un combat bourgeois, et qui vient très largement de la bourgeoisie, non sans raisons compréhensibles certes (étant donné les moeurs en vigueur dans ces milieux assez souvent) ! Mais désolé je ne me sens rien de commun avec les exploiteurs même s'ils restent plus souvent hommes ! D'ailleurs j'ai subi des patrons femmes, et elles n'avaient vraiment rien à envier à leurs confrêres hommes !

(*) A ce sujet les dits "révolutionnaires" eux-même distillent des illusions ... révolutionnaires ! ... à une époque où il est impensable de renverser le rapport de force entre classes, militairement s'entend évidemment. Il vaudrait mieux qu'on tente le partage, l'auto-organisation, autoproduction, écologie, squat, végétarisme etc. au maximum et le plus vite possible, bref s'organiser en dehors du "système" pour décroître progressivement notre dépendance à celui-ci. Il n'est pas interdit d'imaginer un nouveau type de rapport de force qui se pose directement au niveau économique, mais pour cela il faudrait admettre la fin du consumérisme, une certaine sobriété... J'arrête là car c'est un autre sujet !
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Message Re: Le mot « féminisme » trahit‑il un sexisme ?
Bonjour Muon, et Bienvenue sur La Bulle,

muon a écrit : 
Je suis désolé mais votre vision unilatérale de l'oppression est fausse

Ou au sens plus large, « vision unilatérale de la responsabilité », c’est généralement ce que j’essaie de souligner par toutes les images possibles, et c’était aussi ce que je voulais dire encore ici. Sinon, il m’est arrivé aussi de souligner le caractère unilatéral, par une expression sous forme de blague : « égalité à sens unique ».

Je vais plutôt dans le sens du reste de ton (ou de votre ?) message également, tout en me demandant à quel point la question est pertinente. Maintenant, beaucoup de gens se défendent d’être féministes, et pourtant j’ai l’impression qu’en pratique les biais du féminisme biaisent encore les discours sur le sexisme et la réalité sociale. À la fois, en discuter semble une chose obsolète, et à la fois ça semble être toujours trop d’actualité. Peut‑être que c’est selon le milieux…

En parlant d’aborder la question du sexisme au sens large, mais pas seulement le sexisme non‑plus, il y a eu un autre sujet ici : Théorie des Genres (Gender Studies), enseignée en France.

muon a écrit : 
Mais peut importe : n'importe qui peut se servir d'un mot OUVERT, peut se l'approprier

C’est justement un problème : quand les mots n’ont pas de sens précis, autant parler au murs quand on parle en les utilisant. La question du sens, sinon précis, au moins stable, des mots, est un problème dans presque tous les discours politiques et les discours engagés. Comme si on voulait faire croire une chose ou lieu de dire une chose. Par exemple avec les mots « capitalisme », « intégration », « libéralisme », et d’autres, même problème. Quand on s’exprime avec des mots, on devrait le faire avec le sens qu’ils ont, pas leur donner son propre sens, sinon ça ne sert plus à rien d’avoir des mots. Mais je dévie du sujet ici. Juste que ça me fait penser qu’un sujet sur les différents sens du mot « capitalisme » par exemple, pourrait être intéressant.

muon a écrit : 
Ce que vous ne comprenez pas c'est que l'auteur du blog pose un problème sémantique,

Quel blog ? Ou est‑ce ce topic ? Si c’était ce topic, alors ici c’est un forum, pas un blog Hmmm!

muon a écrit : 
J'arrête là car c'est un autre sujet !

Il ne faut pas se priver pour l’ouvrir, cet autre sujet. C’est justement la différence entre un blog et un forum, dans un forum, les gens peuvent ouvrir eux‑mêmes un sujet Yeux au ciel avec le sourire .


P.S. En répondant, je me suis aperçu que les boutons de la boite d’édition des messages, s’affichent n’importe comment (trop de marge, suite à des modifications récentes ailleurs), je vais réparer ça plus tard dans la soirée.

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Sam 8 Nov 2014 13:24
Message Re: Le mot « féminisme » trahit‑il un sexisme ?
Un titre qui pourrait faire croire à un début de lucidité, mais l’auteur de l’article semble croire que le problème est dans le mot seul, alors qu’elle donne des exemples qui devrait lui suggérer que c’est plus que le mot qu’il faudrait changer, aussi l’idéologie : Le terme « féminisme » est‑il désuet ? (madmoizelle.com), Décembre 2012.

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Dim 9 Nov 2014 01:58
Message Re: Le mot « féminisme » trahit‑il un sexisme ?
Une citation intéressante, le chapô d’un article.

Le féminisme est un constructivisme (contrepoints.org), Décembre 2012.

Jan Krepelka a écrit : 
Les féministes sont particulièrement habiles pour se cacher derrière l’égalité pour prôner la réintroduction de l’inégalité en droit.

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