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Auteur | Message |
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Beau Parleur
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Schilacci a écrit : Mr Linko, Je vous remercie de votre réponse... le désir ardent de venir en aide aux personnes peut parfois être un écueil pour cet autre en détresse que l'on entend plus qu'à l'endroit de son propre désir, c'était le sens de mon intervention. Si clinique il y a, alors l'interaction et les jeux de projections reviennent en responsabilité au thérapeute qui porte ses propos à la lumière d'un certain travail qu'il a effectué sur lui et non pas seulement sur le versant médical de certains aspects de ce qui découlerait d'une supposée maladie traitable en ses symptômes. L'essentiel n'est pas forcément le résultat que vous, vous escomptez et c'est justement le sens, aussi, de mon interpellation qui n'est pas agressive mais qui va sans doute à contre courant de votre pratique... Cordialement. le langage est éthique |
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Beau Parleur
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Schilacci a écrit : Monsieur permettez moi de m'inscrire en faux, Oui sans doute dans le sens du travail tel que vous le décrivez un temps de latence peut ainsi se mettre en place : l'objectif médical est atteint, je ne suis pas certain pourtant que le -sujet- en question soit rentré dans une forme de résolution, là où vous aurez porté votre désir de guérir.. Je répète : je vous interpelle simplement, là où vous semblez très assuré de votre propre désir et non de celui qui est à entendre. le langage est éthique |
Bavard impénitent
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Schilacci a écrit : Monsieur permettez moi de m'inscrire en faux, Cette dite "prise en charge" montre une certaine "efficacité", jusqu'à un certain point, mais une fois ce dernier dépassé, j'ai quelque doute... Comment guérrir un être qui a fait de la souffrance même son seul moyen d'exister, de sorte que pour lui s'en libérer équivaut à n'être vraiment plus rien... |
Membre balbutiant
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Monsieur Linko,
Je n'ai pas pour habitude d'exercer mon esprit à cette gymnastique des pensées philosophiques, exercice dans lequel vous me semblez être versé... Pour reprendre de manière plus simpliste votre idée, vous laisseriez entendre que ma determination de venir en aide à des personnes decidement souffrantes deviendrait tellement obsedante qu'elle m'empecherait de voir que le desir de ces dites personnes n'est nul autre que celui de mettre un terme à leur jour, et qu'en ce sens, ma volonte de leur tendre la main leur serait plus prejudiciable que salutaire ?? Ceci ne reviendrait il pas à debarasser le suicide de tout son caractère pathologique, et d'en faire une action des plus normales qui soit Quant à toi Logistikon, sache que "l'apres point efficace" ne sera jamais atteint s'il on a un suivi regulier et une prise en charge flexible aux differentes situations de la vie. En d'autres termes, cela devient une maladie chronique (comme le diabète) necessitant un suivi à vie. Amicalement Schilacci " HOPE FOR THE BEST AND PREPARE FOR THE WORST" |
Bavard impénitent
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Schilacci a écrit : Monsieur Linko, Merci de m'avoir repondu. |
Membre balbutiant
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Mais je t'en prie Logistikon, on est là pour ça.
" HOPE FOR THE BEST AND PREPARE FOR THE WORST" |
Anonymous
Disparu(e)
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Linko a écrit :
il est peut être préférable de voir intervenir un vrai médecin qui a une approche médical du sujet , même si ce n'est pas sa spécialisation , que de lire la prose alambyquée d'une personne qui exerce un métier manuel , trés noble en soi et que je respecte absolument mais qui se permet de donner des avis péremptoires à des personnes fragiles ....alors que ses connaissances sont acquises par la lecture et l'étude de livres de vulgarisation du sujet ! il est facile de bluffer des êtres fragilisés et de les éblouïr avec des termes emphatiques et nébuleux , pour ne pas dire sybillins !! un peu de simplicité de nuirait pas et serait un signe de respect vis à vis des personnes auxquelles vous vous adressez . tout le monde n'a pas accés à votre bibliothéque !! cela faisait un moment que je rongeais mon frein en vous lisant !! mais venir reprendre schilacci , brillant médecin de 25 ans , il est trop modeste pour s'en vanter donc je vous informe !! et de plus d'une trés grand culture générale , d'une sagesse, d'une gentillesse et d'une extrême courtoisie !! moi je le suis moins donc je n'ajouterai pas , même pas comme vous de façon narquoise , son fameux cordialement qui lui n'est pas feint !! |
Bavard impénitent
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Une question corollaire, mais je pense ne s’éloignant pas trop du sujet initial.
Doit-on empêcher quelqu'un de mettre fin à ses jours (dans le cas de dépression ou de maladies autres) étant donné que nous ne pouvons comprendre que de manière théorique sa souffrance, et cela malgré toute notre empathie?( "noble" empathie ) N’est elle pas dès lors seule juge pour ce qui de déterminer si elle peut "supporter" ses souffrances ou si au contraire, elle a assez vécu et préfère mourir. L'être a t-il un "droit" à mourrir? (il ne maitrise pas sa venue au monde, peut il en maitriser la sortie....) |
Anonymous
Disparu(e)
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Schilacci a écrit : Mais je t'en prie Logistikon, on est là pour ça. mon bel ami , je vous en prie continuer votre action , et surtout dans les termes qui sont les votres , votre analyse est toujours d'une trés grande justesse, trés claire et précise ! PS : vous avez repris l'avatar que j'aime tant ! |
Membre balbutiant
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Logistikon a écrit : Une question corollaire, mais je pense ne s’éloignant pas trop du sujet initial. Rebonsoir très chère Logistikon, de prime abord je tiens à te dire que l'appréciation de la part du médecin traitant, de la douleur morale que tu ressens lors de l'accès dépressif n'est pas tout à fait "théorique" dans la mesure où celui ci, ne serait ce que dans le courant de ses études médicales et des tensions qui y sont jointes, a été lui même sujet à des accès depressifs et donc de ce fait est déjà passé, dans une dimension moindre peut être, par ce dont passe le patient deprimé. Tu me demandes très chere Logistikon, s'il convient de laisser au patient sujet à une depression le "droit de mourir", je te repondrai que non car ce desir aussi longuement reflechi puisse t il sembler avoir été, n'est pas objectif et n'est que la manifestation clinique de l'humeur deprimée du moment. Amicalement Schilacci " HOPE FOR THE BEST AND PREPARE FOR THE WORST" |
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