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Les sciences humaines sont‑elles idéologiques ?
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Lun 26 Mar 2012 10:44
Message Les sciences humaines sont‑elles idéologiques ?

Les sciences humaines à priori politiquement connotées ?


On associe plus souvent les sciences humaines et ses conclusions, à des valeurs « de gauche » et on leur oppose typiquement les valeurs « de droite ».

Qu’une science puisse être si politiquement connotée, est suspect, et science et idéologie ne font pas bon ménage. En tous les cas, la vérité au sens de ce qui est passé par la moulinette de la confirmation/infirmation, une démarche requise par les sciences, ne peut pas être substitué à des références à un courant politique. Une science est une science par sa démarche.

Quelles pourraient être les raisons de cette connotation politique ?


On peut faire au moins deux hypothèses à l’arrache (si vous en voyez d’autres, n’hésitez pas à les exposer). La première, serait que « la gauche » serait plus dans le vrai que « la droite » en étant naturellement plus portée sur ce que les sciences humaines ont à nous apprendre de la réalité. La seconde, serait que ce sont les chercheur(se)s en sciences humaines qui seraient politiquement orientés.

Mon impression spontanée, est que la dissimulation de parties de la réalité, existe dans tous les partis (pour la raison des élections au moins), même si à différents degrés. La politique n’est pas assez méthodique et tient plus de l’idéologie ou de la religion (dans le mauvais sens du mot) que de la science. J’ai donc des difficulté à supposer que « la gauche » serait plus dans le rapport à la réalité que ne l’est « la droite ». Reste donc l’orientation politique des chercheurs en sciences humaines.

Quelqu’un m’a rapporté qu’il est difficile en science humaine, de faire des références à des auteurs que l’on qualifie « de droite », bien que les analyses de ces auteurs puissent être pertinantes, et que dans ce cas alors, l’auteur sera systématiquement discrédité pour ses erreurs (tout le monde en fait, il y en a toujours à trouver) pour ne pas avoir à parler d’analyses que certaines idéologies politiques réprouvent. Science et religion ne font pas bon ménage, de même que science et idéologie, pourtant.

Un exemple d’analyse sociologique, rejetée, car supposée être « de droite »


Un exemple. L’idéologie « de gauche » suppose universelle, l’idée que les pauvres sont pauvres à cause de riches, qui n’auraient de cesse de les opprimer et leur interdire d’accéder à de meilleurs conditions de vie. L’idéologie « de droite » suppose universel l’adage « aide toi, le ciel t’aidera » et la notion de « mérite ». Un chercheur en science humaine, du nom de Raymond Boudon, qui se situe à droite selon les idéologies politiques, faisait remarquer que bien qu’il soit vrai que les riches ont une tendance à protéger leurs intérêts et à ne pas beaucoup de soucier de la résolution du problème que sont pour la société, les classes sociales, il faisait remarquer que malgré tout, il existe une autre cause que celle des riches qui voudraient empêcher les pauvres d’êtres moins pauvres pour ne pas avoir à partager, et qui serait que les pauvres ne s’investissent pas assez dans l’éducation. Il parle de sur‑investissement de l’éducation chez les riches, et de sous‑investissement de l’éducation chez les pauvres (il existe même des milieux familiaux pour lesquels on peut parler de négligeance totale à l’égard des études).

François Bayrou, que les gens « de gauche » qualifie « de droite » parce qu’il ne se dit pas lui‑même « de gauche », relève que l’une des plus importantes causes de l’échec scolaire en france, est le mépris exprimé par l’environnement familiale de certains enfants, envers l’institution de l’éducation nationale, et peut‑être plus encore même envers les professeurs, que les parents n’hésitent trop souvent pas à discréditer, quand ils n’en font pas la cible de l’accusation d’être responsables des difficultés de leurs enfants.

Cette analyse, qui donne une part de responsabilité aux pauvres, et qui pour cela est qualifiée « de droite », passe apparemment mal dans le milieu des sciences humaines, qui ne sont pas prompte à les rapporter.

Questionnement sur le statut des sciences humaines


Un précédent sujet abordé ici, se demandait si les sciences humaines et sociales, sont vraiment des sciences. Quelques personnes justifient cette question dans la cadre de l’opposition science‑dure et science‑molle, qui n’est elle‑même pas très fondée, mais qui est un autre sujet. Finalement, ne serait‑ce pas aussi cette orientation idéologique du milieux, qui rend difficile l’acceptation des sciences humaines comme sciences respectables et dignes de confiance ? Il est vrai qu’il est difficile d’accorder à une idéologie, le statut de science… Si cette hypothèse est bonne, alors cela signifierait‑il que les sciences humaines sont otages des orientations politiques des gens qui s’en revendiquent ?

Et vous, qu’en pensez‑vous ?

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Mer 4 Avr 2012 18:09
Message Re: Les sciences humaines sont‑elles idéologiques ?
Un récent événement m’inspire de citer un autre exemple, vécu par moi‑même cette fois‑ci, du manque de neutralité du milieux des « Sciences Humaines ». Dans le premier message, je rapportais en résumé l’exaspération de quelqu’un qui se plaignait qu’il n’est pas possible dans ce milieux, de faire des références à un auteur, dès que celui‑ci n’est pas clairement étiqueté à gauche. Le simple fait de ne pas reconnaitre dans la dichotomie droite/gauche, une grille de lecture correcte de la société et du sentiment des citoyens à l’égard de la politique, est d’ailleurs apparemment suffisant pour être jugé inacceptable (« si ça n’est pas étiqueté à gauche, alors c’est de droite ou alors ça ne peut pas exister, et si c’est une conclusion émanant d’une personne étiquetée à droite, alors c’est nécessairement une conclusion fausse »).

Que 30% des électeurs ne se reconnaissent ni vraiment dans la droite ni vraiment dans la gauche peut‑il être un sujet d’étude pour les « spécialistes » des choses de la société ?

Que le débat droite/gauche ne semble être que du vent aux yeux des abstentionnistes pourrait‑il être pour les « spécialistes » des choses de la société, un signe que cette catégorisation n’explique pas la société ou ne parle pas à une bonne part de la société ?

Voilà justement qu’il y a quelques jours, ailleurs sur le web, un soit‑disant spécialiste des « Sciences Humaines » que j’ai plusieurs fois énervé en osant croire que les notions de droite et de gauche sont trop floues et trop simplificatrices, a entrepris de démontrer une n‑ième fois en vain, que rien n’existe véritablement en dehors de la droite et de la gauche (ou juste des chimères), en « démontrant » que par exemple le centre n’existe pas en lui‑même, mais n’est qu’une sorte d’annexe de l’UMP ou quelque chose qui ne se défini bien qu’en association avec lui. D’ailleurs l’existence même d’un candidat nommé Bayrou semble poser des problèmes d’urticaire à ce soit‑disant spécialiste des choses de la société.

Sa « démonstration » :

Citation : 
Extrait d'un article de Sciences Humaines dont le dernier numéro est consacré au vote. Retour sur le partage gauche/droite : où l'on apprend que le vote modem n'existe pas

« La psychologie politique semble marquée par les études sur le clivage droite/gauche. Mais ce clivage n’est-il pas en recomposition, alors que le centre par exemple, en la personne de François Bayrou, a fait une percée lors de l’élection présidentielle de 2007 ?

À vrai dire, je me demande si l’électeur du centre existe vraiment, et, plus généralement l’électeur de telle ou telle liste. Dans une enquête initiée avec Pierre Ratinaud en 2011, nous demandions à plusieurs centaines de personnes de se positionner politiquement. Contrairement aux sondeurs, nous partions du principe que les individus ne se vivaient peut-être pas comme électeurs d’un parti, mais faisaient leur choix parmi une offre politique. Nous avons mis les individus de l’échantillon en présence de plusieurs listes : FN, UMP, Modem, PS-PRG, Front de gauche, EELV, NPA-LO… Pour chacune d’elles, nous demandions de donner des réponses sur une échelle en sept points, le un correspondant à « Je ne voterai jamais pour cette liste », le sept correspondant à « Je voterai absolument pour cette liste ». Parmi les profils dégagés, le vote FN apparaît clairement, une part des répondants voterait « UMP-FN », une autre « UMP-Modem », une autre « PS-EELV », une autre « tous les partis de gauche », une autre « abstentionniste », etc. Mais l’électorat du Modem n’apparaît pas : seul 3 % nous ont dit qu’ils voteraient « Modem » exclusivement. La plus grande partie le rejette ou se situe dans un vote possible et compatible avec l’UMP. »

(itw de Pascal Marchand, Psychologue social de la communication, enseignant à l’université de Toulouse)


[plus loin, il poursuit]

On demande aux gens de donner des points à des listes (une sorte de vote de valeur). Et on regarde les profils qui en ressortent. On constate que :

- le profil « modem » n'existe pas (alors qu'il y a bien un profil extrême-droite, droite, gauche, abstentionniste).
- le choix du modem s'allie au choix UMP.

D'où ma réflexion ironique : le vote modem n'existe pas.

Et c’est une revue de science humaine qui publie ça.

Et pourtant… voici le texte de la réponse que je lui ai faite :

------------------------------------------------
Quand une hypothèse et son explication des choses sont contredites par la réalité, tu sais ce que ça signifie. Ça veut dire qu’il y a un couac dans la compréhension du phénomène.

Le vote MoDem (ou Bayrou) a fait 18.57% en 2007, il n’a donné aucune consigne de vote au second tour qui suivait, les reports de voix ont été assez partagés entre S. Royal et N. Sarkozy si je me souviens bien (pas de référence sous la main, personnellement je me suis abstenu au second tour) et aux législatives, le MoDem a plutôt soutenu la gauche, pour équilibrer avec la droite [1].

Alors soit l’électorat du MoDem a beaucoup changé de nature entre 2007 et 2012, soit cette enquête pose des conclusions qui ne correspondent pas à la réalité et alors elle est erronée.

[1] Exemple : Le MoDem aide la gauche à contenir la victoire de l'UMP (lemonde.fr). Juin 2007.
------------------------------------------------



Question : comment peut‑on se revendiquer des « Sciences Humaines » quand on manipule la réalité de la société en reniant l’existence d’une partie de l’électorat de cette manière, ou lui prêtant des intentions qu’il n’exprime pas ?

Le vote MoDem n’existe pas en lui‑même prétendent‑ils, alors qu’il constituait 18% des suffrage au premier tour en 2007. Le MoDem c’est une droite déguisée prétendent‑ils, alors qu’il a même un peu plus d’affinités avec des points de programme de la gauche qu’avec des points de programme de la droite [2], depuis sa création.

Je trouve particulièrement grave de se prétendre spécialistes des choses de la sociétés tout en étant auteurs de manipulations à des fins idéologiques.

C’est peut‑être une explication de la raison pour laquelle peu de gens pensent que les sciences humaines sont une véritable science, et n’y voit que des discours aussi fiable et digne de confiance que des écrits libres, comme des romans. Je n’ai pas assez d’expérience avec ces soit‑disant spécialistes (je n’en ai connu que trop peu pour l’instant), mais si il se vérifie que ces biais idéologiques sont toujours aussi systématiques et récurrents chez eux, alors les sciences humaines ne sont pas une sciences, mais une idéologie qui ne mérite effectivement pas le qualificatif de Science. « Il n’existe rien en dehors de la droite et de la gauche, et seule la gauche, voir l’extrême gauche, détient la vérité, sur ce qui peut être bon pour la société »… drôle de manière d’envisager une science des choses de la société.

[2] Voir : Le programme économique de Bayrou penche-t-il à gauche ou à droite? (slate.fr). Avril 2012. — Une comparaison point par point de laquelle il est difficile de conclure que le MoDem ne se caractérise pas en propre, ou qu’il serait une anti‑chambre de l’UMP.

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Sam 11 Juil 2015 20:06
Message Re: Les sciences humaines sont‑elles idéologiques ?
Une expression que j’utilise parfois : « les sciences humaines selon la Gauche, c’est comme l’astronomie selon la Bible ».

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Dim 6 Mar 2016 11:38
Message Re: Les sciences humaines sont‑elles idéologiques ?
Un problème est que les politiques et les médias, choisissent les chercheurs en sciences humaines, qui les arrangent, et rendent les autres invisibles. Il est même probable que les politiques orientent les résultats en acceptant que de financer des recherches posant des conclusions décidées d’avance.

La science et la politique, ne sont pas bon ménage, la politique, populiste à divers degrés dans « 98% » des cas, étant dans une démarche non‑scientifique.

La politique devrait considérer les sciences humaines, parce que leurs domaines sont au plus proche. Mais c’est justement parce que leurs domaines sont au plus proche, que la politique manipule probablement les sciences humaines en particulier (et c’est encore sans parler du citoyen moyen populiste).

C’est probablement pour ça que les sciences humaines ont l’air d’être orientées à Gauche … peut‑être en fait, sont‑ce les chercheurs en science humaine qui ne le sont pas, qui sont étouffés et tûts (si ça se dit).

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Dim 27 Mar 2016 04:02
Message Re: Les sciences humaines sont‑elles idéologiques ?
Il existe un courant répandu des sciences sociales, nommé « sciences sociales critiques », qu’un certain Pierre Lagrange, sociologue des sciences, résume en gros comme « des sciences sociales qui veulent donner des leçons aux contemporains ». Pierre Bourdieu faisait parti de ce courant.

S’il n’exagère pas, alors ces sciences sociales là, ont déjà plus la politique à l’esprit, que l’observation.

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Mar 11 Mai 2021 17:35
Message Re: Les sciences humaines sont‑elles idéologiques ?
« La prochaine fois que des professeurs d’université vous expliquent combien la diversité est importante, demandez-leur combien d’intellectuels de droite travaillent dans leur faculté de sciences sociales » — Thomas Sowell, économiste et chroniqueur Américain.

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Dim 26 Déc 2021 18:34
Message Re: Les sciences humaines sont‑elles idéologiques ?
Sur la liberté de la recherche universitaire, entravée par les lubies politiques. Olivier Beaud, professeur de droit public, interviewé par France Culture. Il juge que cette liberté ne fait plus partie de la culture française et que la recherche universitaire est dirigée par une quasi‑organisation soviétique. Il cite l’exemple des sciences sociales, qui étaient plus libres dans les années 1960 et 70, qu’elles ne le sont maintenant.

La liberté académique est-elle en danger ? — France Culture — 23 Décembre 2021

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Dim 26 Déc 2021 19:22
Message Re: Les sciences humaines sont‑elles idéologiques ?
À côté du cas des régimes autoritaires, il voit deux événements historiques, ayant participé à limiter la liberté de la recherche académique : le maccarthysme aux États‑Unis, qui faisait taire les chercheurs suspectés d’être sympathisants du communisme, et Mai 1968 en france, qui a fait taire les chercheurs suspectés de ne pas être sympathisants de l’extrême‑Gauche.

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Dim 26 Déc 2021 19:50
Message Re: Les sciences humaines sont‑elles idéologiques ?
Il parle de la menace que représente les réseaux « sociaux » sur l’enseignement universitaire.

Les étudiants prennent fréquemment des photos (il oublie de mentionner les vidéos) des cours, ce qui n’est déjà pas autorisé (ne serait‑ce par le fait du droit d’auteur implicite, honni par la Gauche et l’extrême‑Gauche). Ces élèves montent ensuite en épingle la moindre petite erreur (l’obsession du “ fact‑checking ” qui est plus toxique que bénéfique en pratique) ou dérapage verbal. Il considère que par le fait de ces réseaux « sociaux », plus aucun, vraiment plus aucun professeur, n’est à l’abris de ce qu’il appel les torrents de boue.

Avant cette remarque sont rappelés deux faits, une campagne de harcèlement contre des enseignants jugés islamophobes (pas jugés par la justice, mais jugés par les réseaux « sociaux ») et l’agression d’un autre professeur.

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Dim 26 Déc 2021 20:27
Message Re: Les sciences humaines sont‑elles idéologiques ?
Il cite un certain Pascal Aubry, historien, qui a dit en gros, « l’exigence de la censure aujourd'hui, vient de la société civile et non‑pas de l’état ».

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