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Auteur | Message |
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Administrateur
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Il y a plusieurs jours, une scène amusante : un chat qui suivait un renard, dans une zone urbaine boisée. Tellement surprenant qu’il y avait de quoi se demander si le supposé renard n’était pas un autre chat. Il semblait que non, et quelques jours plus tard, un renard, sans aucun doute, a été aperçu au même endroit, sans le chat.
Le chat suivait le renard avec le dos rond et les poils dressé, mais sans sembler se sentir en danger. Le renard voyait qu’il était suivit par ce chat, mais l’ignorait complètement. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Administrateur
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Les renards, belettes (*) et hérissons, me semblent être aperçus de plus en plus fréquemment dans les zones urbaines proches des zones vertes. Les renards qui fréquentent ces lieux, me semblent avoir pris l’habitude de la présence humaine, vu comme ils se laissent approcher à 5 ou 6 m, mais pas de trop près quand‑même.
Il ne faut pas s’en inquiéter, un renard n’est pas un chien errant, ils sont bien moins dangereux ; en tous cas, temps que la rage ne réapparaît pas et normalement elle est quasiment disparue. Même si on peut tenter de s’en approcher à plusieurs mètres, il ne faut jamais chercher le contact ou même trop de proximité. Les belettes, elles, ne se laissent pas du tout approcher, elles s’enfuient à la vue d’un humain même à 50 m. (*) À ne pas confondre avec les fouines, nettement plus grandes et que personnellement je n’ai jamais aperçu en ville. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Les étourderies des renards
Il y a peut‑être trois ou quatre semaines, un soir, attendant qu’il fasse un peu plus nuit, assis les jambes croisées, un pied au sol l’autre plus haut, je crois voir un gros chat à une quinzaine de mètre de moi, avant de comprendre à la démarche et à la silhouette, que c’était plutôt la visite d’un renard. Je ne bougeais déjà pas, mais je faisais encore plus attention à ne pas bouger, pour qu’il ne s’enfuit pas. Ça a bien réussit, il avançait justement vers moi, de plus en plus prêt, vraiment prêt ; il était arrivé à mes pied sans même m’avoir remarqué. Avec son nez il sent ma chaussure qui ne touche pas le sol, puis il lève la patte par dessus. Mais qu’est‑ce qu’il fait !? Je retire mon pied de là aussitôt, lui, surpris, fait un bond de côté, s’éloigne un peu, se retourne dans ma direction, m’observe avec curiosité pendant un peu moins d’une dizaine de secondes, puis continue son chemin en marchant tranquillement. Pour anecdote, j’avais retiré mon pied trop tard. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Apparemment, les écureuils mangent les glands même quand ils sont germés.
Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Sans le résumer vraiment, un débat :
Pourquoi la biodiversité est la grande oubliée des politiques environnementales — France Culture — 7 Décembre 2022 Le nombre d’espèces présentes, n’est un indicateur assez fiable de la diversité, la diversité dans une même espèce, est importante aussi. Par exemple un loup sauvage et un chihuahua, sont considérés comme étant de la même espèce, alors qu’ils sont largement différents. En france, les loups n’ont pas été réintroduits, ils sont revenus tout‑seuls. Dans les premiers milliers d’années de la sédentarisation de l’Humanité, l’environnement était 96 % d’animaux sauvages et 4 % d’humains et animaux domestiqués (ex. bétails, un mot pas joli). Actuellement, le ratio est inversé, les humains et les animaux d’élevage, représentent 96 % de animaux sur terre et les animaux sauvages, seulement 4 %. Des gens se lamentent de la réintroduction des loups, pas toujours parce que ce sont des carnivores (ils ne sont pas coupables, c’est leur nature, et il faut noter que des oiseaux mangent les papillons, par exemple), mais aussi parce qu’ils concentrent trop l’attention, au détriment de la réalité plus vaste résumée plus haut. La question de la biodiversité, est végétale aussi, malgré que ce sujet parle surtout des mammifère en plus d’autres animaux ou insectes. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Hibou a écrit : […] En 50 ans, la population de vertébrés sur Terre, a baissé de 68 %,d’après l’introduction du débat ci‑dessous. Le début du débat, rappel que la protection de l’environnement a aussi une importance sanitaire. Faut-il protéger les espèces et les écosystèmes à tout prix ? — 28 Minutes / ARTE — 9 Décembre 2022 Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Hibou a écrit : […] Dans le message de la précédente vidéo, il est rappelé que la biodiversité englobe même au delà, incluant les micro‑organismes, jusqu’aux maladies, et qu’alors en parlant de biodiversité sans plus de précision, on ne dit rien de pertinent : il ne faut pas tout protéger à tout prix. La question de la biodiversité appel celle de la connaissance qu’on a des espèces vivantes. La vie dans le sol n’est presque pas connu et encore moins celle des profondeurs de la terre, beaucoup d’insecte ou de champignon restent encore inconnus et certaines ont probablement disparu avant d’avoir été répertoriée. C’est rapporté par une intervenante pour dire qu’il n’est pas aisé d’établir une liste des espèces à protégé. Pour être incluse, une espèce doit être connue et on doit avoir une idée de son importance. Et même quand une espèce est connue, on peut ne rien savoir de son importance, autant dans l’équilibre d’un milieux que pour la santé humaine (l’exemple est donné, d’un champignon sans lequel les greffes ne seraient pas possibles). Il n’est pas non‑plus possible de simplement poser que tout doit être protégé, car la protection a un coût, en plus que pas tout ne doit être protégé. La question est encore compliquée par la difficulté de l’établissement des bilans. En france, la surface de forêt n’a jamais été si grande depuis au moins trois siècles (même si la nature de ces forêts peut faire débat). Si les surface de forêt ont put augmenter, c’est grâce au progrès de l’agriculture, et en bonne partie « grâce » à l’usage des pesticides. On a avec l’usage des pesticides, un danger pour les insectes, mais un bénéfice pour les forêts. Quoique les forêts dépendent aussi des insectes, et même les cultures, deux tiers des surfaces agricoles en france, dépendant des pollinisateurs. Et là on voit pour l’agriculture, un gain d’un côté et une perte d’un autre côté. Dans l’exemple précédent, l’arbitrage est plutôt simple, mais il peut être compliqué : la lutte contre la paludisme, a passé par l’assèchement de nombreuses zones humides, sauvant par là, des dizaines de millions de vies humaines. La disparition des espèces est parfois comparée à une sixième extinction de masse. La terre en a connu une cinquantaine en 500 millions d’années, dont 5 extinction majeures. L’extinction actuelle serait la sixième et elle se déroule à un rythme environ 100 à 1000 fois plus rapide que les précédentes. Il ne faut pas être défaitiste pour autant, car cette extinction ne fait que commencer, il est encore temps d’agir. Cette question est peut‑être (avis personnel), plus importante que celle du réchauffement climatique. La biodiversité souffre en effet plus des humains que du réchauffement du climat, dont ce sont surtout les humains qui souffrent. — Édit du 2024-09-05 — Plus haut dans ce message a écrit : En france, la surface de forêt n’a jamais été si grande depuis au moins trois siècles (même si la nature de ces forêts peut faire débat). La surface des forêts en france, a doublé au cours du 20ième siècle (*), mais pendant ce même 20ième siècle, la surface des forêts dans le monde, a été divisée par deux. Il y a une dissonance entre la situation en france (qui est locale vis à vis du monde) et la situation globalement dans le monde ; ce qui peut expliquer que des gens s’alarment chaque fois qu’un arbre est coupé en france, mais la france n’est pas le monde entier. Cependant, même en france, on gagnerait éventuellement à boiser plus ou à mieux répartir les arbres, mais pas au prix de menacer les végétations typiques des prairies. En fait, il faudrait revenir aux prairies d’origine, qui étaient parcimonieusement boisées, mais c’est difficilement compatible avec l’agriculture actuelle, quoiqu’elle puisse évoluer. (*) Un peu plus précisément, en 1789, la forêt représentait 19 % de la surface de la france, tandis qu’actuellement, elle représente 31 % de la surface du pays. La fin du 18ième siècle, est apparemment la période où il y a eu le moins de forêts. La première partie de cette note, est extraite de cette conférence (qui dure 2h) : Une histoire mondiale des forêts, par Roland Testot — Café Collapse — 25 Février 2023 La vidéo n’est pas postée pour soutenir le courant de pensée qu’est la collapsologie, seulement parce que la conférence est intéressante. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Dans la vidéo postée le 9 Décembre (avant–précédent message), la question du rapport des humains à l’environnement, est éclairée par deux remarques.
D’abord, les humains font partie de la nature. Ensuite, les humains sont les seuls êtres vivants sur Terre, à se poser la question de la protection de l’environnement. Pour cette raison et la précédente, il ne faut pas voir les humains comme une menace pour l’environnement, ou du moins, pas comme par nature mauvais pour l’environnement. Les deux précédentes remarques, se combinent ensemble dans une troisième. Quelqu’un souligne que la question de la protection de l’environnement, ne peut pas être autrement que anthropocentrique, ne serait que parce que les humains sont les seuls être vivants à se poser cette question, mais aussi parce que les humains font partie de la nature. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Le sujet est renommé de « Mammifères menacés en france » à « Mammifères et autres espèces menacées en france ».
Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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En Bourgogne (france), il y a un manque de pollinisateurs pour les cassis : Le cassis souffre de la raréfaction des insectes pollinisateurs (lejdc.fr), 11 Juillet 2021.
L’article a écrit : Nous avons constaté que le nombre de pollinisateurs a chuté d’environ 95 % entre 1981 et 2018 ! Mais c’est parfois plus indirecte : L’article a écrit : Plus on va au centre de la parcelle, moins il y a de pollinisateurs : ceux-ci trouvent suffisamment de nectar et de pollen sur les plantes périphériques (puisqu’il n’y a plus de compétition alimentaire) et n’ont pas besoin d’aller chercher plus loin. L’absence d’un insecte, fait qu’un autre insecte prend sa place et pollinise moins une autre plante … Le cas de la seconde citation, est encore une illustration de à quel point l’environnement est un équilibre complexe, pas toujours facile à comprendre. Remarque : les néonicotinoïdes mentionnés dans l’article, on été interdit depuis 2018 en france et en 2023, L’Europe à interdit les dérogations. L’article datant de 2021, la Bourgogne a peut‑être été victime de dérogations. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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