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Einstein a participé, sans vouloir le faire, à la naissance de la physique quantique, en montrant que la lumière du Soleil, est à la fois onde et particule.

Je ne connais rien de la part de Bohr, qui l’ai symétriquement amené sans le vouloir, à participer à la relativité d’Einstein.

Einstein dit en pensant à Bohr, « Dieu ne joue pas aux dès » (sur cette citation, voir précision plus loin). Bohr répondit en pensant à Einstein, « Il devrait arrêter de dicter à Dieu ce qu’il doit faire ».

Pour Bohr, deux particules créées ensemble, continuent à former un unique objet [1], même si les particules sont ensuite séparées par quelque distance que ce soit. Agir sur l’une, c’est agir sur l’autre.

Pour Einstein, tout effet à une cause local, est rien ne peut se déplacer ou se propager plus vite que le lumière, que ce soit un objet, une information ou un effet.

L’action instantanée sur une particule quelque soit la distance à laquelle elle se trouve, semble pour Einstein [4], exposer un paradoxe dans le modèle de Bohr. C’est le désaccord formel et historique, entre Bohr et Einstein.

La contradiction entre les deux images du monde, peut sembler se résoudre à une question de différence de type de test, et ne pas être une véritable contradiction [2].

Bell comprend qu’il reste quelque chose au delà de la différence de type de test. Le type de test explique ce qui est observé, mais la physique fait aussi des prédiction sur les phénomènes, et selon que l’on opte pour le modèle d’Einstein ou le modèle de Bohr, les prédiction ne seront pas les mêmes.

Si on opte pour le modèle d’Einstein, on a des prédictions conformes aux inégalités de Bell [3]. Si on opte pour le modèle de Bohr, on a des prédictions en contradiction avec les inégalités de Bell.

Bell se présente comme l’arbitre du débat entre Bohr et Einstein. Mais il n’arbitre pas, il dit seulement comment arbitrer. Alain Aspect, en 1982, réalisera en france, une expérience qui donnera la réponse de l’arbitrage de Bell.

Ceci résume la dispute historique à propos de la mécanique quantique et de la relativité générale (ou restreinte ?), et sa conclusion tardive en 1982. Les messages suivant essaieront de détailler et de dire ce qu’a finalement été la conclusion de 1982.

C’est donc l’histoire d’un débat entre Niels Bohr et Albert Einstein, arbitré par John Stewart Bell et (tardivement) Alain Aspect, sur l’intrication quantique (quantum entanglement).


[1]: Je n’ai pas compris ce qui l’a amené à le dire. Ce message sera édité quand je l’aurais compris.

[2]: Je ne comprend pas comment. Ce message sera édité quand je l’aurais compris.

[3]: Je ne comprends pas trop. Ce message sera édité quand je l’aurais compris.

[4]: Accompagné par Boris Yakovlevich Podolsky et Nathan Rosen. On parle précisément du paradoxe EPR, EPR signifiant Einstein‑Podolsky‑Rosen. Le papier exposant ce paradoxe supposé, a été co‑écrit par ces trois. Voir : The Einstein‑Podolsky‑Rosen argument and the Bell inequalities (iep.utm.edu).

— Édit du 2025-03-15 —

La citation attribuée à Einstein, sur Dieu qui ne jouerait pas aux dès, n’était peut‑être pas la seule ou alors mal résumée : voir l’édit du 2025-03-15, de ce message : Re: La citation du jour.
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Un vieux reportage du début des années 1980, pas pour autant obsolète.


Quantum entanglement documentary — Atomic physics and reality

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Un article de vulgarisation de la physique quantique, par David Louapre, un docteur en physique. L’article mentionne l’expérience d’Alain Aspect sur les inégalités de Bell : La mécanique quantique (sciencetonnante.wordpress.com), Octobre 2015.
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