Plantes sauvages comestibles

Sur les propriétés (variables) diététiques des orties : Composition chimique de la feuille d'ortie (urticamania.over-blog.com).

Il y a 200 ou 300 mille ans, apparaissait une graminée nommée l’engrain, également nommée petit épeautre. Plus tard, il y a 10 ou 20 mille ans, a eu lieu un croisement naturel entre l’engrain et une plante dont je ne connais pas le nom, un croisement qui a donné l’amidonnier sauvage, au grain plus charnu. Ce croisement était un miracle naturel : en laboratoire, ce croisement est difficile à réaliser. Un autre croisement encore, entre l’amidonnier et une autre plante, a fait naître le blé moderne, avec des grains encore plus charnus, des épis plus longs et presque plus de barbes (les grands « fils » dures sur les épis de certaines céréales).

Ces notes sont tirées du documentaire ci‑dessous.

Le pain, un danger pour notre santé ? — Xenius / ARTE — 2017
[Vidéo disparue, comme toujours avec ARTE, qui n’a pas compris que le web n’a pas été initialement conçu pour l’éphémère (ARTE ne propose même‑pas cette vidéo en VoD)]

0.1 % de la population est allergique au blé (une personne sur mille), 1 % de la population est allergique au gluten, 8 % de la population tolère mal le pain pour d’autres raisons qui ne sont pas encore totalement comprises par la médecine ; c’est ce qui est rapporté dans les six premières minutes.

— Édit du 2024-10-25 —

Sur la sensibilité au gluten, voir aussi : Re: Les farines et céréales : propriétés et usages.

Dans le tilleul, il n’y a pas que la fleur et le fruit qui sont comestibles, les feuilles le sont aussi ! Les feuilles de tilleul contiennent du mucilage. Les mucilages sont intéressants pour faire des gelés, des flancs, comme épaississants, adoucissants …

Après le printemps, il faut les cuire. Elles peuvent être récoltées jusqu’en Septembre.

Source : la chaîne YouTube « le Chemin de la Nature » de Christophe de Hody.

La guimauve, la cardère et le fenouil sont en fleurs.

La berce est partie pour un deuxième cycle, et certaines berces de ce deuxième cycle sont déjà en fleurs.

La période des cerises est terminée, les cerises qui n’ont pas été cueillies ou ne sont pas tombées, commencent à se tacher.

J’y ai gouté, en tarte, et ça ressemble tellement à de la griotte que ça pourrait être pris pour ça.

La couleur ne change pas beaucoup avec la maturation, mais la texture est moins dure, l’acidité plus modérée, et il se dépose sur les fruits une fine pellicule blanche comme sur les prunes classiques. Ces signes m’ont laissé penser qu’elles étaient assez mures. Après avoir gouté en tout presque un demi‑kilo (poids dénoyauté) de ces prunes en une seule journée (hier), et me portant bien, je crois pouvoir dire qu’elles sont effectivement bonne.

Je vais laisser passer une semaine avant d’en cueillir à nouveau, pour voir s’il y a des signes de maturité supplémentaires et si elles sont meilleures encore après, comme je ne suis pas sûr de la complète maturité de celles que j’ai cueillis.

Utile à rapporter ici aussi : Re: Le végétarisme, de Platon à nos jours… et à demain

Les cantharides, des petits insectes au corps allongé de couleur brun‑rouge et ressemblant aux œdemeres, semblent beaucoup aimer se promener sur les fleurs des carottes sauvages. En cherchant si d’autres avaient déjà fait la même observation, j’ai découvert que les œdemeres justement, aiment s’y poser aussi.

Comme il s’agit d’insectes et qu’on croise souvent des insectes en observant les plantes, c’est l’occasion de donner un lien vers une page d’identification rapide d’un bon nombre d’insectes couramment aperçus sur les plantes : Insectes divers (graines-et-plantes.com).

Les feuilles de panais, quand elles cuisent longtemps, par exemple 45 mn, me semblent avoir un goût légèrement amer. Je retesterai pour confirmer ou infirmer.

Attention : il est possible de confondre les deux pimprenelles avec la tanaisie. La tanaisie est potentiellement abortive, je la considère donc comme toxique. C’est la denture, la forme et la disposition des feuilles qui peut éventuellement les faire confondre. Les feuilles de la petite pimprenelle sont plus ovales que vraiment allongées et sont nettement plus petites que celles de la tanaisie. Les feuilles de la grande pimprenelle sont plus allongées et plus grandes que celles de la petites pimprenelle, mais toujours plus petites que celles de la tanaisie, et surtout, la tige de la grande pimprenelle est ronde tandis que celle de la tanaisie est anguleuse ou cannelée (je ne sais quel est le meilleur terme). Au froissement, les feuilles de la tanaisie dégagent une odeur me faisant penser à une odeur médicale ou de pharmacie. Les feuilles de la tanaisie sont plus aromatiques quand elle n’est pas encore en fleur, mais quand elle est en fleur, la confusion est quasiment impossible. Les feuilles des deux pimprenelles ont une toute autre odeur, plus fraiche et proche du concombre ; surtout pour la petite pimprenelle, l’odeur étant moins marquée avec la grande pimprenelle.

Les mûres sont mures

Les mirabelles sont presque à maturité, dans une semaine c’est bon je penses.

Les fruits du prunier pourpre n’ont plus aucune acidité. Certaines pruniers pourpres donnent des fruits presque noirs, du même rouge très sombre que certaines cerises. J’ignore si c’est un degré de maturité ou une différence de variété. Je surveille un prunier pourpre sur lequel je laisserai des fruits, pour voir.

La guimauve est en fleurs, mais je l’avais peut‑être déjà noté avant.

Les roquettes Turques qui avaient été coupées par la faucheuse municipale, refont des rosaces de grosses feuilles tout aussi bonnes. Dans cet état, elles ressemblent vraiment beaucoup au pissenlit. Pour distinguer : les feuilles de la roquette turque sont poilues des deux côtés, sur le dessous pour les feuilles de la chicorée et pas du tout pour le pissenlit.