Quarantaine décidée en france à cause du coronavirus

Malgré de probables exagérations et des emballements dans les médias et les réseaux « sociaux » ces derniers jours, ça a l’air sérieux, je viens seulement d’apprendre qu’une quarantaine a été décidé en france depuis hier‑soir, pour limiter la progression des contaminations par le coronavirus.

Voici les lieux qui vont fermer dès samedi soir minuit (hier‑soir) :

• les restaurants ;
• les bars ;
• les discothèques;
• les cinémas ;
• tous les "lieux recevant du public" non essentiels.

Voici les lieux qui vont rester ouverts :

• les magasins alimentaires ;
• les pharmacies ;
• les banques ;
• les bureaux de tabac et de presse ;
• les stations-essence ;
• Les transports urbains continueront de fonctionner, mais le gouvernement exhorte les Français à limiter "leurs déplacements et en particulier à éviter les déplacements inter-urbains".

Il semble que les écoles sont aussi fermées, jusque fin‑Mars.

Source : Coronavirus : le stade 3 de l'épidémie atteint, la France en quarantaine (msn.com), Mars 2020.

Un Lundi qui ressemble à un Dimanche, et même plus encore. Non seulement les rues sont vides, mais même les bus roulent à vide. De tous les bus que j’ai croisé en partant et en rentrant, je n’en ai vu aucun avec des passagers dedans. Et le boulevard est calme, presque pas de voitures.

Depuis l’enfermement de toute la population ordonné Mardi 17 Mars, je suis abasourdi par ce que ce j’ai découvert du déroulement des événements précédents et depuis. Je tenterai d’en faire une synthèse plus tard.

Pour l’instant, je ne dirai que ça, pour reprendre le vocabulaire du respectable Professeur Raoult : à seigneurs du moyen‑âge, méthodes du moyen‑âge. Voilà où en est. Ils ne sont déjà pas à la hauteur habituellement ; c’est encore pire maintenant.

Il m’est arrivé plusieurs fois dans les années précédentes, de me dire que la france est un pays culturellement en voie de sous‑développement ; les événements des derniers jours m’ont rappelé encore ce constant.

Un témoignage et une plaidoirie en défense du Professeur Raoult, dénigré par la classe politique et le journal Le Monde. Témoignage et plaidoirie qui devraient aussi laisser une idée de la crise politique qui s’annonce (en plus de la crise économique, qui sera elle aussi aggravée).

Les manoeuvres pour retarder la généralisation de la chloroquine sont un scandale d’État — Eric Verhaeghe — 23 Mars 2020


Podcast : Covid19 et chloroquine ; couple Buzyn‑Lévy contre le Professeur Raoult ? — Gilbert Collard — 24 Mars 2020

Concernant la gravité réelle de la situation : 

Oui, les cas graves sont graves, mais non, ce n’est pas l’Armageddon.

La gravité des cas extrêmes n’est pas inconnue. Ils sont comparables aux complications des pneumonies. C’est plus grave que la grippe saisonnière, mais ce n’est pas la tuberculose, par exemple.

Sur la réaction des « responsables » politiques

La perception de la situation a été le produit de plusieurs choses : la réaction Chinoise excessive (qui a été prise pour modèle par les pays occidentaux), la gravité des cas extrêmes, la saturation des hôpitaux, l’inaction qui a vu suivre la précipitation. Une partie du corps médical a malheureusement participé à l’installation de la psychose.

La réaction Chinoise était celle d’une dictature, elle n’aurait pas dut servir d’inspiration aux pays occidentaux, qui montrent par là dans quelle déconfiture ils sont : plus que l’ombre d’eux‑mêmes ; heureusement qu’il ne s’agit pas d’une vraie épidémie réellement grave, comme le serait un retour de la peste, du choléra ou des épidémie plus nouvelles mais n’ayant pas touché les pays occidentaux, comme Ebola. Ce sont des exemples de véritables épidémies et on serait visiblement absolument incapables d’y faire face. Excepté la Chine qui n’est pas un exemple, les pays d’extrême‑Orient, ont bien mieux géré la situation.

La saturation des hôpitaux, elle a deux causes. La première, vu l’énorme budget de l’état par rapport au PIB (le chiffre de 60 % est souvent avancé), ne peut que être systémique, les budgets de l’état devant être plusieurs fois suffisants. La seconde, est une conséquence directe de l’inaction initiale, les portes ayant été laissées ouvertes à la propagation.

D’abord la nonchalance, puis brutalement l’enfermement de toute la population du pays.

Alors que l’épidémie était déjà installée partout, ce que les spécialistes appellent le stade 3, avec en bruit de fond l’actualité people politique habituelle et les crispations sur la réforme des régimes de retraites, le président Macron prenait un bain de foule dans une des villes les plus contaminées du pays, Mulhouse, puis plus tard invitait les gens à ne pas se préoccuper et à aller au théâtre, puis plus tard encore, maintenait le premier tour des élections municipales, pour fermer les lieux publics dès le lendemain‑matin pourtant, puis le lendemain‑midi encore, brutalement enfermer tout le monde, avec toutes les conséquences que ça peut avoir, autant économiques (sachant que le travail n’est pas que le travail salarié) et sociales (variable selon les gens), mais avec peu d’efficacité pour ce qui est d’enrayer la propagation (enfermer les gens n’empêche pas les gens de se contaminer entre eux en milieux clos) et de savoir où elle en est (« raison » de l’enfermement collectif, faute de savoir qui est contaminé et qui ne l’est pas).

L’ANSM, l’agence du médicament en france, met en garde contre l’automédication. Pourtant réalisés en hôpital pour la plupart, une trentaine de cas d’effets indésirables dont trois fatals, ont été signalés avec des traitements à la chloroquine et un autre antiviral, entre autres, le Kaletra, associant lopinavir et ritonavir. L’article est peu clair sur quel médicament ou mélange a causé quoi (plusieurs ont été testés), mais dans tous les cas, pas d’automédication, et pas seulement avec la chloroquine. L’article ne dit pas non‑plus sur combien de patients traités ces effets secondaires se sont produits.

Même les médecins généralistes ne sont pas autorisés à prescrire les médicaments actuellement testés.

Voir : Alerte de l’ANSM sur les traitements testés après trois décès suspects (msn.com), 31 Mars 2020.

Comme il semble que l’état français est vraiment décidé à testé la chloroquine comme possible traitement, parmi d’autres, il faut réviser l’interprétation qui a été faite de l’ajout de la chloroquine à la liste des substances vénéneuses, décidé par Agnes Buzyn courant Janvier.

Visiblement, cette classification n’exclut pas l’usage pour les traitements de maladies et doit finalement avoir une autre signification que celle que tout le monde comprends. Il n’y a donc peut‑être pas d’intention délibérée à y voir, il peut s’agir d’une coïncidence. Si l’idée d’une coïncidence peut sembler trop énorme, il faut noter que dans la région où le virus a commencé à se montrer, se trouvait un important laboratoire médical financé par la france, ce qui après tout, est une coïncidence même encore plus énorme.

Reste la virulence inacceptable, des réaction envers le Professeur Raoult, à l’annonce de ses résultats partiels, des réactions qui interrogent sur le sérieux et l’état d’esprit des gens qui l’ont attaqué. Ça dit quelque chose du climat dans la recherche dirigée par l’état.

Malgré les discours rassurants des deux dernières semaines, jurant qu’il n’y a pas de risque de pénurie, il semble quand‑même y en avoir un avec les denrées périssables, et même un fort risque de pertes de ces denrées. Bien que des gens aient encore l’autorisation de travailler dans certains domaines essentiels (*), soit parce qu’ils ne se sentent pas assez protégés contre le virus, soit pour d’autres raisons, il n’y a plus assez de personnel pour garantir un transport suffisamment rapide des denrées périssables, entre autres, les fruits et les légumes. On en est pas encore là et il ne s’agit que du périssable, mais la situation est jugée assez à risque pour alerter contre ce probable risque de pertes et de pénurie.

Cette alerte spécifique est lancée par un Chinois de la FAO, un Éthiopien de l’OMS et un Brésilien de l’OMC.

Voir : Avec le coronavirus, le risque d’une crise alimentaire mondiale (msn.com), 1ᵉ Avril 2020.

(*) Mais en france au moins, seulement s’ils sont salariés, comme ça reste interdit aux non‑salariés, domaine essentiel ou pas.

Source : Raoult met en garde contre l’automédication à l’hydroxychloroquine (msn.com), 2 Avril 2020.