Des complots toujours et partout ?

Un cas véritable de complotisme, est un réseau d’agents secrets de l’OTAN, nommé Stay Behind, actif dans les années 1970 et 1980. Il avait pour mission de se réserver des moyens de riposter en cas d’invasion de l’URSS en Europe de l’ouest et de lutter contre l’activisme communiste en Europe. Ce réseau a dérapé en s’associant à l’extrême‑droite contre l’extrême‑gauche. Le résultat aura été une guerre sous forme de terrorisme, avec trois parties, l’extrême‑gauche, l’extrême‑droite et un réseau de l’OTAN, les deux derniers étant associé.

Il est important de noter que les agents du réseau n’étaient pas eux‑même d’extrême‑droite (ce type d’individu était même évité), même s’il y a eu des opérations douteuses en relation avec des membres de l’extrême‑droite, surtout avec la branche Italienne de Stay Behind, appelée Gladio, avec un bilan macabre d’une centaine de morts en plusieurs années. Cette note est tirée d’un autre documentaire.

Le secret a commencé à tomber dans les années 1990, sur révélation de l’Italie, au cours d’enquête sur des attentats qu’elle avait connut.

L’histoire implique principalement l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, et la Suisse.

La Belgique était impliquée, parce que les États‑Unis trouvaient ses services de sécurités trop peu conséquents. Selon certaines gens, le réseau secret de l’OTAN est suspecté d’y avoir organisé des attentats pour forcer la Belgique à se doter d’une véritable police. Selon d’autres gens, c’est la police qui avait directement des intérêts dans ces événements (selon un processus qui s’est déroulé également au Luxembourg, là, sans morts). Dans ce pays, le réseau avait la particularité d’exister en deux versions, l’une sous la responsabilité de la sûreté de l’état et l’autre sous la responsabilité de l’armée. L’implication du réseau, d’une manière ou d’une autre, dans les attentats de la province du Brabant (notamment dans des supermarchés Delhaize), est suspectée, mais n’a pas été démontrée (absence totale d’indice en dehors des suppositions). Une partie des informations de ce paragraphe sont issues d’un autre documentaire.

La France et l’Italie étaient impliquées parce que ces deux pays étaient le siège d’une importante activité communiste militante, parfois terroriste, à travers les Brigades Rouges. Le réseau secret de l’OTAN voyait dans ces deux pays, une menace pour la sécurité de l’Europe de l’ouest, a infiltré certains services de ces deux états, et a coopéré avec l’extrême‑droite de ces pays, qui organisait des attentats contre l’extrême‑gauche.

La Suisse était impliquée comme pays neutre dont une partie de l’armée était pourtant membre de ce réseau. Dans ce pays, certains éléments de l’affaire sont encore couverts par le secret défense jusqu’en 2020 (à voir dans un peu plus de trois, alors).

Pour plus de détails, voir ce documentaire diffusé par France 5, à l’occasion d’un numéro de l’émission La Case Du Siècle, en 2011.

1950‑1990 : le scandale des armées secrètes de l’OTAN — Master Image Programmes — 2010

Voir aussi : L’affaire des cinq Lunes — film inspiré de l’histoire récente.

Celui‑ci, diffusé par la RTBF. Un numéro de l’émission Retour Aux Sources, sur le réseau Stay Behind et sa branche Gladio en Italie.

Retour aux sources : au cœur de la guerre froide — RTBF — 2014

Un classique de la théorie du complot, comme scénario d’un épisode de la série Au Delà du Réel : des envahisseurs extraterrestre prennent forme humaines pour prendre place dans les instances dirigeantes des états du monde, et préparé la transformation de la terre pour la rendre habitable pour leur espèce.

Un sénateur venu d'ailleurs — Au Delà du Réel — Saison 1 épisode 21