Jardinage : supports de culture et cultures

Je me demande quel serait l’efficacité de l’usage détourné d’un rouleau aérateur de gazon, pour émietter un sol en surface, en supposant de nombreux passages répétés quand‑même.

Ça n’est pas confirmé, mais il serait peut‑être possible de diagnostiquer l’état de plantes, en écoutant dans la gamme des ultrasons, des sons produits par leur xylème.

Il avait déjà été découvert que quand des plantes sont en état de stress, dans de mauvaises conditions, des bulles d’air peuvent se former dans des cellules du xylème, ces cellules éclatant, il en résulte une somme de sons de hautes fréquences. Ces vibrations avaient auparavant été mesurées avec des appareils directement au contact de la surface de la plante. Une nouvelle étude restant à valider, affirme que ces sons, sont assez forts pour être captés par des micros et qu’ils sont significatifs de l’état de la plante avec une bonne précision.

La gamme de 20 à 140 kHz a été étudiée. D’après les graphiques, ces sons seraient surtout produits dans la gamme d’un peu moins de 40 à un peu moins de 100 kHz, au moins pour les deux espèces étudiées, que sont des plants de tomate et des plants de tabac, deux solanacées.

Il faut souligner que le site sur lequel l’article est publié, n’est pas un site avec relecture par des pairs ! L’article est donc à lire avec l’idée qu’il contient possiblement des erreurs, nombreuses ou pas. Je vois d’ailleurs déjà une erreur dans un graphique, dont l’échelle dit “ kHz ” et dont un facteur d’échelle dit “ 10⁴ ”, ce qui n’est déjà pas cohérent avec le reste de l’article, l’échelle étant bien plus probablement en Hz tout‑court, sinon les fréquences seraient dans les dizaines de mégahertz.

Un exemple d’utilisation possible de ce phénomène, serait de savoir quand des cultures ont besoin d’un apport d’eau, en tenant tout de même compte du temps de réaction qui serait long, d’après un autre graphique rapportant l’effet de l’arrosage sur un plant de tomate.

L’article : Plants emit informative airborne sounds under stress (biorxiv.org), Décembre 2019.

Rappel par précaution : l’article n’est pas peer reviewed !

En terre argileuse séchante, l’orge lève mieux que le blé dur ou tendre qui eux‑même lève mieux que l’avoine.

Il y a des possibilités que la pluie arrive enfin dans une semaine, et qu’elle sera assez suffisante sur plusieurs jours, pour bien arroser.

Ces pluies ont malheureusement disparut des prévisions .

Quinze jours plus tard, voilà enfin la pluie depuis deux jours, et ce soir on trop gâtés : elle fouette.

Après deux mois sans pluie …

Quelques notes après bien longtemps.

Les lentilles, c’est rapide, elles fleurissent en à peine un peu plus d’un mois et font des pousses dépassant le stade deux feuilles en une semaine. Mais c’est tout petit, à moins que ce ne soit pas normal.

Les grains de pois‑chiche attirent les petits animaux autant que les grains de lupin. Les grains de ces deux là, doivent être bien enfouis pour éviter ça. Le lupin me semble mieux pousser que le pois‑chiche, alors que je m’attendais à l’inverse.

Les haricots Saxa sont décidément une bonne variété, les grains que j’ai récolté l’année et réservé pour les semer, ont un bon taux de levée. Je les ai semé en poquet de cinq à huit auxquels j’ai ajouté deux à trois grains de maïs. Les grains de maïs commencent aussi à lever, mais juste un tout petit peu, pour le moment. La levé des haricots et des maïs, semblent pour le moment pouvoir être assez synchrones.

Fin‑février semble une bonne période pour les semis des pois. Les deux variétés de pois semés à ce moment là sont toutes en fleurs et font même déjà des gousses. Une variété de pois semée deux semaines plus tôt, n’a pris d’avance et a fleurit en même temps, signe que ce semis était probablement trop précoce ou au moins incompatible avec l’optimum de température des pois.

La plupart des semis de sauvages n’ont pas levé alors que les semis spontanés qui ont dut se faire en fin d’année dernière, se portent bien et sont même un peu trop envahissants ailleurs. Les sauvages devraient plutôt être semées en fin d’année, je dirais vers Octobre.

Mi‑Avril est une bonne période pour la plantation des pommes de terre, elles se portent bien. D’ailleurs, les pommes de terre oubliée dans le sol ailleurs, se sont mise à levée spontanément environ en même temps.

Des pommes de terre oubliées dans le sol qui ont levés spontanément, il semble n’y avoir que des Cheyenne. Il serait intéressant d’essayer d’en enfouir sur place en Octobre, dans des conditions de plantation plus normales. En tous cas l’hiver ne semble pas leur avoir causé de tord.

L’enfouissement de l’avoine est facilement préjudiciable à la levée. J’était tout content d’avoir peut les enfouir convenablement, pensant que l’enracinement serait meilleur, mais finalement, rien n’a levé et c’est là où la terre était le plus meuble et l’enfouissement le plus sûr, que ça a le moins levé.

La même avoine semée ailleurs dans un sol tellement difficile qu’elle n’a put être semée qu’en surface à même le sol, a nettement mieux levée.

Quelque chose cloche avec les indications de profondeur de semis pour les céréales, qu’on peut voir dans les documentations professionnelles. Je me demande s’il ne s’agit pas plutôt d’une profondeur de sillon qui ne correspond pas à la profondeur d’enfouissement.

En fait, pour s’assurer de la levée des céréales, l’enfouissement doit être le plus faible possible.

Les semis spontanée d’avoine de l’année dernière, ont beaucoup mieux poussés, ils sont déjà en fleurs. Quand j’ai compris que la surface « normale » d’avoine ne donnerait rien cette année, j’ai fait attention laissé quelques pieds de ces semis spontané en place, de plus les désherber. Cette avoine, qui est pourtant une variété de printemps, a passé l’hiver sans dommage et est en avance d’au moins trois semaines (de mémoire) par rapport à l’année dernière.

L’orge couvre assez bien. J’ai été surpris de constaté que le blé dur pousse pour le moment, aussi bien que l’orge et mieux que l’avoine. Étonnant pour une céréale qui a la réputation d’être difficile. Le blé tendre a eu une moins bonne levée que le blé dur et fait des pousses plus petites. L’engrain, pourtant réputé rustique, a eu un faible taux de levée. Le seigle est de toutes les céréales testés, celles qui poussent le plus vite.

Cette année, les semis de céréales seront tentés en fin d’année, idem pour les semis de plantes sauvages et la mise en place des tubercules de pomme de terre. Ceci, en gardant de quoi faire d’autres semis et plantations au printemps, par sécurité, au cas où ça se passerait mal.

D’après ce que j’observe, des semis et plantations en fin d’année, pourraient être prometteurs. Il faudrait déterminer quelles sont les espèces qui s’y prêtent bien. Je crois qu’en plus de celles déjà mentionnées précédemment, il faudrait le tenter aussi avec les poireaux, ails et oignons.

Les salsifis aussi, pourraient être semés en fin d’année pour une récolte l’année suivante. Quelque part, où j’en avais semé l’année dernière et où ils avaient péniblement levé, j’ai eu la surprise de les voir revenir cette année. J’imagine que ce sont les petites pousses semée en Juillet de l’année dernière, restées toujours toutes petites, qui ont passé l’hiver et qui se sont réveillées au printemps.