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Ce qu’un sol peut fourni aux plantes, ne dépend pas que de ce qui y a été apporté, de ce qu’il contient, ça dépend aussi de la disponibilité des éléments qu’il contient, et cette disponibilité dépend de l’humidité, de la température, de l’activité biologique ; ces conditions ne sont pas les mêmes en début de culture et dans le reste de la saison.
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Plusieurs notes rapportées ici ces deux ou trois derniers jours, sont tirées ou inspirées de ce document : La fertilisation organiques des cultures (agrireseau.net) [PDF].
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Trois vidéos sur les fourches‑bêches, qui sont plus abordables quand‑même que les grelinettes (90 à 130 € pour une grelinette, 30 à 60 € pour une fourche‑bêche). Elles sont aussi plus légères et multi‑usage.
D’après ces vidéos, il faut veiller à ce que le manche soit légèrement cintré, que la pièce métallique en bas du manche remonte (un emmanchement à soie, c’est le nom), et que la section des dents soit triangulaire. Je vais essayer d’en trouver une qui rempli tous ces critères (j’ai fini de nettoyer, je dois maintenant ameublir et sonder le sol aussi). En marge, je confirme que la bêche classique n’est pas adaptée pour émietter et décompacter un sol dur, j’ai eu le cas l’année dernière, et mieux vaut encore une binette qu’une bêche. C’est pour cette raison que je vais faire à la fourche‑bêche cette année. |
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Les pluies d’orage fournissent de l’azote aux sols, plusieurs kilos par hectare et par an.
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Hibou a écrit : Les bactéries qui fixent l’azote chez les fabacées, sont du genre rhizobium. Phénomène similaire avec l’aulne : il existe une relation symbiotique entre l’aulne et des bactéries du genre frankia, qui fixent l’azote atmosphérique. |
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Hibou a écrit :
Et en plus il existe des bactéries, du genre denitrificans, qui transforment les nitrates (qui sont aussi produits naturellement) en ammoniaque, qui contient de l’azote, mais qui n’est pas un ion et n’est plus une source d’azote pour les plantes. Cependant, l’ammoniaque peut être re‑transformé en nitrate. |
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Le phosphore est important pour la floraison et les fructification ; les graines de toutes les plantes contiennent beaucoup de phosphore, surtout dans une molécule nommée phytine.
Le phosphore n’a pas que ce rôle, il en a d’autres aussi importants. Le phosphore se diffuse peu. Pour que les plantes assimilent bien le phosphore, l’idéal est un pH légèrement acide, entre 5.5 et 6, mais la diffusion du phosphore est lente quelque soit le pH. Ça expliquerait pourquoi il est souvent dit qu’une bonne terre doit être légèrement acide, c’est pour favoriser l’absorption du phosphore par les plantes, et le phosphore est important pour les plantes. |
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Les oligoéléments essentiels aux plantes, sont moins solubles en milieux basique qu’en milieux acide, mais en milieux trop acide, ils deviennent toxiques pour les plantes. Le pH idéal pour les oligoéléments, est entre 6 et 6.5.
Comme le pH idéal pour l’assimilation du phosphore est entre 5.5 et 6, le pH idéal pour un sol serait donc de 6 ? |
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Pendant le compostage, le carbone se volatilise généralement plus vite que l’azote, le ratio carbone sur azote a donc généralement tendance à diminuer ; le ratio initial dépend de ce qui a été mis en compostage.
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Au début du compostage, il y a une décomposition de la matière organique par des bactéries. Par la suite, se produit un processus nommé humification, pendant lequel au contraire les petites molécules issues de la décomposition sont combinées en polymères. Cette polymérisation est à la fois le résultat de bactéries et de réactions chimiques.
L’humus crée des relations fortes avec la matière minérale. C’est pour cela qu’on parle de complexe argilo‑humique. Cette association est assez stable, l’association est difficile à casser. Ça explique pourquoi l’humus structure le sol. |