Jardinage : supports de culture et cultures

Les notes précédentes sont tirées ou inspirées de ce document : Chimie du sol (jymassenet-foret.fr) [PDF]. C’est de la chimie, donc c’est un peu laborieux à lire, je n’ai fait que le survoler. Sont abordés : la forme et la diffusion des nutriments dans le sol, la nutrition des plantes en contact avec le sol, la question du pH, la décomposition puis l’humification de la matière organique.

Il existe un livre sur l’indication de l’état d’un sol que peut fournir l’observation des espèces de plantes : « L’Encyclopédie des Plantes bio-indicatrices », de Gérard Ducerf ; mais il est cher, 60 €.

En rappeler à ce point du sujet, après avoir mentionné l’importance du phosphore pour les plantes.

Le plantain lancéolé, la stellaire et le salsifis des près, sont des indicateurs de bons sols. La vesce indique un sol où le phosphore est bloqué. L’ortie indique un sol riche ou trop riche en azote.

D’autres, dans cette liste de quelques plantes indicatrices : Plantes bio‑indicatrices du jardin (petitesruches.fr), 2016.

Les forêts Européennes sont de plus en plus carencées en phosphore. Les résineux sont les plus carencés en général, surtout en phosphore et azote.

Une hypothèse est que l’effet fertilisant du CO₂ atmosphérique aurait augmenté la masse foliaire des arbres mais que les approvisionnements en autres nutriments n’auraient pas suivi. Cependant, cette hypothèse est contredite par les chênes, qui n’ont pas vu leur masse foliaire augmenter.

La progression observée est pour la période des années 1990 aux années 2010 environ.

Plus dans le petit colloque ci‑dessous.

La dégradation de la nutrition des arbres en phosphore : un signal confirmé à l’échelle Européenne — Office National des Forêt — 2018

Même si les vers de terre sont une bonne chose, il ne faut pas croire que beaucoup de vers de terre font un bon sol. La structuration du sol est plus importante que les galeries des vers de terre et pour rendre la matière organique assimilable, l’activité biologique en général, est plus importante que celle des vers de terre, qui d’ailleurs repose sur des bactéries.

On peut d’ailleurs remarquer que les culture en jardinière, pourvu qu’elles aient assez de lumière, se passent généralement bien, sans qu’il n’y ait de vers de terre.

Sur certaines plantes indicatrices, voir le lien dans ce message : Re: Plantes sauvages commestibles.

En parlant de prix, l’air de rien, Cora a un bon rapport qualité/prix pour les outils de jardin. J’ai vu une grelinette qui a l’air bien, elle coûte 60 €. Mais à Cora, il faut bien faire attention à inspecter ce qu’on prend. J’ai pris une fourche‑bêche chez eux (pas trouvé mieux ailleurs après avoir cherché partout) à 26 €, mais j’ai dû vérifier le fil du bois du manche, l’emmanchement dans la férule, l’alignement du pommeau en T, etc.

Une fourche‑bêche, c’est nettement plus lourd qu’une fourche ordinaire, et même plus lourd qu’un bêche ordinaire, ça surprend un peu quand‑même. Mais la grelinette est encore plus lourde (en tous cas celles que j’ai vu à Cora).

Je cherchais une ancienne variété de carotte, dans l’espoir qu’elle présente une plus grande réserve de variabilité et puisse être croisée avec des carottes sauvages, quand je suis tombé sur un article parlant des fausses anciennes variétés : De la fausseté des variétés anciennes de légumes (dumieletdusel.com), 2013.

Les dates de plantation des pommes de terre, par région en france, d’après une cagette de Bintje que je viens de prendre aujourd’hui :