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Modératrice
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Sarah, c'est quoi là, tu te promène entre deux forums pour rechercher quoi?
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Beau Parleur
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Sarah a écrit : |
Tchatcheur
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voilà on commence à en parler des malades dangereux en liberté.... après Pau et Grenoble, Marseille.... chez nous, nous avons un malade qui a tué ses parents pour Noel et raté son oncle.. il a fait 4 ans d'Hôpital psy et il sort.. le médecin nous a dit qu'il ne pouvait plus tuer ses parents puisque c'était fait ! Alleluya !!
![]() ![]() ![]() ![]() Notre principal Hopital psy va perdre 200 lits, et vire les maldes au bout de 15 jours avec une piqure aux fesses...alors qu'il faut motiver 50 personnes pendant des mois pour faire hospitaliser une personne en plein délire...Nous leur courrons après ensuite car pas de traitement obligatoire dehors...jusqu'à la prochaine hospitalisation en cathastrophe...avec une dégradation du malade, parfois agression sur les autres ou sur lui! ![]() ![]() |
Beau Parleur
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vertigo06 a écrit : voilà on commence à en parler des malades dangereux en liberté.... après Pau et Grenoble, Marseille.... chez nous, nous avons un malade qui a tué ses parents pour Noel et raté son oncle.. il a fait 4 ans d'Hôpital psy et il sort.. le médecin nous a dit qu'il ne pouvait plus tuer ses parents puisque c'était fait ! Alleluya !! A partir de quel moment doit-on contrôler les comportements potentiellement dangereux ? Maternelle âge de 3 ans premières manifestations d'agressivités, comme le préconise un membre du gourverment Sarkozy ? |
Beau Parleur
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Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République à propos de son discours du 2 décembre 2008 à l’hôpital Erasme d’Antony concernant une réforme de l’hospitalisation en psychiatrie.
Etampes, le 8 décembre 2008 Monsieur le Président, Eluard écrit dans Souvenirs de la maison des fous “ma souffrance est souillée”. Après le meurtre de Grenoble, votre impatience à répondre dans l’instant à l’aspiration au pire, qu’il vaudrait mieux laisser dormir en chacun d’entre nous, et que vous avez semble t-il tant de difficulté à contenir, vous a amené dans votre discours du 2 décembre à l’hôpital Erasme d’Antony à souiller la souffrance de nos patients. Erasme, l’auteur de l’Eloge de la Folie eût pu mieux vous inspirer, vous qui en un discours avez montré votre intention d’en finir avec plus d’un demi siècle de lutte contre le mauvais sort fait à la folie : l’enfermement derrière les hauts murs, lui appliquant les traitements les plus dégradants, leur extermination en premier, quand la barbarie prétendit purifier la race, la stigmatisation au quotidien du fait simplement d’être fou. Vous avez à Antony insulté la mémoire des Bonnafé, Le Guillant, Lacan, Daumaison et tant d’autres, dont ma génération a hérité du travail magnifique, et qui ont fait de leur pratique, œuvre de libération des fécondités dont la folie est porteuse, œuvre de libération aussi de la pensée de tous, rendant à la population son honneur perdu à maltraiter les plus vulnérables d’entre nous. Lacan n’écrit-il pas “l’homme moderne est voué à la plus formidable galère sociale que nous recueillons quand elle vient à nous, c’est à cet être de néant que notre tâche quotidienne est d’ouvrir à nouveau la voie de son sens dans une fraternité discrète, à la mesure de laquelle nous sommes toujours trop inégaux”. Et voilà qu’après un drame, certes, mais seulement un drame, vous proposez une fois encore le dérisoire panégérique de ceux que vous allez plus tard insulter leur demandant d’accomplir votre basse besogne, que les portes se referment sur les cohortes de patients. De ce drame, vous faites une généralité, vous désignez ainsi nos patients comme dangereux, alors que tout le monde s’entend à dire qu’ils sont plus vulnérables que dangereux. Mesurez-vous, Monsieur le Président, l’incalculable portée de vos propos qui va renforcer la stigmatisation des fous, remettre les soignants en position de gardiens et alarmer les braves gens habitant près du lieu de soin de la folie ? Vous donnez consistance à toutes les craintes les moins rationnelles, qui désignant tel ou tel, l’assignent dans les lieux de réclusion. Vous venez de finir d’ouvrir la boîte de Pandore et d’achever ce que vous avez commencé à l’occasion de votre réplique aux pêcheurs de Concarneau, de votre insulte au passant du salon de l’agriculture, avilissant votre fonction, vous déprenant ainsi du registre symbolique sans lequel le lien social ne peut que se dissoudre. Vous avez donc, Monsieur le Président, contribué à la destruction du lien social en désignant des malades à la vindicte, et ce, quelques soient les précautions oratoires dont vous affublez votre discours et dont le miel et l’excès masquent mal la violence qu’il tente de dissimuler. Vous avez donc, sous l’apparence du discours d’ordre, contribué à créer un désordre majeur, portant ainsi atteinte à la cohésion nationale en désignant à ceux qui ne demandent que cela, des boucs émissaires, dont mes années de pratique m’ont montré que justement, ils ne pouvaient pas se défendre. Face à votre violence, il ne reste, chacun à sa place, et particulièrement dans mon métier, qu’à résister autant que possible. J’affirme ici mon ardente obligation à ne pas mettre en œuvre vos propositions dégradantes d’exclure du paysage social les plus vulnérables. Il en va des lois comme des pensées, certaines ne sont pas respectables ; je ne respecterai donc pas celle dont vous nous annoncez la promulgation prochaine. Veuillez agréer, Monsieur le Président, la très haute considération que je porte à votre fonction. Docteur Michaël Guyader Chef de service du 8ème secteur de Psychiatrie Générale de l’Essonne, psychanalyste / 2008 |
Modératrice
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Qu'est-ce qu'il s'est passé à Grenoble?
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Modératrice
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Pas grave.
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Beau Parleur
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Lucy Van Pelt a écrit : Qu'est-ce qu'il s'est passé à Grenoble? Un malade mental qui bénéficiait une permission de sortie a commis un meurtre, le président Sarkozy jugeant cela inadmissible pense que la politique psychiatrique doit être reprise en main, autrement dit elle doit devenir quasi carcérale concernant les personnes potentiellement dangereuses... |
Modératrice
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o.k, merci.
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Beau Parleur
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Pour précision que je viens de recevoir en mail ( Allô Lucy
![]() Le Point.fr Marseille : le dangereux schizophrène échappé d'un hôpital toujours en fuite Les recherches se poursuivent lundi en fin de matinée pour retrouver le dangereux schizophrène qui s'est échappé d'un hôpital psychiatrique marseillais, dans un contexte marqué par la volonté contestée de Nicolas Sarkozy de réformer l'hospitalisation sans consentement. Interné d'office, Joël Gaillard s'est fait la belle du centre Édouard Toulouse dans la nuit de vendredi à samedi, après avoir actionné l'alarme incendie des lieux pour créer une diversion, déclenchant l'ouverture d'une trappe de désenfumage en toiture par laquelle il a pu sortir. Dans un communiqué, cet établissement privé a souligné que les circonstances exactes de la fuite faisaient l'objet d'une enquête administrative. Le directeur de l'hôpital a expliqué qu'Édouard Toulouse accueillait un petit nombre de détenus présentant des troubles mentaux et hospitalisés d'office, mais ne disposait pas de structure particulière de type "unité pour malades difficiles" ni de personnel spécifique. La nuit de la fugue de Joël Gaillard, des rondes régulières ont été effectuées et son absence a fait l'objet d'un signalement à la police et à la Direction départementale de l'action sanitaire et sociale, "accompagné de toutes les informations permettant d'aider à le retrouver", a fait savoir la direction d'Édouard Toulouse. Le centre hospitalier a exprimé sa "vive préoccupation" et affirmé "comprendre et partager l'émotion et l'inquiétude de sa famille". Les mesures de sécurité en question La région marseillaise ainsi que les Hautes-Alpes, département dont sa famille est originaire, sont passées au peigne fin. Selon une source proche du dossier, le travail des enquêteurs est rendu difficile, car ils ne disposent pas d'un signalement précis de Joël Gaillard. En 2004, il avait été mis en examen pour le meurtre à coups de hache d'un octogénaire, compagnon de sa grand-mère, Germain Trabuc, à Gap, mais il avait été déclaré pénalement irresponsable en raison de son état psychiatrique et avait bénéficié d'un non-lieu. En mars 2007, le fils de la victime, Michel Trabuc, a porté plainte contre Édouard Toulouse et contre le préfet de région à qui il reproche d'avoir autorisé Joël Gaillard à sortir de l'hôpital en décembre 2003. "Quelques mois plus tard, en mars 2004, il tuait mon père", a-t-il regretté samedi. Une enquête a été ouverte à Marseille à la suite de cette plainte, selon ce dernier. Joël Gaillard avait été placé une première fois en 2001 à Édouard Toulouse après avoir tenté de tuer un maréchal-ferrant d'un centre équestre des Hautes-Alpes. Par ailleurs, un autre patient considéré comme non dangereux est sorti sans autorisation dimanche du même hôpital psychiatrique avant d'être retrouvé. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a rappelé que ces incidents "pos[aient] la question récurrente des mesures de sécurité dans les hôpitaux psychiatriques". Ces fugues interviennent alors que le chef de l'État Nicolas Sarkozy a annoncé le 2 décembre une réforme de l'hospitalisation d'office après le meurtre, mi-novembre, d'un étudiant par un malade échappé d'un hôpital psychiatrique à Grenoble. Les syndicats d'infirmiers et de psychiatres avaient alors dénoncé une réforme "dictée sous le coup de l'émotion". |