Les produits chimique qu'on balance sur nos terres

D’après le précédent documentaire, la france est le pays d’Europe qui utilise le plus de pesticides. Mais ils ne disent pas si c’est en proportion de la surface cultivée ou en total, alors c’est difficilement interprétable.

80 % des OGM cultivés dans le monde, ont été conçus pour être tolérants aux herbicides.

Ce n’est pas un étiquetage des OGM qu’il faut, plutôt un étiquetage des pesticides.

Ils sont hypocrites les agriculteurs ou les mouvements qui accusent Mosanto de vouloir augmenter ses profits, quand ce qu’ils recherchent eux‑mêmes, c’est l’augmentation de leurs profits, et se plaignent entre autres choses que les OGM ne tiennent pas leur promesses de rendement.

« Faites comme je dis, pas comme je fais » …

Ce que rapporte ce message est de mémoire, sans plus très bien savoir si ça avait déjà été rapporté sur ce forum.

En plus des OGM, il existe la sélection de variétés, parfois créées artificiellement par pollinisation manuelle entre deux variétés dont on veut combiner les caractéristiques intéressantes. Il existe aussi une méthode utilisée surtout dans la création de variétés d’arbres fruitiers, une méthode ancienne qui utilise un produit mutagène produisant des variations aléatoires, aboutissant avec de la chance, dans quelques rares cas, à une variété intéressante. Ces deux méthodes sont actuellement autorisées au moins en france et alors normalement en Europe aussi. On pourra dire que alors il existe au moins la première méthode, qui est « naturelle ». Mais il se trouve justement que la méthode des OGM est bien plus proche de la première méthode que de la seconde et qu’elle est même encore plus précise, puisqu’elle injecte dans le génome d’une variété, exactement les gènes identifiés (ce qui n’est pas toujours évident, comme il y a une différence entre génotype et phénotype) comme donnant les traits souhaités. Une différence cependant, est que les OGM permettent en pratique, des croisements inter‑espèces. Mais c’est encore pire avec la seconde méthode, qui peut produire des mutations qui n’existent probablement dans aucune espèce viable. Ce qui peut être obtenu avec les OGM, excepté les croisements inter‑espèce, peut être obtenu avec la première méthode, seulement bien plus lentement (de mémoire, quatre à cinq fois plus rapidement au moins, avec les OGM).

Que les deux premières méthodes soient autorisées, tandis que la troisième est interdite et diabolisée avec autant d’énergie, devrait interpeller, faire se demander si les véritables motivations ne sont pas à chercher ailleurs (ex. le racisme anti‑Américain … qui sont quand‑même des êtres humains comme tout le monde, s’il faut le rappeler à certains).

Et si la phobie des OGM, était comparable à la phobie des fromages au lait cru ? Le point commun entre les deux ? Malgré les accusations de nuire à la santé (*), aucun cas pratique le démontrant ne peut être avancé par les accusateur(ice)s. Sur la phobie des fromages au lait cru (en mettant de côté la question de l’éthique de la production du lait), voir : Les fromages au lait cru ne sont ni risqués ni dangereux (nicrunicuit.com), 2014.

(*) En tous cas pas directement, mais indirectement avec les pesticides. Mais ont peut trouver des pesticides dans des céréales qui ne sont pas OGM tout comme on peut n’avoir aucune trace de pesticide dans des céréales OGM.