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Live Ukraine (lemonde.fr), 29 Mars 2022.

La page a écrit : 
Des milliers de vies sont brûlées. Tous ces rêves ruinés. Quand est-ce que cela va finir ? Quand est-ce qu’ils vont partir ? Après avoir tué combien de parents, d’enfants ? Certains disent : « C’est normal, c’est la guerre. A la guerre, il y a toujours du massacre. » Non, ce n’est pas normal. Tirer sur des bus où il y a écrit « enfants ». Bombarder un théâtre autour duquel était peint en lettres géantes et en russe « enfants », ça n’est pas normal. Quand est-ce que l’humain devient inhumain ?


Les russes méritent bien d’être comparés aux nazis, ce n’est pas volé.

La page a écrit : 
Après un mois de conflit, la résistance de l’Ukraine a surpris nombre d’analystes militaires et l’offensive russe apparaît désormais largement figée.

Même source.
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Hibou a écrit : 
Hibou a écrit : 
D’après un certain Frédéric Encel, géopolitologue, même un bon nombre de russophones Ukrainiens ne sont pas favorables à la russie.

Il n’existe pas de traité d’alliance entre la chine et la russie, et l’Ukraine a toujours eu de bons rapports avec la chine, qui a même appelé Zelensky pour lui dire que la chine regrette cette situation ; c’est encore lui qui le rapporte.

La chine a malgré‑tout clairement un parti‑pris pro‑poutine :
La page a écrit : 
Aux dernières nouvelles, dans son édito du 29 mars, traduit par Courrier international, l’organe de presse du Parti communiste chinois, le Renmin Ribao (Le Quotidien du peuple), dénonce « la pointe de couteau » que constituerait un rapprochement de la frontière russe de la part de l’OTAN, désignant les Etats-Unis comme « l’initiateur de la crise en Ukraine » et comme une menace pour la paix mondiale.

Même source que dans le message précédent.
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Zelensky a dit qu’il espère que les sanctions contre la russie, ne seront pas levées avant la fin de l’invasion. Je ne sais pas s’il veut dire qu’il attend qu’elles seront levées à ce moment là ou s’il veut seulement dire que si elles le sont éventuellement, ce ne serait au moins pas avant ça. Personnellement, je serais favorable à un maintient des sanctions même après la fin de l’invasion, jusqu’à ce qu’il y ait un changement de régime et un désarmement de la russie, mais si la volonté des Ukrainiens était une levée des sanctions dès la fin de l’invasion, cette volonté devrait être respectée.
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Des pourparlers ont eu lieu aujourd’hui 29 Mars en Turquie. La russie s’engagerait à réduire ses activités militaires en Ukraine, mais cette promesse sonne étrangement. Il est suspecté que ce ne soit que pour concentrer ses attaques sur certaines cibles. Le président Américain a fait savoir qu’il attend de voir si poutine tiendra sa parole quand il promet une désescalade. Le cas de la Crimée a été discutée aussi, l’Ukraine propose à la russie, une négociation bilatérale sur une période de 15 ans, pendant laquelle les opérations militaires en Crimée, seraient interdites pour les deux parties. L’Ukraine attend que plusieurs états se portent garant de sa sécurité si la russie ne tenait finalement pas ses promesses.
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Les négociations à Istanbul en Turquie, on apparemment échoué.

Émilie Aubry a écrit : 
Moscou a finalement déclaré ce Mercredi, que les négociations avec Kiev à Istanbul, n’ont donné lieu à rien de très prometteur. Pourtant Kiev y avait accepté le principe de neutralité, en échange d’un accord international qui garantirait sa sécurité ; en contrepartie l’Ukraine s’engageait à ne pas rejoindre l’OTAN mais seulement l’Union Européenne.


Ukraine : un scénario Géorgien ? Le Dessous des Cartes, l’Essentiel / ARTE — 30 Mars 2022
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Guerre en Ukraine : les soldats russes envoyés au front viennent en majorité de milieux défavorisés ou de minorités ethniques (francetvinfo.fr), 29 Mars 2022.

Justement la question que je me posais hier et aujourd’hui. Je me demandais si l’explication au phénomène des gens envoyés en Ukraine sans savoir les raisons, ne serait pas qu’ils viennent de régions défavorisées et isolées, qui n’ont pas accès aux mêmes informations. Les régions plus favorisées ont accès à l’information (pour les gens qui le veulent), mais visiblement s’en moquent. Concernant le ciblage, c’est pareil en france d’ailleurs, je vois en ce moment des affiches de recrutement pour l’armée, qui ciblent assez explicitement des gens qui ne savent pas où autrement ils iraient. En fait, ça a toujours été comme ça, draguer des gens qui croient ne pas avoir d’autre avenir que par là.

L’article a écrit : 
Les conscrits envoyés au front viennent de familles pauvres et surtout de minorités ethniques ou religieuses.

Ces derniers jours, il a épluché les avis de morts au combat dans la presse locale ou les listes de soldats hospitalisés. Conclusion : on y trouve beaucoup de patronymes musulmans originaires de la république du Daguestan dans le Caucase. Et aussi des Tatars de Crimée, une population d’origine turque souvent reléguée au bas de l’échelle sociale. Ou bien encore des Kazakhs de la région d’Astrakhan, au bord de la mer Caspienne : leur représentation au sein de la troupe est sept fois supérieure à leur part dans la population globale ; il sagit là encore une minorité ethnique.


Ça doit arranger le pouvoir et aider le citoyen moyen russe (*) à ne pas s’en soucier : s’ils sont méprisés, personne n’ira se plaindre qu’ils ne reviennent pas.


(*) Dont la devise semble être « ne rien dire, ne rien voir, ne rien entendre ».


Sérieusement, les sanctions devraient être maintenues jusqu’à ce qu’il y ait un changement de régime et un désarmement de la russie. Il n’y a rien de bon à en attendre s’ils ne changent pas.
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D’après un certain Nicolas Tenzer, haut fonctionnaire, les usines de fabrication de chars en russie, manquent de pièces détachées, comme effet réussi de l’isolement économique de la russie. Si c’est le cas pour la fabrication des chars, ça doit être encore plus le cas pour l’aviation militaire aussi, qui est une technologie encore plus exigeante.
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Comme déjà rapporté, il est sérieusement envisagé que la russie sera un jour jugée par la Cour Pénale Internationale, pour les crimes de guerre commis en Ukraine. Dans le cadre de cette procédure, les entreprises qui continuent à coopérer avec la russie, pourraient être inculpées pour complicité de crimes de guerre ; y compris bien sûr les entreprises françaises éventuellement concernées.

Concernant l’excuse du risque d’expropriation par la russie au motif d’une faillite volontaire, une certaine Elena Servettaz, journaliste Russe, fait remarquer que ce risque existe même si ces entreprises restent, que poutine ne va pas se priver de mettre la main dessus malgré tout, sous quelque prétexte qu’il trouvera. C’est crédible pour plusieurs raisons : la russie est corrompue, poutine et autocrate et la russie a déjà mis la main sur des avions de ligne civils stationnés en russie. Les entreprises éventuellement concernées, ont encore le temps de réagir, il n’est pas trop tard pour ça.
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Russia drafts 134,500 conscripts but says they won't go to Ukraine (msn.com), article de Reuters, 31 Mars 2022.

On apprend que des militaires russes ont refusé d’obéir à un ordre de partir en Ukraine et qu’ils sont représentés par un avocat :

L’article a écrit : 
However, Mikhail Benyash, a lawyer representing several members of Russia's National Guard who refused an order to go to Ukraine, said that under Russian law conscripts could be sent to fight after several months of training.


Sont‑ils nombreux dans ce cas ?
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En plus d’avoir renforcé l’adhésion à l’UE et à l’OTAN, le contraire de ce qu’il voulait, poutine l’idiot nuisible a en plus provoqué une politique de réarmement dans l’UE, alors que l’UE avait toujours jusque là été peu militarisée et plutôt portée sur la diplomatie. Même l’Allemagne, habituellement opposée à l’industrie militaire, a doublé son budget défense, en le faisant passer à 2 % de son PIB. Plusieurs pays Européens sont dans le même mouvement, avec toujours le même scénario en tête : la menace russe.

Menace russe : comment réarmer l’UE ? — 28 Minutes / ARTE — 24 Mars 2022
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