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Auteur | Message |
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Modératrice
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Chacun ses goûts...
(que veux-tu John, tu peux pas être parfait dans tout....) Il faut être perdu, il faut avoir perdu le monde, pour se trouver soi-même. (Henry David Thoreau) |
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Premier Consul
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Article Passionnant sur la fin des Beatles et du White One...
Fin novembre 1968, les Beatles publient le “White Album”, un double vinyle enregistré dans la douleur par quatre musiciens au bord de la rupture et qui, pourtant, n’en exercera pas moins une influence fondamentale sur la scène musicale de son époque. Mais lorsque, début janvier 1969, le quatuor entame les répétitions du projet “Get Back” à Twickenham, le point de non-retour est définitivement franchi « A mesure qu’on enregistrait l’album blanc, le groupe s’est un peu reconstitué et c’est ce que j’ai toujours aimé… Bien sûr, je dois avoir connu quelques moments de trouble, puisque j’ai plaqué le groupe cet été-là. » Dans l’énorme pavé Anthology publié dans le sillage des trois doubles CD d’inédits exhumés au milieu des années quatre-vingt-dix, Ringo Starr décrivait ainsi les sessions du « double blanc », ce disque fleuve, éclectique et foisonnant, que John Lennon lui-même jugeait supérieur à Sgt. Pepper’s. Au moment de sa sortie, le 25 novembre 1968, les Beatles sont pourtant au bout du rouleau. Orphelins de leur manager Brian Epstein, disparu l’année précédente, les « quatre petits gars de Liverpool » sont revenus de tout : des tournées, des groupies, des millions de livres entassés sur leurs comptes en banque, de la célébrité, des honneurs. Et surtout, de cinq années de folie totale passées à vivre dans « l’œil du cyclone » de la beatlemania. « Personne d’autre ne savait à quoi ça pouvait ressembler (d’être les Beatles - ndlr) », dirait encore Ringo. Et George Harrison d’ajouter quelques années plus tard : « Je ne crois pas que quiconque ait eu à endurer autant de tension que les Beatles ; Elvis peut-être, d’une certaine manière. Mais ce n’était pas aussi fort. Une partie de cette tension venait de l’époque de la « mania », plus la drogue, la police et la politique. Partout où on allait, il y avait de l’agitation politique et des émeutes. » De fait, en cette fin 1968, Harrison est celui qui, des quatre, a le plus de désir d’indépendance. Depuis les expérimentations psychédéliques entamées à l’époque de Revolver, il n’a cessé d’exercer une influence grandissante sur le quatuor. Il sera d’ailleurs le premier à publier un album solo, la musique du film Wonderwall, enregistrée entre Londres et Bombay avec des musiciens indiens et anglais, dont son ami Eric Clapton. Harrison souffre en outre de devoir lutter en permanence pour imposer ses compositions au sein d’un groupe dominé par un tandem de songwriters hors pair. Son envie de prendre l’air se confirme sitôt le dernier titre du « White Album » enregistré. Il prend le premier vol pour Los Angeles, laissant John et Paul apporter la touche finale au disque en compagnie de George Martin. Lequel, pour le coup, va amplement mériter son titre de cinquième Beatle, pour être parvenu, dans une atmosphère à couteaux tirés, à donner une vraie cohérence à cet album qui va profondément marquer musicalement le début de la décennie suivante. Le 2 janvier 1969, lorsque les Beatles - plus Yoko Ono ! - désertent leur « sanctuaire sacré » - Abbey Road - pour les studios de cinéma de Twickenham, Harrison est tout sauf enthousiaste. « J’avais passé les derniers mois de 1968 à produire l’album de Jackie Lomax et à traîner avec Bob Dylan et le Band à Woodstock, où je m’étais bien amusé, raconte-t-il dans le documentaire de l’Anthology. Pour moi, retrouver l’hiver du mécontentement chez les Beatles à Twickenham était très malsain et maussade. » L’idée de base, enfin surtout celle de Paul, c’est de répéter et de filmer les répétitions des nouvelles chansons du groupe en vue d’un futur album (peut-être live) et d’une émission de télévision. Devant les caméras de Michael Lindsay-Hogg, c’est en réalité un psychodrame humain, artistique et musical qui va se jouer (« il y avait beaucoup de petites intrigues » - Harrison). Soit l’avènement d’un chaos annoncé, irréversible, orchestré de main de maître par le seul qui feint encore de croire au groupe, Paul McCartney : « L’idée était de montrer les Beatles en train de répéter, de jammer, de mettre au point leur numéro, de se produire enfin quelque part au court d’un grand concert final. » Et voilà Glyn Johns, jeune ingénieur du son qui a déjà travaillé avec les Stones, les Who, les Kinks et autres Traffic : c’est lui qui va assurer les toutes premières sessions de ce projet qui a encore pour titre Get Back. Des heures et des heures de bandes sont enregistrées, pendant lesquelles le quatuor aligne mécaniquement, entre deux nouvelles compositions, une série de reprises, souvent approximatives, dont certaines remontent au répertoire des clubs à Hambourg. Ce n’est plus un album sur lequel ils travaillent en ordre dispersé, mais une litanie, un requiem, véritable chant du cygne. Problèmes d’intendance, problèmes de matos, problèmes relationnels, les Beatles partent, non plus en live, mais en vrille. Dans toute cette histoire, le producteur George Martin ne sait plus vraiment quel rôle jouer. On l’invite épisodiquement à Twickenham et il ne comprend rien à ce vaste chantier désastreux, parking d’un désespoir collectif : « Ils traversaient une période révolutionnaire, ils essayaient de trouver quelque chose de nouveau et voulaient un nouvel ingénieur du son. Je crois que fondamentalement, ils voulaient aussi un nouveau producteur… Il y avait beaucoup de dissensions, un manque de direction. Ils partaient vraiment à la dérive à cette époque. Ils ne s’aimaient plus beaucoup, se disputaient. » http://rollingstone.fr/The-Beatles_658.html?artpage=1-4 Internet est une drogue dure , habité par des entités maléfiques... Sachez vous en protéger , et prenez cet outil pour un outil et rien de plus... |
Premier Consul
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JE savais pas si j'avais déjà posté cette vidéo
Now And Then Chanson de Lennon ressuscitée par mes Beatles en 1995 Internet est une drogue dure , habité par des entités maléfiques... Sachez vous en protéger , et prenez cet outil pour un outil et rien de plus... |
Premier Consul
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Et voila une version plus élaborée sans doute remixée par un fan génial...
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Premier Consul
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Encore avec de nouveaux arrangements... Internet est une drogue dure , habité par des entités maléfiques... Sachez vous en protéger , et prenez cet outil pour un outil et rien de plus... |
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