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Après 2008, août 2011 : « Le retour de la crise »
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Mar 6 Sep 2011 23:03
Message Re: Après 2008 : « Le retour de la crise »
Sur France‑3, dans l’émission Ce Soir ou Jamais, je viens d’entendre une info d’actualité que je viens de vérifier.

Incroyable. Un chef de gouvernement Islandais se retrouve avec un procès sur le dos et risque 2 ans de prison, pour son rôle dans la crise de 2008 en Island. L’accusation lui reproche son laxisme et sa complaisance envers les organismes financiers, dont les banques.

Apparemment, le site Arrêt Sur Image, en avait parlé hier : Crise : procès ex-Premier ministre islandais.

Question : est‑il le seul à être condamnable pour ces mêmes motifs ? Que cette personne soit condamné pour ces motifs pendant que des milliers n’ont rien fait de différent, ressemble à une blague. Vous imaginez le nombre de gens qui ont fait exactement la même chose ? Parmi les politiciens, les patrons, les banquiers ?

Je ne suis pas contre ce procès, mais je me demande de qui on se moque en condamnant une seule personne. D’ailleurs ce Geir Haarde (c’est son nom) tente lui même de se défendre en rappelant qu’il n’est pas le seul responsable de la crise de 2008… et on s’en doute !


Petite anecdote, dans la même émission, Ce Soir ou Jamais, il a été fait référence à une frénésie d’achat en 2011 chez les plus riches, et au fait que le marché du luxe se porte lui très bien (allusion au fait que les plus pauvres sont maintenant plus pauvres, mais que les plus riches se sont enrichi, depuis la crise de 2008).

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Sam 10 Sep 2011 21:30
Message Re: Après 2008 : « Le retour de la crise »
.
Scoop : un pays peut refuser de payer ses dettes aux banques et détenteurs de bons internationaux

Plus en arrière dans ce sujet, j'ai émis l'idée que les dettes sont illégitimes. Ce n'est pas le sujet ici, mais il en est proche : un pays peut refuser de payer ses dettes à ses créanciers, qui sont souvent des banques et des détenteurs de titres.

Mamadou Sarr et Éric Toussaint en témoigne.

Éric Toussaint est président du Comité pour l’annulation de la dette du Tiers monde. Mamadou Sarr est directeur administratif et financier (apparemment dans un domaine lié à la santé).

Source : C’est parfaitement possible pour un pays de refuser de payer sa dette (-www.mondialisation.ca)

C’est possible, et c’est bénéfique à la santé du pays et de la population. Santé économique, et niveau de vie. Si ça ne se sait pas, c’est parce que les organismes financiers ne veulent pas que ça se sache. Si ce sont des pays plutôt pauvres, mais avec cependant des dettes astronomiques, qui ont osé aller jusque là, c’est probablement parce qu’ils n’avaient pas d’autres issues, ce qui leur a donné la volonté de creuser pour trouver des sorties. Les pays comme la france, l’Espagne ou la Grèce, soit peut‑être n’osent pas ou alors ont des décideurs mal informés.

L’erreur est peut-être aussi dans la population, qui ne pense pas à l’exiger de ses décideurs, confondant peut être leurs situations personnelles avec celles des états. Mais certaines lois qui sont imposées par les états à leurs citoyens, pour leurs presser le citron avec le soutiens des « je pense pas, j’obéis » (police et compagnie), ces lois, n’existent pas pour les états. Et il y a probablement peu de chance qu’un pays aillent en bombarder un autres, comme un pays met ces citoyens à la rue, parce que les populations de ces pays qui deviendraient agresseurs pour des histoires de dettes, ne l’accepteraient probablement pas.

Chez les gens un peu mieux informés, c’est la crainte du chaos économique et des rétorsions économiques qui paralysent. Mais les jeux des interdépendances économiques, rendent ces rétorsions peut susceptibles d’être mises en œuvre. Si vous en doutez, pensez à la relation entre la Chine et les États-Unis, qui jouent à « je te tiens, tu me tiens, par la barbichette », sans qu’aucun des d’eux n’ose s’aventurer à faire la mariole, trop conscients qu’ils sont de leurs interdépendances.

Je cite.

Interview de Éric Toussaint, dans le précédent lien a écrit : 
Equateur, Argentine, Paraguay. Voilà autant de pays qui ont refusé de payer leurs dettes à la Banque mondiale, au Fmi, au Club de Paris et aux banquiers. C’est le Belge Eric Toussaint, le président du Comité pour l’annulation de la dette du Tiers monde (Cadtm) qui l’a révélé, hier, au cours d’une conférence de presse à l’Ucad dans le cadre du Forum social mondial. ‘Si je vous donne tous ces exemples, c’est pour vous montrer que c’est parfaitement possible pour un pays de refuser de payer sa dette. Et que contrairement à ce qu’on fait passer comme message, cela ne produit pas le chaos. L’Argentine connaît un taux de croissance de plus de 8 % depuis 2003. L’Equateur connaît un taux de croissance de 3 à 4 %. Ces pays n’ont pas connu le chaos. Bien au contraire, ils ont enregistré une amélioration des salaires, des pensions et des conditions de vie des populations’, soutient Eric Toussaint qui a participé à l’audit de la dette de ces pays.

D’autres exemples sont donnés. Pour en prendre connaissance, lisez l’article dans son entier.

Ce que l’on ne vous dit pas…
Interview de Éric Toussaint, dans le précédent lien a écrit : 
Eric Toussaint révèle que ‘l’Equateur, et vous n’en avez pas entendu parler, a expulsé le représentant permanent de la Banque mondiale. Parce que la Banque mondiale ne veut pas qu’on sache qu’on peut expulser ses représentants. L’Equateur a mis dehors le Fmi qui avait ses locaux au sein de la banque centrale. […] Il n’y a aucun journaliste qui a entendu parler de cela [il parle du refus de l’Argentine de payer sa dette]. Parce que le Club de Paris ne veut pas qu’on sache ailleurs dans le monde qu’on peut refuser de le payer. Le Club de Paris ne dit rien et fait tout pour que cela ne se sache pas. […] Avant de souligner qu’il donne cet exemple, pour qu’on sache qu’il y a d’autres sources d’inspiration pour d’autres gouvernements. Les gouvernements sous la pression des mouvements sociaux doivent lancer des audits de la dette.

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Sam 10 Sep 2011 21:54
Message Re: Après 2008 : « Le retour de la crise »
Hibou a écrit : 
Giscard encore, et Pompidou (ils sont les deux instigateurs de la loi dont il est question)

[ video ]

Je rapporte les sous-titre :

Les sous-titres de la vidéo a écrit : 
[…]
Le 3 janvier 1973.

Dans la loi portant sur la réforme des statuts de la Banque de France, nous trouvons en particulier cet Article 25, très court, qui bloque toute possibilité d’avance au Trésor :

« Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets l’escompte de la Banque de France ».

Traduction :

La loi (n°73-7) interdit à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnant la France à se tourner vers le banques privées et à payer des intérêts.

Cette décision correspond à une privatisation de l’argent et ramène la Nation au même range que n’importe lequel de ses citoyens.

La dette publique trouve son origine précisément là.
[…]


Cette lois de 1973, en france, dont tous les pays occidentaux ont un équivalent, qui obligent les états à s'endetter, a même été confirmée par un des traités de la Communauté Européenne, dont on a « étrangement » jamais entendu parler dans les médias.

C’est dans le traité de Lisbonne en 1992.

Source : Pourquoi la dette de la France ne sera jamais remboursée (aleth.over-blog.com)
Le lien précédent a écrit : 
Cet article - datant de 1992, devenu l'article 123 du Traité de Lisbonne - stipule notamment que les Etats membres de la Communauté Européenne n'ont plus le droit d'emprunter auprès de leur banque centrale à taux 0, ce qui par conséquent les rend dépendants des banques, institutions financières privées. Auparavant, les prêts accordés aux nations concernées n'étaient pas assujettis à l'intérêt, seul le montant net de l'emprunt était remboursé. Puis la nation seule se suffisait.

Exactement la même chose que la lois de Giscard/Pompidou en 1973. Au lieu d’y remédier, la CEE l'a confirmé à son niveau et à son échelle, en 1992.

Et ça nous joue le coup des étonnés qu’on connaisse des crises à répétition, alors que les conditions de ces crises ont été mise en place, volontairement.

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Dim 11 Sep 2011 00:55
Message Re: Après 2008 : « Le retour de la crise »
Le même lien que dans le précédent message

Le précédent lien a écrit : 
pour information la dette actuelle de la France correspond grosso modo à la somme totale des intérêts qu’elle doit rembourser aux institutions financières privées depuis 1973

Mais je ne sais pas si les sources qu’ils ont utilisé sont les mêmes que celle utilisées dans ce sujet ou pas. Si ce sont les mêmes sources, alors la confirmation par ce document n'est pas valide.

Et quelle surprise, ce serait Giscard encore qui serait à l’origine de ce traité de Lisbonne. Ça expliquerait les similitudes entre les deux.
Le lien précédent a écrit : 
En aparté le Traité de Lisbonne, ou autrement dit la Constitution Européenne remixée - rejetée trois fois par les très rares pays ayant eu l'opportunité de donner leur opinion, une sorte de sondage en quelque sorte - est le "bébé" de Valéry Giscard d'Estaing.


Et toujours les interrogations sur le silence
Le lien précédent a écrit : 
En France, durant des décennies, quel gouvernement a-t-il osé aborder cette affaire de près ou de loin ? Aucun ! Tous complices ! Et les médias avec...

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Ven 16 Sep 2011 19:48
Message Re: Après 2008 : « Le retour de la crise »
C’est anecdotique dans le sens où ça n’apporte rien à la compréhension du problème de fond, mais ce fait divers, c’est difficile de ne pas le relever, tant il est ironique.

Cette seconde crise, d’août 2011, ressemble encore plus à celle de 2008, depuis l’arrestation d’un trader anglais dont il a été annoncé hier, qu’il serait à la source d’une perte de 1.5 milliards d’€ à la banque UBS.

Voir à ce sujet : Fraude à UBS : le trader londonien inculpé (lemonde.fr)

Par son acte, en plus des pertes qu’il a produit, il précipite une restructuration et des licenciements dans cette banque.

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Jeu 27 Oct 2011 11:46
Message Re: Après 2008 : « Le retour de la crise »
Retour sur un sujet précédemment abordé dans ce fil : l’endettement rendu obligatoire par la lois (en 1973 pour la france), la dette publique auto-alimentée.

Cette vidéo reprend plusieurs points déjà abordés ici de manière disparate. Voir ces points dans un tout peut être pédagogique, et les voir en vidéo peut changer de la lecture.

Résumé : le reportage présente le principe de la monnaie fiduciaire (la monnaie papier et la monnaie or par exemple), puis le principe de la monnaie scripturale (l’argent virtuel fabriqué par les banques non-étatiques), puis la différence entre les deux. Elle explique ensuite les conséquences de la loi de 1973 en france (d’autres lois équivalentes ont été voté à d’autres dates dans tous les pays riches du monde) et du traité de Lisbonne en Europe sur l’économie des pays, et explique comment alors que les états n'ont pas le droit de se prêter à eux même, ils sont pourtant obligé d’avancer les fond propres aux banques commerciales qui les endettent pourtant (« je te vole, et pour me remercier tu doit m’entretenir », telle est la devise des banques commerciales).

La conclusion essentielle de ce reportage est celle-ci : si les pays sont endettés, ce n’est pas parce qu’ils dépensent trop pour la société et les service publique, non, mais leur dette presque en totalité dut aux intérêts de dette précédente. Les intérêts des dettes d’hier ont fait les dette d’aujourd'hui, et les intérêt des dettes d’aujourd'hui, font les dettes de demain, et ainsi de suite, dans un cycle inflationniste permanent.

Et de mêmes que l’ont fait croire à la population que le chômage est dut à la fainéantise des chômeurs, ont fait croire que la dette est dut à un excès de dépense.

Durée de 14 minutes. Remarque : ne vous faites aucune illusion, vous ne pourrez même pas utiliser ce que vous y apprendrez pour voter en 2012, parce que aucun candidat aux élections n’aborde, ni n’abordera cette question.


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Jeu 27 Oct 2011 15:15
Message Re: Après 2008 : « Le retour de la crise »
Je ne le savais pas, en 2008, l’émission Arrêt sur Image (qui n’existe maintenant plus, elle faisait probablement trop se poser des questions aux gens, ce qui peut être dangereux), avait fait un numéro consacré aux film pédagogique, l’Argent Dette (posté dans un précédent message de ce fil ou ailleurs sur le forum).

Ça patauge et ça bafouille quand ça doit s’expliquer, c’est le moins qu’on puisse dire. Titre original de l’extrait tel que posté sur YouTube : « Le système bancaire, La plus grande arnaque dans toute l’histoire de l’humanité ». J’essaie d’en trouver une autre version, sans les coupures et les commentaires incrustés, parce que là c’est désagréable de suivre dans ces conditions, mais faute de mieux….

Accrochez-vous, d’après un défenseur des banques sur le plateau : les banquiers c’est pas de leur faute s’ils fabriquent de l’argent qui ne correspond à rien et qu’ils prêtent de l’argent qui n’existe pas en demandant pourtant aux gens de retrouver ensuite cet argent pour le leur rembourser (de l’argent qui n’a jamais existé!), parce que les pauvres banquiers, ils n'ont pas tout de suite compris ce qu’ils faisaient ! C’est sûrement pour ça qu’ils continuent après avoir compris alors ? Ben ça fait juste 150 ans que ça dure au minimum… ils sont long à la détente les experts. Quelques minutes plus tard, on entend dire toujours à la défense des banques, que être endetté, c’est pas si désagréable que ça !

Extrait de 14 minutes.




Sûr que ça peut prier pour que les populations de légumes restent toujours des légumes.

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Jeu 27 Oct 2011 18:50
Message Re: Après 2008 : « Le retour de la crise »
Je re-poste telle-quelle ici, une réponse postée sur un autre forum.

Hibou57 a écrit : 
Sputnick a écrit : 
Ok, il s'agit le la loi Pompidou-Giscard alias loi Rothschild

Oui, c’est bien ça, la loi du 3 janvier 1973. Puisque tu donne un lien vers Wikipédia, allons y pour les citer eux

Wikipédia a écrit : 
loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, et parfois, péjorativement, loi Rothschild […] L'article 25 interdit en effet au Trésor Public d'emprunter directement à la Banque de France à un taux d'intérêt faible ou nul […] Les gouvernements français devront dès lors trouver d'autres sources de financement, principalement en empruntant à des taux d'intérêts plus élevés aux banques privées […] En 1973, Valéry Giscard d'Estaing met en place l'Emprunt Giscard, emprunt national à un taux d'intérêt de 7% qui sera particulièrement coûteux pour la France, puisque pour 7,5 milliards de francs emprunté pour 15 ans, l'État dut rembourser (en intérêts et capital) plus de 90 milliards de francs.

90 milliards - 7.5 milliards = 82,5 milliards de pertes (*), rien que pour cet emprunt, et 82.5 / 7.5 = 11 fois la somme empruntée. Et encore, il ne s'agit que d’un emprunt sur 15 ans ! Et on est pas en 1988, on est en 2011.

(*) par rapport à ce qu’il en aurait été, si comme avant 1973, l’état avait put gérer lui même son budget au lieu de se soumettre aux banques privées.


On peut encore cité ça :
Wikipédia a écrit : 
En octobre 2010, Alain Colbert, du Parti de gauche, écrivait: La France a payé, depuis 1980, 1176 milliards d'euros d'intérêts. Sa dette actuelle s'élève à 1149 milliards d'euros. 1176 - 1149 = 27. Si la France se prêtait à elle-même, au lieu d'une dette abyssale, elle se retrouverait avec 27 milliards d'excédents.

Conclusion : Non, l’état ne dépense pas trop pour son fonctionnement, mais par contre il alimente gratuitement les banques et saigne toute une population pour enrichir des gens déjà très riches, pendant qu’il traite les chômeurs de fainéants, et cela depuis 38 ans, et ça coute cher ! Entretenir des milliardaires, coute très cher, bien plus cher que d’offrir l’asile à des immigrés ou des logement à des sans‑abris !

Wikipédia confirme la conclusion déjà citée ici, que en réalité, si l’état et tout le peuple français n’avait pas grassement entretenu les banquiers en leur offrant à titre gracieux, des salaires pouvant aller jusqu'à plusieurs millions d’euro par mois, on serait en réalité en excédant de 27 milliards.

L’état s’endette, sème le chômage et la précarité, pour offrir des salaires de plusieurs millions d’euros mensuels à quelques personnes. Et pour camoufler tout ce merdier, les parties politiques, autant de droite que de gauche, depuis 40 ans, inventent des coupables, qui sont les chômeurs, les étrangers, les musulmans, etc, etc.

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Jeu 27 Oct 2011 20:34
Message Re: Après 2008 : « Le retour de la crise »
Démonstration que l’endettement n’est pas une fatalité ni dut à une mauvaises gestion ni à des dépenses de bon fonctionnement de la société, qui couteraient trop cher et seraient des utopies qu’il faudrait abandonner, mais que la dette qui enfle et qui enfle, n’est dut à rien d’autres qu’à la dette elle même.

En rouge, la dette réelle, qui est en baisse permanente (en moyenne), et en noir, oh surprise, une courbe qui n’arrête pas de monter pendant que la rouge, elle, descend; la courbe en noir, c’est la dette avec les intérêts qui s’accumulent.

Bref, on ne fait que s’endetter pour payer les intérêts des dettes passées, ce qui crée la dette de demain, dont on remboursera les intérêt en empruntant, et ainsi‑de‑suite.

Que l’on fasse une croix sur les intérêts des dettes, que l’état remette à sa place les banques privée pour remettre en avant la banque de l’état lui même, et on passe de la courbe noire à la courbe rouge.

Comment expliquer que ce cirque depuis si longtemps alors ? Réponse à mon avis : l’ignorance, et aussi la normalisation de ce qui n’est pas normal (manque de conscience, passivité, j’m’en foutisme, etc), satisfaction des gens à se trouver dans une configuration qui leur fait toujours voir quelqu'un en dessous d’eux et se satisfaire donc de la situation. À moins que vous ne voyiez autre chose ? D’autres raisons ?

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Image : La dette publique est plombée par des intérêts illégitimes
L’article dont est issue cette image, reprend en fait les mêmes arguments qu’un autre article nommé « Pourquoi la france n’aura jamais fini de payer sa dette », posté précédemment. Ça fait comprendre le sens de l’expression « dette illégitime ».

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Dim 8 Jan 2012 07:48
Message Re: Après 2008, 2011 : « Le retour de la crise »
Pas à propos de la crise au sens large ou de la dette mondiale, mais à propos de la dette française seulement. Un article se plain du cout de fonctionnement des administrations, qui aurait augmenté sans améliorer l’efficacité des administrations. Ce serait la conséquence de deux réformes depuis 2001. Une des causes serait un fiasco lors de la tentative d’informatiser les administration (ce n’est pas l’informatisation en elle‑même qui est mise en cause, mais les choix qui ont été fait avec elle).

Dette française : l'incompétence des dirigeants politiques sur la sellette (polemia.com).

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