Auteur | Message |
---|---|
Administrateur
![]() |
Je me demande si le poids d’une graine est un indicateur fiable de sa viabilité.
Je viens de vanner des graines (à l’intérieur, il y a des déchets partout par terre ![]() Des gens qui passent et lisent ceci ont l’habitude de vanner des graines ? Si oui, vous arrêtez à quel moment ? |
Administrateur
![]() |
Pour récupérer les graines d’ombellifère, mieux vaut tapoter l’ombelle plutôt que les émietter, parce que ça casse les petites ailettes. Il ne faut pas les vanner, excepter légèrement et pas trop longtemps, juste pour retirer quelques ailettes cassées ne portant pas de graines.
Les graines de guimauve, c’est compliqué. Il ne semble pas y avoir beaucoup de graines dans les fruits. Certaines sont tellement légères qu’elles partent au vannage, elles n’ont pas toutes la même taille, certaines sont retenues par un tamis moyen tandis que d’autres passent au travers. Pour finir, elles n’ont pas toutes la même couleur même si la plupart sont bien noires. Les graines de bourse à pasteur sont très fines, encore plus fines que les graines de stellaire. Mais elles sont denses et se nettoient bien par vannage. Les graines de stellaire ont une taille moyenne comparée aux graines d’autres plantes : pas les plus grosses, pas les plus petites, même si petites. Elles ont une couleur brun orangé, un peu la même que la bourse à pasteur. Elles se nettoient bien par vannage. Le tamisage est souvent une étape intermédiaire nécessaire avant de vanner. |
Administrateur
![]() |
Les graines de carotte sauvage, c’est infernal. Elles sont petites et s’agrippe. Je ne peux pas conseiller de méthode, le tamisage et le vannage sont sans effet probant.
Le plantain lancéolé, en plus de faire des épis, fait une sorte de son comme les céréales. Les graines de lavande de Russie sont noires, minuscules et légères. Elles sont difficile à vanner à cause de leur légèreté. Les graines de mauve sylvestre sont nettement plus grosses que les graines de guimauve, alors que c’est la même famille et que le fruit a la même forme. Elles sont tellement grosse que j’ai tamisé à la passoire, le plus gros tamis étant trop petit. Les graines ont une couleur brun clair qui les fait ressembler à de tout petits cailloux. |
Administrateur
![]() |
Étrange … en battant des têtes bette séchées, j’ai vu des petites graines noires en quantité non‑négligeable, mais la graine des bettes, à l’intérieur de l’ailette ronde, ne ressemble pas à ça.
J’ignore si ce sont des graines immatures ou si ce sont des graines parasites arrivées là comme ça. Je n’ai conservé que les ailettes rondes. |
Administrateur
![]() |
Une vidéo de 8 minutes sur les méthodes d’analyse des sols. C’est assez abordable, même s’il faut du matériel spécial, comme des tamis précis.
Les caractéristiques physiques du sol : la texture du sol — ST Web — 2017 |
Administrateur
![]() |
Les graines de bourrache sont étonnement difficiles à récupérer des fleurs séchées. C’est encore plus difficile que de séparer les graines de laiteron de leurs aigrettes.
À moins que ce ne soient des fleurs de bourrache, sans graines. |
Administrateur
![]() |
Hibou a écrit : […] C’est encore plus difficile que de séparer les graines de laiteron de leurs aigrettes. Pour ce type de graines, il faut utiliser une passoire (une passoire, pas une passette) posée dans un saladier, « émietter » les fleurs mûres dans la passoire, et normalement un bon nombre de graines (mais pas toutes) se détachent et passe par les trous de la passoire. Il faut encore vanner un peu ce qui tombe au fond du saladier comme des bout d’aigrette passent aussi. |
Administrateur
![]() |
Les graines de moutarde des champs ne semblent pas avoir toutes la même couleur. Certaines sont beige clair d’autre sont sombres quasiment noires, d’autres encore entre les deux.
Pour récupérer ses graines, ils torsader les siliques, ils se cassent, laisser tout ensemble, secouer dans une boite fermée, filtrer le tout au tamis et vanner. Avec d’autres brassicacées, comme le colza, on peut ouvrir les siliques un à un en longueur. Il y a une sorte de cloison à l’intérieur, qu’il faut encore délicatement retirée, normalement elle vient dans toute sa longueur. Les graines sont ensuite libre de tomber, il faut parfois gratter un peu pour faire tomber celles qui restent accrocher. |
Administrateur
![]() |
Les graines de trèfles me semblent quasiment impossibles à extraire de leur calice. Je crois qu’elles sont quatre par calice. Il faut peut‑être semer les calices. Ses graines sont toutes petites.
|
Administrateur
![]() |
Un film documentaire de vingt minutes, sur l’agriculture telle qu’elle était pratiquée avant qu’elle ne soit industrialisée et que ne survienne l’exode rural. Le film est accompagné d’un jolie petite musique qu’on entend lors de quelques passages.
On peut remarquer que les blés n’étaient pas fauchés avec une simple faux à fenaison : c’était une faux avec deux bras fins perpendiculaires au manche, rabattant les épis dans la direction du mouvement du fauchage. À un moment, on voit le labourage d’un champs avec deux chevaux. On peut remarquer comme la charrue s’enfonce beaucoup moins profondément qu’avec les charrues actuelles tirées au tracteur. C’est important, parce qu’il y a une polémique sur la labourage. La labourage n’est pas nécessairement mauvais, c’est surtout une question de profondeur. Il n’est mauvais que quand il est trop profond. Réalisé par Thierry Mauvignier, produit par Trèlys Production, Musique et prise de son de Michel Duponteil. En partenariat avec l’association « Le vieux cormenier » et l’association « Traits vienne ». Je cite pas la longue liste des figurants, juste parce que ce serait trop long. Les moissons d'autrefois — Trèlys Production — 2007 |