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Pour ma question, je crois que je viens d’avoir la réponse ailleurs : la matière organique est comme une réserve de nutriments minéraux, et cette réserve fournit des nutriments minéraux surtout quand il fait chaud.
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Les bactéries qui fixent l’azote chez les fabacées, sont du genre rhizobium.
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La pollution au phosphate souvent attribuée aux engrais artificiel, peut aussi être occasionnée par des engrais naturels, comme le fumier.
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Les brassicacées peuvent concentrer le phosphore du sol qui n’est pas assimilable par les autres plantes, et ainsi le rendre assimilable si on les met en composte ou si on les laisse se composter sur place.
Pour rappel, les brassicacées n’ont pas besoin de mycorhize pour assimiler les nutriments. Cette capacité à récupérer du phosphore non‑assimilable par les autres plantes, en est peut‑être une conséquence, et peut‑être que le même principe s’applique avec d’autres nutriments encore. Il y a donc deux plantes utiles à cultiver pour entretenir un sol : les fabacées et les brassicacées. Mais il ne fait pas espérer que le résultat soit immédiat, ça ne peut que prendre au minimum une année au moins. |
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Le potassium est facilement lessivable, c’est à dire qu’il risque d’être perdu si le composte est à la pluie, à moins de composter dans un bac à fond étanche, il est peut‑être préférable de protéger le composte de la pluie.
Dans les plantes, le potassium n’est présent que dans le milieux extra‑cellulaire et il est facilement soluble dans l’eau. Ça le rend facilement assimilable par les plantes, mais ça le rend aussi facile à perdre. Pour rappel, la consoude peut donner de bons apports en potassium et la pomme de terre est grande consommatrice de potassium. Les buglosses et la bourrache en contiennent beaucoup aussi, alors peut‑être peut‑on raisonnablement supposée que toutes les plantes de la famille des borraginacées en contiennent beaucoup. |
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Sur la composition des feuilles d’arbre, ce qui est utile pour savoir ce qu’on apporte à un composte : Le diagnostique foliaire (inist.fr) [PDF], M. Bonneau, 1988.
Je cherchais à le savoir, parce que les arbres et les arbustes, me semblent une bénédiction pour prévenir l’appauvrissement du sol en surface. Mais attention, les forêts aussi, ont besoin de nutriment, il faut leur en laisser : Laisser les éléments nutritifs en forêt après la récolte ou recycler ! (waldwissen.net), 2009‑2013. Cet article confirme indirectement une bonne teneur en calcium, magnésium, potassium et phosphore (par ordre d’importance) de la matière des arbres. Je savais que les feuilles de noisetier sont alcalinisante, mais comme la teneur des arbres en calcium est importante en général, je crois qu’on peut suspecter que toute les feuilles d’arbres sont alcalinisantes pour le sol. Voir aussi ce document sur la composition minérale de quelques plantes : Notes sur la composition minérale de quelques plantes cultivées aux Nouvelles‑Hébrides (ird.fr) [PDF], C. Verliere, 1973. |
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Hibou a écrit : Le potassium est facilement lessivable, […] L’azote aussi. |
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Pour savoir quoi apporter à un sol, il faut savoir ce qu’il manque. L’analyse chimique étant peu évidente et pour ne pas s’éloigner de la préoccupation première, le mieux est de faire un diagnostic de l’état de santé des plantes. Voici un document à ce propos : Les symptômes de carence en éléments nutritifs (kali.ch) [PDF].
Attention : l’excès d’éléments nutritifs peut être toxique pour une plante. |
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Questions à creuser …
Il existe des antagonismes entre les nutriments minéraux, certains rendant d’autres non‑assimilables par les plantes. Le calcium semble souvent impliqué. Il faudrait en savoir plus. Il faudrait aussi en savoir plus sur le rapport carbone / azote qui revient de temps en temps dans la littérature et sur la sélectivité ionique des plantes. |
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Dans les sols acides ou en voit d’acidification, les oligoéléments deviennent facilement soluble dans l’eau et sont donc sujets au lessivage autant qu’il devient plus disponible.
Le molybdène est une exception, avec lui c’est l’inverse, il devient plus soluble dans les sols alcalins. |