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Auteur | Message |
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Administrateur
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Il semble que comme l’amarante, le millet jaune préfère les températures chaudes. Ces deux devraient plutôt être semés vers fin‑Avril.
Son port fait penser à celui du maïs, même si l’épis n’en a pas l’aspect. Le millet jaune est réputé résistant aux périodes de manque d’eau. Un récent test a conclut que cette céréale est potentiellement intéressante : Re: Les farines et céréales : propriétés et usages. J’ignore s’il est consommable ou bon sous sa forme non‑décortiquée. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Administrateur
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Hibou a écrit : Pour ameublir une terre argileuse (vraiment argileuse), il faut gratter, au lieu de bêcher. Au lendemain d’une journée de pluie, il est un peu plus facile de gratter, mais plus difficile de ratisser, ce sont des petits paquets plutôt que des gros grains ronds, qui se forment. Il peut être utile de faire un passage en grattant sans insister, en se déplaçant en largeur d’abord puis en avançant par bande. Si un andain se forme, il est constitué de blocs de terre assez gros ou de divers débris assez grands, pour ne pas passer entre les dents. Cet andain peut être évacué, la surface telle qu’elle est laissée est alors plus facile à travailler, surtout s’il a plut précédemment. Sinon, si la terre n’est pas trop humide, les gros paquets peuvent s’émousser à force d’être rouler par les mouvements de grattage et de ratissage ; mais émoussé seulement, pas toujours émiettés. Le grattage dans le sens perpendiculaire n’est pas accessoire, sinon les dents ont tendance à retomber dans les rayures déjà faites dans le sol. En grattant par carrés, il faut mordre sur les zones déjà faites jouxtant le carré, parce que les bords ont tendance à être grattés avec moins d’intensité que l’intérieur du carré. Et même en procédant ainsi, l’intérieur des carrés, peut rester plus ameubli que leurs bords. Ce n’est pas grave, il faut compter que le temps le rendra plus régulier. En prenant plus de temps pour plus insister sur le grattage, on peut aller au delà des 1 à 2 cm de couche meuble, précédemment rapportés. Il y a quand‑même une limite en pratique, à la profondeur de terre meuble pouvant être produite de cette manière, elle semble être d’environ 5 à 6 cm. C’est parce que quand on gratte alors qu’une couche de terre meuble a déjà formée, on gratte une couche compacte qui se trouve sous une couche meuble, qui est alors draguée en même temps qu’on gratte. Ceci fait qu’à partir d’une certaine épaisseur de terre meuble, on drague trop de terre en même temps qu’on gratte, alors ça devient peu praticable. Mais localement, ça ne devrait pas empêcher d’aller plus profond. Il devrait être possible de dégager un sillon en rabattant le terre meuble sur les deux bords, d’exposer la couche compacte qui se trouvait en dessous et de reprendre son grattage, cette fois sans draguer la couche meuble qui a été mise sur les côtés. Seulement, ça ne pourrait plus se faire avec un croc, le sillon devrait être trop large. Une griffe à trois dent au bout d’un long manche, serait plus indiquée. La couche meuble formée par grattage est étonnamment meuble, même plus que du limon ameubli par bêchage, parce que sa texture est plus stable (temps qu’elle n’est pas piétinée ou saturée d’eau), les grains roulent quasiment les uns contre les autres, sans se désagréger. Gratter ne fait pas qu’ameublir, ça casse aussi les fines racines dans la couche de surface. À cette occasion, on peut découvrir aussi des grosses racines pas loin de la surface, qui n’étaient pas apparentes comme racines courant au sol. Mais quand l’ameublissement est commencé, ce n’est plus le temps de les extraire, il faudrait refaire l’ameublissement à cet endroit et tout autour. Il faut juste se souvenir des emplacements, pour penser à extraire ces racines à un moment où ça gênera moins de le faire. De toutes manières, ça ne peut pas être parfait dès la première année. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Concernant l’utilisation du louchet, il n’avait pas été dit qu’il ne faut pas trop hésiter à faire levier avec, c’est conçu pour ça. Mais il faut quand‑même faire attention, au cas où la souche céderait d’un coup ou que le fer du louchet riperait.
Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Le salsifis est censé être bisannuel, pourtant il semble qu’il peut persister au moins trois ans s’il n’a pas fait de graines.
Dans un coin de terre argileuse, non ameublie, du salsifis avait été semé en 2019. Il n’avais pas poussé, parce que la terre était trop dure, trop à l’ombre et trop sèche. Après avoir levé, il avait rapidement dépérit. Vers fin‑Mars 2020, il était pourtant réapparut à partir des faibles pousses de 2019. Il avait alors un peu plus poussé, mais avait encore fini par dépérir vers Mai. En principe, il n’aurait plus dut revenir. Pourtant, il est encore réapparu vers fin‑Février de cette année 2021, au même endroit. Ces salsifis entament leur troisième année alors qu’ils sont censés être bisannuels. Peut‑être qu’ils vont plutôt revenir aussi longtemps qu’ils n’auront pas fait de graines. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Des ails qui avaient été plantées en Mars 2020, dans une terre limoneuse et dans une terre argileuse non‑ameublie, avaient mal poussé, n’avaient quasiment pas fait de bulbe. Ces ails avaient été laissées en place. Après le gel de début Février, ces ails faisaient voir des pousses semblant mieux parties que celles de l’année dernière.
Peut‑être faudrait‑il planter les ails en hiver ou à la fin de l’automne. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Hibou a écrit :
Et cette nuit, de 3h à 8h environ, il a gelé jusqu’à presque -2 ℃. En principe, les plantules d’avoine résistent j’usqu’à -2 ℃, mais pour les germes ? Et pour l’orge ? Réponse à attendre avec inquiétude, dans dix à quinze jours … Peut‑être que les semis de printemps devraient être faits à la fin de la première semaine de Mars plutôt que dans la dernière semaine de Février. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Hibou a écrit :
Par des oiseaux au moins, des mésanges, celles qui sont jaunes sur le devant, les mésanges charbonnières. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Ce qui est rapporté là, pose une question qui n’a pas de réponse pour le moment.
En récoltant des carottes Katrin de l’année dernière et conservées en place pour être gardées comme porte graines, a été constaté deux anomalies. Une carotte avait la forme habituelle des Katrin, c’est à dire conique, mais était blanche avec juste deux traits de couleur rouge un peu violacée vers le haut de la racine. Une autre carotte avait une racine entièrement blanche, sans aucune autre couleur et n’était pas de la forme des Katrin, elle était fourchue et avait plus l’aspect d’une racine de carotte sauvage, en plus épaisse et moins dure. Quelques carottes sauvages avaient été semées à côté, mais peu entretenues, elles n’avaient presque rien donné. Sont‑ce de ces graines de carotte sauvage, déplacées et qui ont poussé ailleurs que là où c’était prévu et qui ont donné des racines de cet aspect parce que correctement entretenue ? Ou sont‑ce des Katrin qui ont poussé en exprimant des traits des carottes sauvages ? Pour répondre à cette question, ces deux carottes seront transplantées loin des autres, pour qu’il n’y ait pas de pollinisation croisée. Les graines qui en seront issues, seront semées à part des autres, l’année prochaine. Le résultat devrait aider à trouver une réponse à la question. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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En parlant de portes graines, avec certaines espèces, il faut tenir compte de la possibilité d’une pollinisation croisée ou pas entre plusieurs variétés, s’il y en a plusieurs. Quand cette pollinisation croisée est possible, il faut choisir une seule variété comme porte graine ; c’est le cas avec les carottes par exemple. Quand la pollinisation croisée est très peu probable, seulement là il est possible d’avoir simultanément des portes graines pour plusieurs variétés ; c’est le cas avec les haricots par exemple.
Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Hibou a écrit : […] Si la couche meuble est déjà un peu épaisse, le dragage qui accompagne le grattage, prend la forme d’une vague ; c’est pourquoi ça devient moins praticable. Pour éviter cette vague nettement plus haute que l’épaisseur de terre meuble, il faudrait aller tellement lentement que ça ne vaut pas le coût. Cette vague peut être aussi haute que la longueur des dents du croc, alors que la couche meuble ne fait que quelques centimètres d’épaisseur, même sans aller artificiellement vite, à vitesse normale. Gratter un sol argileux, est plus fatiguant pour le dos que bêcher un sol limoneux, mais c’est peut‑être différent par la suite, quand il a déjà été ameublit. Je ne saurais pas expliquer pourquoi c’est plus fatiguant pour le dos que de bêcher (c’est contre‑intuitif), mais ça peut être limité en faisant attention au mouvement. Ça n’avait pas été précisé, mais pour le mouvement en avant et en arrière, du croc, devrait se faire avec un grand pas en avant et en arrière. Après un certain temps, on peut se laisser aller à spontanément en faire l’économie, à ne pas faire ce grand pas, à faire le mouvement en pivotant. C’est justement ce qu’il ne faut pas faire, ça fatigue le dos encore plus vite, surtout du côté opposé à celui duquel est tenu le croc. En fait, il n’y a même pas vraiment à se forcer pour s’en souvenir, si une douleur modérée (si c’est plus, mieux vaut arrêter) se fait sentir en bas du dos de ce côté là, on y repense tout de suite ; mieux vaut le savoir avant quand‑même. Peut‑être qu’une herse serait moins fatiguante, si elle était assez petite pour être maniable. L’espace entre les dents pourrait être le même que sur le croc, soit 7 cm. Les dents ont un diamètre de 1 cm (diamètre, pas rayon). Il a été tenté d’utiliser le croc comme une herse, mais ce n’était pas convaincant. Un temps, un rouleau aérateur de gazon avait été envisagé, mais je ne crois pas qu’il émietterait. Ou alors peut‑être une variante avec des dents courbées, pas droites. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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