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Hibou a écrit : 
Risque de gels nocturnes ou matinaux, à -2 ℃, Vendredi et Samedi prochain (19 et 20 Mars 2021), au moins dans le nord‑est de la france.

Le risque de gel s’étend à mesure que les prévisions se précisent : du Jeudi 18 Mars au Dimanche 21 Mars. Il y a même des risques de chutes de neige, pas seulement en montagne, en plaine aussi.
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À l’emplacement d’un premier test de culture en 2019 sur une terre argileuse et bien trop à l’ombre, avait été semé un bout de ligne d’ail des vignes. Rien n’avait poussé excepté quelques rares minuscules pousses qui avaient vite dépérit et je n’avais rien remarqué en 2020 ou l’avait manqué. Ce bout de ligne se montre seulement maintenant en Mars 2021.

Elle n’a pas l’air à l’aise dans cette terre argileuse et compacte, mais ça montre qu’il peut falloir laisser passer deux années après un semis d’ail des vignes, avant de la voir vraiment apparaître.

L’observation de cette pousse tardive, s’ajoute à celle précédente à propos de salsifis, d’ailleurs tout proches.
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Hibou a écrit : 
Des ails qui avaient été plantées en Mars 2020, dans une terre limoneuse et dans une terre argileuse non‑ameublie, avaient mal poussé, n’avaient quasiment pas fait de bulbe. Ces ails avaient été laissées en place. Après le gel de début Février, ces ails faisaient voir des pousses semblant mieux parties que celles de l’année dernière.

Peut‑être faudrait‑il planter les ails en hiver ou à la fin de l’automne.

C’était le 5 Mars. Douze jours après, elle a apparemment continué à pousser au moins un peu, malgré le temps froid.

Celles du sol argileux, poussent quand‑même nettement moins bien que celles du sol limoneux.

Sans avoir put le vérifier en pratique, il est généralement dit que l’ail préfère être en pleine lumière et n’aime pas l’ombre. Ça ne doit pas être trop rapidement compris comme signifiant qu’elle aime la chaleur.

Elle supporte le froid, préfère une exposition lumineuse (à vérifier) et une terre meuble.

Normalement le poireau et l’oignon ont les mêmes préférences que l’ail. Leurs préférences sont différentes de celle de la ciboulette ou de l’ail des vignes, qui préfèrent les expositions ombragées mais pas totalement.
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Hibou a écrit : 
[…]

Dans la surface semés sur argile le 10 Mars, il n’y a pas de signe apparent de formation d’un croûte de battance, le gros grain de l’ameublissement en surface, se tient bien. C’est peut‑être un avantage d’une terre argileuse : elle ne fait pas de croûte de battance. Évidemment, elle ne peut garder son grain que si elle n’est pas piétinée et/ou que le sol n’est pas gorgé d’eau au point qu’elle ruisselle en surface.

[…]

Cinq jours après et avec des pluie quotidienne, la grain du sol commence quand‑même à s’émousser ; il n’est pas totalement stable, mais il résiste jusque là. Comparé au sol environnant, dont la surface n’a pas été ameublie, il semble mieux se comporter face à l’eau. Sur la surface non‑ameublie, quelques petites flacs ont tendance à se former, mais pas sur la surface ameublie.

Il est peut‑être possible qu’un ameublissement, même superficiel, puisse rendre un sol moins hydromorphe. Mais pour que ça fonctionne sur le long terme, il faut stabiliser le grain, ce qui est espéré des futurs ajouts de matière organique en fines miettes.
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La mauve royale lève étonnamment rapidement.

Plusieurs semis de sécurité ont été fait en plaquettes en intérieur et à 16 ℃ jour et nuit . Sans surprise, l’ail des vignes a commencé à germer rapidement, au bout de 3 jours. Avec surprise, les plus hauts germes avec deux feuilles initiales presque prêtes à s’ouvrir, sont ceux de la mauve royale, apparus au bout de 4 jours. C’est plus rapide encore que l’ail tout‑court qui ne présente qu’une seule sortie de radicelles.

Cette note est seulement pour relever la surprise qu’est cette observation ; un rapport plus détaillé des temps de levées pour les 28 espèces semées en plaquettes, viendra le moment venu.
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Le semis d’avoine et d’orge sur la terre limoneuse, semble vraiment commencer à lever. Les minuscules pousses sont assez nombreuses et assez réparties pour le conclure. Ça reste quand‑même encore discret, mais bien moins qu’il y a cinq jours, où seulement quelques rares minuscules pousses étaient visibles.

L’orge nue semble lever au même rythme que l’avoine, alors que l’orge vêtue de l’année dernière avait levé et poussé plus vite que l’avoine.

Pour l’avoine, avec un semis pourtant fait à la même date qu’en 2019, pour l’instant la levée a au moins deux semaines de retard cette année par rapport à 2019. Comme le développement de l’ail des ours autant de retard, ça peut être mis au compte des basses températures.

Sur le limon, difficile de dire si les petites gelées nocturnes qui se poursuivent depuis quelques jours (-1 ℃, peut‑être une seule fois -2 ℃), ont eu un mauvais effet ou pas. Sur l’argile, il semble que oui. Il y a cinq jours, des germes étaient visibles en surface, ils ne le sont plus. Si contrairement aux petites pousses, les germes ne résistant pas au gel même faible, peut‑être que sur le limon la densité sera plus faible qu’elle n’aurait dut l’être, mais la profondeur d’enfouissement étant plus importante dans le limon que dans l’argile, c’est difficile à affirmer.

Sur le limon, il y a peut‑être des signes de levé du trèfle, mais sans certitude, faute d’en avoir déjà vu avant au stade deux feuilles.
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Le cresson qui avait souffert du gel, s’en est bien remis.
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Les températures s’annoncent moins hivernales à partir d’aujourd’hui, c’est enfin la vraie sortie de l’hiver.
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En plus de la barbarée qu’il faut prendre garde à gérer tellement elle peut étouffer les autres cultures, il faut peut‑être gérer aussi l’alliaire, qui semble se resemer assez bien. Même si on la trouve plutôt en bordure de bois, de haies ou au pied des haut talus, elle semble s’accommoder d’une exposition en plein soleil aussi.

Comme elle est précoce, elle pourrait étouffer des céréales de printemps aussi sûrement que le fait la barbarée. Elle est même actuellement plus haute que la barbarée, mais couvre moins le raz du sol, ses feuilles étant un peu plus hautes, ne formant pas de rosace plaquée au sol.

Ça pourrait être un autre intérêt des semis de céréales en automne plutôt qu’au printemps : donner de l’avance aux céréales sur ces plantes qui lèvent tôt au printemps, assez d’avance pour être au minimum un peu plus hautes.

Si de l’alliaire est délibérément semée, il semble qu’il est préférable de la semer en automne, tellement elle se plait bien à la sortie de l’hiver, alors qu’il a pourtant gelée fort en fin d’hiver.
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À l’occasion du premier arrosage de l’année (sur divers semis fait aujourd’hui), a été testée une rampe d’arrosage. Elle est de la marque EDA, un modèle unique et c’est même quasiment le seul modèle tout‑court de rampe d’arrosage, qu’il soit facile de trouver.

Une rampe d’arrosage est différente d’une pomme d’arrosage, elle est allongée, sous forme de deux bras s’étendant l’un vers la droite, l’autre vers la gauche. Au bout de chaque bras, un bouchon peut être retirer, pour nettoyer l’intérieur, au cas où des débris ou de la terre l’obturerait.

J’y avais pensé pour arroser les lignes, une pomme d’arrosage arrosant trop à côté. L’idée était moins d’eau en bordure de ligne pour éviter d’arroser les adventices et plus d’eau sur la ligne au bénéfice des semis.

Pour les lignes, ça convient bien, en effet. Mais l’écoulement n’est pas régulier sur toute la longueur de la rampe. L’écoulement est faible au milieux, ce qui ne dérange pas pour arroser une ligne, mais ne convient pas pour arroser une surface, comme alors se forment des bandes bien arrosées et d’autres qui ne le sont presque pas.

Les perforations de la rampe me semblent trop grosses, j’espérais une pluie plus fine. Je crains que ça ne bouscule trop les pousses quand elles seront levées, mais il est encore trop tôt pour le dire. — Édit — Finalement non, ça ne bouscule pas trop les pousses — Fin édit —
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