Jardinage : supports de culture et cultures

Voir aussi le message « Re: Plantes sauvages comestibles ».

Je me demandes si quand on fait pousser des pois et des haricots jusqu’à maturité, c’est à dire jusqu’à la récolte des gousses, si le reste de la plante contient encore beaucoup d’azote.

Il est souvent dit (je le tiens pour vrai à priori) que les végétaux contiennent bien plus d’azote et de sucres (au sens large) que les végétaux qui ont fleurit ou fait des graines, mais je crois avoir compris que c’est variable selon les espèces.

L’herbe coupée, en tas, se tasse beaucoup et rapidement. De plus, un début de fermentation se fait sentir en deux jours à peine.

Hier, j’ai voulu ramené quelques derniers sacs d’herbes avant les pluies et les gels. J’ai eu la surprise de voir le tas, que j’avais couvert d’une bâche, être environ trois fois moins haut que je ne l’avais laissé. Quelques secondes, j’ai cru que des animaux étaient venus faire un festin d’herbe sous la bâche, mais je ne voyais rien de particulier pouvant le laisser penser.

En fait, l’herbe s’est compacté toute‑seule sous le poids d’à peine deux petits rondins de bois posés sur la bâche pour la tenir.

Je crois avoir senti l’odeur d’un début de fermentation de l’herbe, aussi, malgré que le temps est froid.

Sur la contrainte de la contraction de l’approvisionnement énergétique à laquelle l’agriculture de demain devra s’adapter :

La contraction énergétique — AgroParisTech, JM Jancovici — 2019

Il parle en fait plus de la crise de l’énergie que de l’adaptation de l’agriculture à cette crise. Ce n’est pas la meilleure vidéo. Il fait référence à des choses qu’il a dite précédemment à ce même AgroParisTech ; je chercherai les vidéos correspondantes, plus tard.

Désolé pour la petite erreur avec la vidéo.

Je crois que c’est plutôt celle‑ci :

Énergie et climat : quelles interactions avec l’agriculture ? — AgroParisTech, JM Jancovici — 2019

(en attente)

Si pendant un test de germination, vous constatez que les graines se recouvrent d’un gel gluant, c’est que ces graines contiennent du mucilage, un trait spécifique à certaines espèces.

Ça ne pose pas de problème en conditions normales, ça ne pose problème que pour les gens qui font des graines germées pour les cuisiner ; il faut alors utiliser un germoir spécial empêchant que les graines ne pourrissent sous la pellicule de mucilage qu’elles forment ensemble.

Liste non‑exhaustive de végétaux (herbacés ou non, comestibles ou toxiques) se plaisant sur, ou même préférant, les sols pauvres :

• Ail
• Althéa
• Amélanchier
• Arroche
• Asperge
• Échalote
• Chêne
• Chèvrefeuille
• Cinéraire maritime
• Coquelourde
• Cornouiller
• Endive
• Euphorbe
• Fraisier
• Genêt
• Genévrier
• Giroflée ravenelle
• Giroflées d’été
• Lavande
• Oignon
• Pin sylvestre
• Pourpier
• Radis
• Romarin
• Salade
• Sarriette
• Thym
• Topinambour
• Viorne

Note : certaines espèces de cette liste, sont toxiques !

Source : Sols pauvres (gerbeaud.com).

Pour fixer l’azote atmosphérique, les fabacées ont besoin de phosphore.

Si un sol est carencé en azote et à la fois en phosphore, on ne peut donc pas compter sur les fabacées pour faire un apport d’azote.

Cependant, parmi les trois éléments les plus essentiel (azote, phosphore et potassium), le phosphore est le moins mobile ; donc, à moins que le sol n’ait subit trop d’exportation non‑compensées, j’imagines que le sol ne devrait pas trop manquer de phosphore.