Jardinage : supports de culture et cultures

Les graines de la ciboulette sauvage ne sont pas particulièrement petites, mais elles sont si légères que leur vannage est impossible.

Pour récolter des graines de lampsane, il ne faut pas attendre les aigrettes, il n’y en a pas. Les graines libres sont dans un réceptacle un peu forme de vase, ouvert en haut, qui dès qu’il est même seulement légèrement secoué, laisse s’échapper les graines.

Les graines de la chicorée n’ont pas d’aigrette, comme la lampsane, mais contrairement au cas de la lampsane, ses graines sont enchâssées dans le réceptacle, assez à la manière des fleurs de pissenlit en graines mais pas encore totalement ré‑ouvertes.

Avec le laiteron, l’apparition des graines est très étalée dans le temps.

La guimauve fait des graines tardivement, ce qui rend l’apparition des graines vulnérable à l’éventuelle sécheresse de l’été.

La guimauve que j’ai repiqué s’est desséché avant que ses fleurs n’aient put faire des graines.

Si elle subit des manques d’eau, la valériane ne fait pas de graines ou très peu.

Les graines de mauve sont en forme de tore, de donuts. Cette graine est brunâtre, mais elle est souvent habillé en beige clair, le centre du tore est alors plein, contenant un fragment de la fleur, peut‑être un fragment du pétiole ou du pistil.

Il ne me semble pas exister de saison ou de mois plus humide que les autres, au moins dans ma région. Décembre peut voir plus de précipitation qu’Août aussi bien que l’inverse. Le cumul annuel semble lui‑même variable dans une assez large mesure, allant de 500 mm dans l’année à pas loin de 800 mm dans l’année. Il n’y a que la température qui suive un schéma prévisible, même si la moyenne annuelle varie, dans une moindre mesure que les précipitations, typiquement autour de 10 à 12 ℃ de moyenne annuelle, parfois moins, ex. 8 ou 9 ℃, rarement plus, ex. 14 ℃. Les températures moyennes semble plus variable ces dernières années que avant, et variable pas seulement à la hausse, plus souvent à la baisse.

Je me base sur les données de ce site : Climatologie de l'année 2018 à Metz-Nancy-Lorraine (infoclimat.fr). Pour trouver une station pour votre région, entrez le nom d’une grande ville à proximité de chez vous, dans la liste déroulante prévu à cet effet. Notez que les stations ne fournissent pas toutes les mêmes données ; changez de station dei nécessaire, même si elle est moins proche ou plus globale.

L’idée de grouper les cultures par associations supposées bénéfiques, ne me semble pas bonne. C’est moins bancale que l’idée de suivre les phases de la Lune par exemple, mais sans intérêt quand‑même. En pratique, tenir compte du port et du comportement de la plante, des conditions pratiques de l’éclaircissement, du désherbage, de l’arrosage et de la récolte, me semble bien plus pertinent.

Par exemple, éviter de mettre des pois à côté de carotte, parce que les carottes ont une tendance à s’étaler quand les feuilles sont humide et leurs feuilles découpées offre une prise aux pois, ce qui fait qu’il est plus difficile d’éclaircir les carotte sans abîmer les pois ou de récolter les pois sans abîmer les carottes. Les poireaux ont un port plus ramassé et plus droit, des feuilles non‑découpés, ils iraient mieux que les carottes, à proximité des pois.

Un autre exemple, les poireaux sont plus facile à éclaircir que les carottes, parce qu’ils ont moins de prise dans la terre, tandis que les carotte, surtout si la terre à tendance à être caillouteuse ou durcir, peuvent casser au collet laissant la racine en terre. Il faut donc une position plus confortable pour éclaircir et récolter les carottes et récolter les poireaux, ce qui fait que les carottes devraient plus être vers le bord d’une bande, que les poireaux qui peuvent être au milieu d’une bande sans que ça ne rende l’entretient et la récolte trop pénibles ; et qui dit pénible, dit risque d’abîmer des pieds.

Il faudrait consigner toutes ces caractéristiques pour chaque culture. C’est ce que j’essaierai de faire l’année prochaine.

Comme je l’avais dit avant, il semble qu’isoler les lignes de pommes de terre, n’aient pas vraiment d’effet positif sur l’apparition du mildiou. Comme les pommes de terre ont tendance à tomber (au moins c’est toujours le cas pour moi), mieux vaut encore les regrouper pour qu’elles gênent moins les autres culture et leur entretient.

Pour rappel et regrouper avec le précédent message, cette année a confirmé que les semis dans un creux sont une bonne idée. Ils sont favorables à l’arrosage, au repérage de la ligne quand elle n’a pas encore levée et à l’éventuel buttage.

Pour les légumes racines, mieux vaut compter sur le buttage que la profondeur de semis, celle‑ci étant préjudiciable à la levé. Si cette année, beaucoup de lignes n’ont pas levé, ce n’est pas seulement à cause du temps sec, mais aussi parce que plusieurs semis ont été trop profonds. Ce qui me le fait penser, c’est que certaines graines égarées à côté des lignes ou moins bien enterrées en bout de ligne, ont plus facilement levé. Mais il n’y avait pas que ça quand‑même, la mauvaise qualité de la terre et le temps sec malgré les arrosages, aussi.

Pour un bon repérage de la ligne, le creux doit être net et assez large à la fois. Le faire à la binette ou à la serfouette, est possible, mais le creux n’est pas très net car incurvé, ce qui est préjudiciable à la bonne localisation de la ligne. De plus, le faire à la binette ou à la serfouette fait des creux irrégulier. Je crois qu’il serait préférable d’utiliser un butteur, qui au passage me semble mal adapté au buttage, mais que je vois bien dans ce rôle de creuser des sillons large et profond accueillant une ligne de semi au fond. Avec un butteur, le profil du sillon serait plus triangulaire, et la ligne du fond ainsi mieux localisée. C’est ce que je ferai l’année prochaine.

Un butteur, c’est l’outil qui ressemble à un petit soc de charrue au bout d’un manche. Cet outil s’appel souvent en fait un butteur rayonneur, mais je ne sais pas pourquoi ce « rayonneur » dans son nom.