L’histoire Juive

Un documentaire en cinq parties, sur l’histoire ancienne des Juifs. L’histoire rapportée commence en 428 avant J.C., c’est à dire ne remonte pas aux origines du Judaïsme, mais commence avec le retour de Babylone où ils avaient été tenus en captivité. En 428 avant J.C., ils reviennent à Jérusalem (qui avant s’appelait Jébus), détruite pas les Babyloniens, et entreprennent de faire renaître la ville. C’est à ce moment que la Thora est rédigée. Plus tard, le documentaire remonte plus en arrière sans transition claire, il faut suivre attentivement pour ne pas s’égarer.

La suite dans les deux épisodes du documentaire ci‑dessous …

L’histoire du peuple Juif ; épisode 1 de 5 — ARTE — 2007


L’histoire du peuple Juif ; épisode 2 de 5 — ARTE — 2007


— Édit —

C’est en cinq épisodes au lieu de deux comme je l’ai d’abord crut. Le message est corrigé en conséquence et les trois parties manquantes sont postées dans un message plus loin.

Il est dit que le pain azyme, serait en mémoire du moment où ils ont quitté l’Égypte à la hâte, sans avoir le temps de laisser lever le pain qu’ils ont cuit tel‑quel.

Je me demande si ce ne serait pas aussi l’origine de l’hostie Chrétienne.

Les commandements, en Hébreux, se disent mitzvot (un commandement se dit mitzvah). Les mitzvot sont l’équivalent Juif des « règles » halal / haram des Musulmans (et de leurs intermédiaires mandoub / makrouh).

En marge, comme pour les Juifs traditionalistes la circoncision fait partie des mitzvot, voir le sujet « Circoncision religieuse : opposition, méfaits et origines ». Il existe des Juifs progressistes proposant de lui substituer un rituel plus respectueux de l’intégrité des enfants, mais gardant la même signification.

Comme il est dit que le peuple Juif de l’époque a côtoyé les Hittites (apparemment une opposition, mais ça n’est pas dit assez explicitement pour l’affirmer), voir aussi le message « Re: Qu’est‑ce qu’une civilisation et quelle est la plus ancienne ? ».

Ashéra, une déesse Sémitique mais non‑Juive car païenne, était vénérée comme étant l’épouse de dieu, d’un dieu qui alors n’était pas totalement celui asexué du monothéisme qui s’est assez généralisé ensuite.

Yéshiva, est le nom donné aux académies ou écoles où est étudiée la loi religieuse Juive.

La mishna, est un ensemble de « règles » en dehors de la Torah, donnant des consignes pour vivre en accord avec la Torah. Elle est une partie du talmud, le talmud l’accompagnant des commentaires de Rabbins, écrits autour des parties de la mishna placées au centre de chaque page.

C’est peut‑être comparable à la sunnah des Musulmans, un ensemble de « règles » annexes au Coran. J’ignore si la mishna, à une tendance chez les traditionalistes à se substituer à la Torah comme la sunnah a une tendance se substituer implicitement au Coran, chez les traditionalistes musulmans.

Il semble y avoir quand‑même une différence entre les deux : la sunnah a été rédigée pour figer le passé, tandis que la mishna a été rédigée pour ouvrir une nouvelle voie sans oublier le passé, ce qui n’est pas la même démarche. Mais je ne fais que rapporter à ma manière, je ne sais rien de comment la mishna est comprise et mise en pratique chez les Juifs contemporains.

Pour les Juifs même non‑pratiquants, le cochon, le porc, est l’animal défendu par excellence. De même chez les Musulmans même non‑pratiquants. En marge, c’était aussi le cas chez les Chrétiens d’une certaine époque : La Bible déconseille aussi le porc.

Il existe du vin casher, l’alcool n’est pas prohibé en lui‑même (d’ailleurs, la question fait débat chez certains Musulmans), et il est même attendu dans certains rituels religieux. Pour être casher, l’alcool ne doit jamais être en contact avec un non‑Juif, et au moins 2% des revenus de la vente du vin, doivent être reversés aux nécessiteux.

Quand les Musulmans sont arrivés en Espagne, les Juifs ont applaudit (au sens figuré) leur arrivé, car les Juifs de la région étaient opprimés par les Chrétiens et ils espéraient recevoir un meilleur traitement de la part des Musulmans, qui les qualifiaient de dhimmi, c’est à dire de gens du livre méritant un minimum de respect.

Dans le même esprit, mais pas comparable, un certain Moïse Maïmonide du Ⅻ ᵉ siècle, a écrit « Le guide des égarés », pour aider les Juifs dispersés à travers le monde, à comprendre la tradition et les lois religieuses Juives.