Littérature érotique.

Un grand classique:

Louis Aragon,(1887-1982)

le con d'irène


Si petit et si grand! C'est ici que tu est a ton aise,homme enfin digne de ton nom,c'est ici que tu te retrouve à l'echelle de tes désirs.Ce lieu ne crains pas d'en approcher ta figure,et déja ta langue,la bavarde,ne tient plus en place,ce lieu de délice et d'ombres,ce patio d'ardeur,dans ses limites nacrées,la belle image du pessimisme,Ô fente humide et douce,cher abîme vertigineux.

C'est dans ce sillage humain que les navires enfin perdus,leur machinerie désormais inutilisable,revenant a l'enfance des voyages dressent à un mât de fortune la voilure du desespoir.entre les poils frisés comme la chair est belle sous cette broderie bien partagée par la hache amoureuse,amoureusement la peau apparait pure,écumeuse,lactée.Et les plis joints d'abord des grandes lèvres baîllent.
Charmantes lèvres,votre bouche est pareille a celle d'un visage qui se penche sur un dormeur,non pas transverse et parallèle à toutes les bouches du monde,mais fine et et longue,et crucialeaux lèvres parleuses qui la tendent dans leur silence,prète a un long baiser ponctuel,lèvres adorables qui aves su donner aux baisers un sens nouveau et terrible,un sens a jamais perverti..

Que j'aime voir un con rebondir.

Comme il se tend vers nos yeux,comme il bombe,attirand et gonflé,avec sa chevelure d'ou sort,pareil aux trois déesses nue au dessus du mont Ida,l'éclat incomparable du ventre et des deux cuisses.
Touchez mais touchez donc,vous ne sauriez faire meilleur emploi de vos mains.
Touchez ce sourire voluptueux,dessinez de vos doigts l'hiatus ravissant.Là que vos deux paumes immobiles,vos phalanges éprises à cette courbe avancée se joignent vers le point le plus dur,le meilleur,qui soulève l'ogive sainte à son sommet,Ô mon église..


( A suivre)....

Voila comment on parle de sexe quand on s'apelle Louis Aragon...

ouahhhh ! s'il pratiquait aussi bien qu'il narrait.... encore un bon coup qui nous aura échappé...

y a des rendez vous manqués dont on ne se remet jamais tout à fait...

Vu qu'Aragon a terminé folle perdue de la jaquette flottante, à mon avis les cons divers l'avaient déçu

Alors là grande interrogation,puisqu' Aragon,paix a ses cendres et malgrè l'amour intense qu'il a porté a Elsa Triolet ètait aussi homosexuel rien ne permet de determiner dans quelle mesure il pratiquait(ou pas) l'amour physique qu'il chantait si bien..

Mystère ,mystère peut ètre le chat a plus d'informations que moi là dessus....
(C'est un fin lettré après tout)

Exact aussi d'ailleurs Jean Louis Bory avait écrit au sujet d'Aragon peu après la mort d'Elsa "Enfin il a retrouvé les pédales"

Merci Ayu ! Je ne connaissais ce mot féroce. Un vrai régal

Sans que je puisse donner les sources (tout ça est dans les cartons ) je crois me souvenir qu'Aragon était passif avec les messieurs et con-templatif avec les dames.
N'empêche qu'il écrivait merveilleusement et que sa plume était toujours bien taillée.

tain y fait chmire à tout foutre dans ses cartons l'greffier ! tu vas les poser tes valises à un moment oui ? pas vrai ça ! c'est un immeuble entier que tu déménages ??

si t'as envie d'un coloc fais moi signe

Ce serait une cohabitation d'enfer vous deux....

ah voui une co-à-bite-à-fion ! rhhooooooooo