Quarantaine décidée en france à cause du coronavirus

Art. L. 3131‑4. – Dans les circonscriptions territoriales où l’état de crise sanitaire est déclaré, aux seules fins de garantir la santé publique :

1° Le Premier ministre peut, par décret pris sur le rapport du ministre chargé de la santé :

[…]

a) Autoriser l’adoption et définir leurs modalités de mise en œuvre, de mesures individuelles qui, afin de prévenir la propagation d’une infection ou d’une contamination, ont pour objet le placement et le maintien en isolement des personnes affectées ou contaminées, au sens de l’article 1er du règlement sanitaire international de 2005, ou la mise en quarantaine des personnes susceptibles d’être affectées ou contaminées, au sens du même article 1er qui :

[…]

‑ soit se trouvent ou ont séjourné, sur le territoire national, dans une zone concernée par la présence ou la circulation active d’une source d’infection ou de contamination, ou ont été en contact avec des personnes affectées ou contaminées et qui, de ce fait, présentent un risque élevé de développer ou de transmettre l’infection ou la contamination ;

[…]

Art. L. 3131‑12. – I. – Les mesures individuelles ayant pour objet la mise en quarantaine ou le placement et le maintien en isolement mentionnées au a du 2° de l’article L. 3131‑4 sont prononcées par décision individuelle motivée du représentant de l’État dans le département sur proposition du directeur général de l’agence régionale de santé. Cette décision mentionne les voies et délais de recours ainsi que les modalités de saisine du juge des libertés et de la détention.

Si la situation est hors de contrôle et que les hôpitaux laissent mourir des malades faute de place…. Il faudra enfermer ces non vaccinés…. oui et alors l’état doit protéger la majorité… On sait jamais …. Les gens refusent le vaccin mais ne refuseront pas la réanimation si ils voient la mort de près ….c’est de la grande hypocrisie tout ça….

Salam,

Mettons l'aspect complètement non éthique (même si le propos, est très choquant mais peut être ne t'en rends tu pas compte), et hors la loi d'une pareille action, de côté quelques instants.

Cela présuppose que la frange de la population vaccinée est la cause de la circulation actuelle du virus, or, ce n'est pas le cas. Supposons que les individus entrant dans cette catégorie soient enfermés comme tu le préconises en cas d'hors de contrôle. Un problème se pose, l'engorgement des hôpitaux ne changerait que peu, pas plus que la circulation du virus ne diminuerait. Je donne pas de chiffre là dessus, car on entends de tout et son contraire, vis à vis des vaccinés en réa, et je vais pas baser mes dires sur l'hopital auquel je suis lié, car ce n'est pas scientifique.

Il y a de multiples problèmes, qui existent en fait, et le fait qu'il y ait un peu moins de 10% de la population nationale n'ayant pas reçu le vaccin, en fait partie seulement si on considère ça comme superficiel et encore.

1. Les vaccins sont incapables de stopper la propagation, ils réduisaient dans le cas des souches de l'année dernière, mais pas tellement pour delta ou omicron, après j'ai pas épluché les articles parus récemment sur pubmed, donc c'est du conditionnel de ma part
2. Le SARS Cov', est pas une maladie que l'on peut éradiquer, car il y a un "réservoir" d'autres espèces pouvant contracter la maladie important. Pour rester dans le registre hors moral, et hors éthique, rappelons tout de même qu'il s'agit d'un virus dont le taux de létalité par infection est entre 0.00% et 1.6% (le 0 correspond à des chiffres de certaines régions chinoises, donc il n'est probablement pas vrai du tout, par contre le japon est à 0,03%). Source là dessus https://apps.who.int/iris/handle/10665/340124. Alors de pareilles actions montrent davantage l'incompétence gouvernementale que celle des citoyens, pour une maladie aussi peu dangereuse sur un plan statistique. (j'ai dit ici que je me plaçais dans un registre hors considération morale, ça n'est évidemment pas ma pensée een tant que tel)
3. Le nombre de lit de réanimation ne fait que baisser depuis des années, et ces deux dernières années comprises malgré la pandémie. Un hopital qui est à bout et pas à cause de la crise.
4. La stratégie actuelle est mauvaise et le gouvernement profite réellement de la crise sanitaire pour faire passer des lois ou décrets qui ne passeraient jamais dans un autre contexte. Il ne fait que renforcer la défiance par ses mensonges, les décisions contestables et sa propension à agir par intérêt alors que gouverner c'est prévoir, à long terme. Cela se traduit également sur les effets secondaires des vaccins, le manque de transparence global sur ces derniers, donc tout ça renforce le refus des gens, et cela est logique. J'ai effectué mes deux doses très tard (il y a à peine deux mois), car je n'avais pas le choix et que dans mon cas la balance bénéfice risque était supérieure à cause de mon environnement. J'aurais tout de même pu mourir lors de la première dose avec moderna dont je ne détaillerais rien ici car c'est privé.

Omicron parait être une occasion parfaite de laisser le virus circuler car sa virulence serait inférieure que les autres. Et pour rappel, l'immunité acquise par une infection est plus intéressante en terme de défense qu'une immunité acquise par les vaccins actuels. Pour expliquer ce point très courtement, le vaccin est basé sur une protéine (spike) qui permet l'entrée du virus dans une cellule. Elle fait ça en grattant (dégrader pour être + exact) la membrane plasmique (la peau en quelque sorte) de ces cellules. C'est comme ça qu'est induit l'immunité acquise par les vaccins. Le cas de celle par infection, va englober la protéine spike mais aussi les autres biomarqueurs (car là le virus est entier) pouvant servir d'antigène à la reconnaissance du système immunitaire. Donc laisser le variant circuler serait meilleur pour la population avec une durée plus importante de résistance si c'est avéré qu'omicron est vraiment moins virulent.

[…]

Voilà que le délais passe à trois mois maintenant : la Haute autorité de santé recommande de réduire à trois mois le délai pour la dose de rappel (francebleu.fr), 24 Décembre 2021.

L’article a écrit : 

Dans un avis publié vendredi, la Haute autorité de santé recommande de réduire à trois mois le délai pour la dose de rappel du vaccin contre le Covid-19. En outre, elle recommande également un rappel pour les adolescents de 12 à 17 ans les plus à risque.

Jusque-là, le délai maximal entre la dose de rappel et la dose précédente était de sept mois pour conserver son pass sanitaire.

Sport ce matin en intérieur pour des 6 ans. Ils ont du garder le masque tout le long. « On ne l’a pas du tout retirer, c'est interdit. Mon copain l'avait baissé pour bien respirer, un autre il a répété à la maîtresse. Et la maîtresse lui a dit, remet le tu peux respirer même avec ton masque ». « Même a la récré maintenant on le garde le masque ».

L’Etat français s’est arrogé, en opposition complète avec le serment d’Hippocrate, la déclaration de Genève de 1948, l’article 36 du code de déontologie médicale, les articles R4127-36 et L1122-1 du code de santé publique, l’article 16-1 du Code civil français, le code de Nuremberg de 1947, l’article 25 de la déclaration d’Helsinki de 1996, les articles 5 et 16 de la convention d’Oviedo sur les Droits de l’Homme et la biomédecine de 1997, l’article L1111-4 de la loi Kouchner de 2002, l’arrêt Salvetti de 2002, l’article 3 de la directive européenne 2001/20/CE, le droit d’imposer lâchement un traitement expérimental à base d’ARN messager au peuple français.

Un confrère du conseil m’a obligeamment indiqué en août dernier qu’il était de son devoir de me convaincre d’accepter cette « vaccination ». Je vous rappelle qu’en vertu des textes de lois cités et en tant que personne majeure, non soumise à tutelle ou curatelle, j’ai le droit de décider de mon intérêt à participer ou non à des essais de phase 3 dont la fin est prévue le 27 octobre 2022 pour le laboratoire Moderna et le 15 mai 2023 pour le laboratoire Pfizer. Si l’Etat français me refuse ce droit, pourquoi m’a-t-il donc donné des diplômes de docteur en médecine et de spécialiste en dermatologie et vénéréologie en 2016 et m’a donc par ce biais autorisé à prendre des décisions pour la santé de mes patients ? Serais-je devenue, sans que personne ne m’en ait informé, une mineure perpétuelle ?

L’Etat français s’est arrogé, en opposition complète avec le serment d’Hippocrate,

[…]

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.
J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.

Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. […]

la déclaration de Genève de 1948,

[…]
JE CONSIDÉRERAI la santé et le bien-être de mon patient comme ma priorité ;
JE RESPECTERAI l’autonomie et la dignité de mon patient ;
[…]
JE N’UTILISERAI PAS mes connaissances médicales pour enfreindre les droits humains et les libertés civiques, même sous la contrainte ;
[…]

l’article 36 du code de déontologie médicale,

Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas.
Lorsque le malade, en état d'exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposés, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences.
Si le malade est hors d'état d'exprimer sa volonté, le médecin ne peut intervenir sans que la personne de confiance, à défaut, la famille ou un de ses proches ait été prévenu et informé, sauf urgence ou impossibilité.
[…]

les articles R4127-36 et L1122-1 du code de santé publique,

l’article 16-1 du Code civil français,

Chacun a droit au respect de son corps.

Le corps humain est inviolable.

le code de Nuremberg de 1947,

l’article 25 de la déclaration d’Helsinki de 1996,

[…]

7. La recherche médicale est soumise à des normes éthiques qui promeuvent et assurent le respect de tous les êtres humains et qui protègent leur santé et leurs droits.

[…]

9. Il est du devoir des médecins engagés dans la recherche médicale de protéger la vie, la santé, la dignité, l’intégrité, le droit à l’autodétermination […]

les articles 5 et 16 de la convention d’Oviedo sur les Droits de l’Homme et la biomédecine de 1997,

l’article L1111-4 de la loi Kouchner de 2002,

[…]

Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement. Le suivi du malade reste cependant assuré par le médecin, notamment son accompagnement palliatif.

Le médecin a l'obligation de respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix et de leur gravité. […]

l’arrêt Salvetti de 2002,

Application des dispositions contestées

1. Jurisprudence

a. Jurisprudence européenne
- CEHD, 9 juillet 2002, Salvetti against Italia, 42197/98
(…)
The Court considers that compulsory inoculations as non-voluntary medical treatments amount to an
interference with the right to respect for private life as guaranteed by Article 8 § 1 (see Matter v.
Slovakia judgment of 5 July 1999, § 64, unpublished).
(…)

l’article 3 de la directive européenne 2001/20/CE, […]