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Auteur | Message |
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Compte gelé
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Tout à fait. Et ma question visait à mettre en relief le coté "étiolé" de ce qui reste à certains, de leurs fraîcheurs enfantines...
Mais parfois, un peu d' eau suffit à faire renaître une plante qui dépérit ! Si vous avez les yeux plus gros que le ventre, vous ne risquez pas de trouver une paire de lunettes. (Pierre Dac) |
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Administrateur
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Cairn a écrit : Cette définition de l'utopie par Voltaire au travers de Candide, ce n'est rien d'autre que le sens littéral du terme : un monde parfait, idéal. Mais ce mot a été utilisé à toutes les sauces, et son sens a été largement déformé, galvaudé. C’était prévisible, parce que ce mot est approprié par chaque personne qui l’utilise, qui se met au centre de sa définition. Dans ces conditions, une utopie ne peut être qu’inaccessible et impossible. Il a existé au contraire un roman qui s’appelait Utopia (*), et qui parlait d’absolue et de généralité et qui parlait d’une société où tout était cohérent et en équilibre. Une autre définition de l’utopie, qui n’est pas individualiste. (*) je ne retrouve rien à son sujet, tout ce que je trouve sur le Net c’est un roman de 1995, mais celui dont je parle est du 16-ième siècle environ. Alors tout ça ramène à une question que j’avais justement : les rêves des gens sont-ils plutôt individualistes ou pas ? En même temps, je ne sais pas si ça peut vraiment aider à répondre à la question du sujet, c’est juste que je me posais cette question (suite à deux précédentes réactions que j’y ai eu) ![]() Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Débateur
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Hibou a écrit :
Si l'on considère ses rêves d'enfant et tout ce qui gravite autour, je dirais qu'ils sont plutôt individualistes (l'enfant n'a qu'une vague idée de ce qu'est l'environnement qui ne lui est pas immédiat, c'est à dire lui et sa famille). Ceci dit, et là je parle pour moi, mes rêves issus de l'enfance me renvoient l'image d'un bien-être personnel au sein d'un environnement nourricier. Un état d'insouciance, une liberté de choix et d'action en accord avec les autres. Et là, il s'agit bien de moi-même parmi les autres. "On met du temps à devenir jeune" P Picasso |
Modératrice
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Cairn a écrit : L'objet de ce topic concerne les rêves d'enfance, pas les rêves d'un idéal politico-économique. Je te passe mon smiley si tu veux, il peut te servir ! ![]() ![]() |
Débateur
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zen a écrit :
Adopté !! ![]() "On met du temps à devenir jeune" P Picasso |
Modératrice
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harratch a écrit : Alors, rêvons, puisque le sujet s'y prête. Supposons que doté des pouvoirs cumulés de Superman, de Zeus, de Jupiter et de la fée Carabosse, tu puisses d'un coup de baguette magique le faire ce monde. Et le faire sans violence, sans heurts et de telle sorte que le lendemain tout le monde se réveillerait dans ce monde tout neuf... Le donnerais-tu, ce coup de baguette ? Alors là, la seule femme que tu cites est une teigne ! Les hommes (si on peut dire) dont tu parles sont bourrés de testostérone et ils semblent tout à fait enclins à utiliser la tonne de muscles dont ils sont faits. Pour le coup, je doute fort que le coup de la baguette magique qui transforme notre monde en un monde "peace and love" du jour au lendemain, sans heurts, soit vraiment possible ! ![]() |
Administrateur
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Cairn a écrit : Adopté !! Ajouté !! ![]() ![]() Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Compte gelé
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Désolé de vous contredire, mais tout semble laisser croire que vos rêves sont en fait des rêves égoïstes, tandis que les miens, ceux de mon enfance, en tout cas, étaient toujours faits de tableaux dans lesquels s' étalaient une sorte de bonheur universel.
Rien de trop péjoratif dans l' emploi du mot "égoïste" d' ailleurs, je conçois très bien que d'instinct on cherche à privilégier les notions de bonheur qui satisfassent avant tout celles qui sont les nôtres. Après tout, c'est la moindre des choses, que l' individu qu' on aime le plus au monde, ( ![]() Si vous avez les yeux plus gros que le ventre, vous ne risquez pas de trouver une paire de lunettes. (Pierre Dac) |
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Je trouvais aussi que le mot égoïste était un peu fort !
Donc, "désolée de te contredire" ( ![]() |
Débateur
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Harratch,
Veux-tu dire que, enfant, tu étais absent de tes rêves ? J'ai du mal à le concevoir, mais pourquoi pas... Je pars du principe que tout rêve a sa composante égoïste, surtout quand il est celui d'un enfant, dont la capacité d'imagination s'arrête à ce qu'il connaît et conçoit. Il développe sa propension au rêve et à l'imaginaire en fonction de son environnement immédiat, de ce qu'il reçoit ou ne reçoit pas de ses parents. Ses manques vont alimenter son tiroir aux rêves. Il va ainsi compenser sa frustration et une forme de souffrance inhérente à celle-ci. Le rêve, c'est une évasion, un moyen de compenser. A l'âge adulte, ça devient une quête d'absolu dont on aime s'inspirer "On met du temps à devenir jeune" P Picasso |
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