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Auteur | Message |
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Administrateur
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Pour les gens qui veulent être critiques, il y a peut‑être matière à discuter raisonnablement avec le reportage ci‑dessous. Je n’ai pas encore tout vu, c’est un reportage sur un phénomène nommé « Le paradoxe Norvégien ». Il pose la question de la part de l’inné et de l’acquis par la société, et se demande si la part de la société n’a pas été sur‑estimé au détriment de la part de l’inné. Je n’ai vu que le début, ça m’inspire déjà des commentaires, mais je ne les fait pas, pour rester neutre pour l’instant. Il semble très critique, mais plus raisonnable et fondé que tous discours qui font du rejet pas reflex (à la manière des réactionnaires).
Un résumé est donné dans le message suivant celui‑ci. La théorie du genre « expulsée » de Norvège — Le paradoxe de l’égalité des genresUn avertissement tout de même : Commentaire à la vidéo a écrit :
Depuis environ un an, des réactionnaires de tout poil engagés dans la lutte contre la « théorie du genre » assurent la diffusion en France d’un documentaire norvégien. Une étude présentée dans ce documentaire est particulièrement mise en avant, car elle est censée avoir démontré que filles et garçons se comportent différemment dès la naissance. Il est d’autant plus nécessaire de démonter cette intox que le magazine Sciences Humaines a contribué à la construire, de façon très problématique. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Administrateur
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Je résume.
Un Norvégien s’interroge sur le « Paradoxe Norvégien », celui d’une inégale répartition professionnelle des sexes dans les différentes professions, dans un pays reconnu pour être le champion du monde (avec la Suède tout de même, même s’ils ne le précisent pas) de l’égalité entre les genres/sexes. Il constate qu’en Norvège, la quasi‑totalité des ingénieures dans la construction, sont des hommes, et la quasi‑totalité du personnel infirmier, est constitué d’infirmières, et cela malgré les tentatives de l’état d’équilibrer ces effectifs. Il tente de rencontrer des tenants de plusieurs théories sur le genre. Note : le genre, ce sont les différentes facettes sociales associées au sexe. Les premiers chercheurs rencontrés, sont convaincus du tout‑social, c’est à dire qu’ils pensent que tout ce qui distingue les genres, et entièrement d’origine culturelle et n’a pas de fondement biologique, à l’exception des différences morphologiques. Interrogés sur les raisons du déséquilibre de la représentation des sexes/genres dans différentes professions, ils invoquent naturellement la pression sociale, qui peut être insidieuse. Puis il rencontre des chercheurs explorant la piste biologique, pensant pour les uns, avoir identifié des causes hormonales, pour les autres des causes évolutionnistes. Un chercheur convaincu de l’existence d’une cause hormonale, pour démontrer à quel point ce facteur est pertinent, souligne qu’il a un effet même sur des fœtus physiquement féminin, chez qui, une fois enfant, sont dans de tels cas, constatés des caractéristiques masculines, comme par exemple une maitrise plus tardive de la parole. Ce qui est intéressant ici, c’est que cette vidéo, propagée par des essentialistes partisans du déterminisme biologique, dit finalement une chose qu’ils refusent d’admettre, qui est qu’une fille peut être comme un garçon ou la réciproque, et que même une cause biologique peut naturellement être la source d’une ambivalence. Et ce n’est pas le seul exemple. Une chercheuse s’intéresse aussi à une cause biologique, celle de l’évolution. Elle souligne cependant qu’il existe des chevauchements pouvant être importants, c’est à dire que l’on peut trouver des caractères nettement féminins chez des garçons ou la réciproque. Une fois encore, ceci contredit le déterminisme biologique défendu par le mouvement ayant organisé la propagation de cette vidéo. Encore plus claire est la conclusion, qui dit en gros (je cite de mémoire), que les chercheurs s’intéressant à la cause biologique, ne nient absolument pas l’existence de causes culturelles (ce qui inclus les pressions sociales), dans les différences constatées entre les genres, et qu’ils veulent seulement attirer l’attention sur un plus probable mixe entre culture et biologie et qu’il ne faut donc pas négliger totalement les causes biologiques. Ce document ne cautionne pas un déterminisme strictement biologique comme l’on crut les gens pensant qu’il confirmait leur croyance en cela; finalement, il récuse la croyance opposée, celle d’un déterminisme strictement culturel. Les partisans du mouvement de la journée de retrait des enfants de l’école, caractérisés par ailleurs par leurs discours homophobes (ont les a retrouvé participant aux manifestations contre le mariage pour tous), partisans d’un déterminisme biologique et partisans d’un recadrage envers les enfants qui s’en écarteraient (d’où leurs terreurs à l’idée d’expliquer la notion d’égalité des sexes à l’école), ont crut que cette vidéo confirmait leur thèse, et la font tourner sur le Net depuis des mois à cette fin, … il semble qu’ils ne l’ont même pas regardé une seule fois en entier depuis tout ce temps ou alors qu’ils n’y ont rien compris. C’est dire à quel point ce mouvement manque de sérieux. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Bruno Saintôt, un Chrétien universitaire Jésuite, aborde quelques questions de base sur les « études de genre », ce qui est en fait le vrai nom français pour dire “gender‑studies”.
Dans une première vidéo de 3 minutes et 20 secondes, il dit qu’il faut éviter d’utiliser des termes trop polémiques, et employer des mots compréhensibles. Il déconseille d’utiliser l’expression « théorie du genre » et recommande de plutôt faire référence à la vie en société et à la culture. Dans une seconde vidéo de 4 minutes, il rappel brièvement la genèse de ce domaine d’études, en passant par les premières féministes, puis la nécessité médicale de distinguer sexe et genre, la récupération parfois politique de ces concepts, puis l’intégration de cas plus complexes à ce sujet d’études. Les deux vidéos peuvent être consultées à deux endroits différents. Là où elles ont été présentées initialement, sur le Journal La Croix en Novembre 2013, puis là où elles ont été rapportées plus tard, sur un site Jésuite en Mars 2014.
J’en ferai une retranscription texte intégrale plus tard, parce que c’est à la fois succinct et important. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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La même chose qu’aux liens ci‑dessus, directement.
Que faut‑il savoir sur la question du « genre » ?L’histoire du « genre » en quatre étapesHibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Les anti‑genres, comme ils se désignent ou peuvent être désignés, fondent leur rejet d’un flexibilité du genre plus ou moins indépendant du sexe, sur la biologie, qui serait selon eux, la source d’un déterminisme indiscutable par rapport auquel toute déviation serait une perversion ou une abomination (homosexuel = pédophile, papa au travail, maman à la maison, pour résumer).
Un article se lamente de ces références à la biologie, de la part de gens (les anti‑genres) ne maitrisant pas le sujet et sortant des bouts de phrases de leur contexte pour leur faire dire ce qu’ils veulent… « dieu sait » que dans les sciences, le domaine de validité d’une affirmation est fondamentale, et on peut comprendre leur exaspération face à cette pseudo‑science. Genre : « Il est inadmissible d’instrumentaliser la biologie » (dndf.org). Mars 2014. Je ne cite que quelques extraits, pour donner un aperçu. Les gens intéressé sont invités à lire l’article et à ne pas se contenter de ces citations. Pour les gens pressés, ces citations rapportent l’essentiel. L’article a écrit : Les débats récents sur l’introduction de la notion de genre dans les manuels et les pratiques scolaires sont particulièrement vifs et passionnés. […] La biologie actuelle, souvent utilisée dans ce débat, nous dit-elle quelque chose de pertinent sur la notion de genre et est-elle susceptible de nous éclairer sur la polémique en cours ? L’article a écrit : Les opposants au concept de genre prétendent souvent avancer des arguments relevant des sciences biologiques pour appuyer leurs propos. Ils construisent leur discours sur une supposée différence essentielle entre hommes et femmes, qui viendrait fonder un ordre décrit comme « naturel ». Les éléments de biologie sur lesquels ils s’appuient sont cependant, dans la plupart des cas, sortis de leur contexte et indûment généralisés. L’article a écrit : Au contraire, la biologie, en particulier la biologie de l’évolution, suggère plutôt l’existence d’un « désordre naturel », résultant de l’action du hasard et de la sélection naturelle. Elle nous révèle une forte diversité des comportements, qu’ils soient ou non sexués […] L’article a écrit : Les organisations opposées à la notion de genre présentent aussi une version volontairement caricaturale des études de genre, dénonçant une hypothétique conspiration qui, sous les habits d’une prétendue « théorie du genre », aurait pour objectif de nier toute différence entre les individus et de détruire la famille. L’article a écrit :
Les sociétés humaines ne se réduisent pas à la dimension biologique de l’être humain Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Débateur
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Hibou a écrit : ....Les partisans du mouvement de la journée de retrait des enfants de l’école, caractérisés par ailleurs par leurs discours homophobes (ont les a retrouvé participant aux manifestations contre le mariage pour tous), partisans d’un déterminisme biologique et partisans d’un recadrage envers les enfants qui s’en écarteraient (d’où leurs terreurs à l’idée d’expliquer la notion d’égalité des sexes à l’école), ont crut que cette vidéo confirmait leur thèse, et la font tourner sur le Net depuis des mois à cette fin, … il semble qu’ils ne l’ont même pas regardé une seule fois en entier depuis tout ce temps ou alors qu’ils n’y ont rien compris. C’est dire à quel point ce mouvement manque de sérieux. Ben en même temps, de la part de gens qui, en guise d'argument, nous sortent une liste des priorités sur lequel le gouvernement devrait plutôt bosser mais qui ne manifestent et n'appellent à manisfester finalement que contre la dite loi que eux-même ont classé dans les non priorités, faut pas trop s'attendre non plus à une quelconque cohérence... Euh... je me comprend |
Administrateur
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Nucua a écrit : […] Je crois que je t’ai compris, et tu ne serais alors pas le seul à te comprendre . Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Hibou a écrit : Pour motiver les parents à participer à la journée de retrait des enfants de l’école le 31 Mars 2014, rien de mieux qu’une petite campagne de désinformation, un soit‑disant exemple de conséquence désastreuse de l’instruction de la théorie du genre à l’école (qui n’est même pas encore enseignée, mais c’est pas grave pour la désinformation). Sauf que celle‑ci dépasse les bornes, j’espère que ça fera l’objet d’une plainte et d’une enquête, suivi d’une condamnation bien méritée, une école étant en effet explicitement mentionnée, et indirectement ses institutrices. Suite de l’affaire… La mère du garçon n’a toujours pas déposé plainte, pas plus que la mère de la petite fille (ni leurs pères d’ailleurs), ce qui est peut étonner pour quelqu’un(e) croyant l’accusation vraie. La mère du garçon semble être elle‑même victime et ne pas comprendre ce qu’il se passe. Elle serait en bon terme avec l’enseignante incriminée et ne lui reprocherait rien. Il faut rappeler que c’est une famille immigrées des pays de l’est. Des organisations accompagnant les immigrés soulignent que ne connaissant pas toujours bien la langue et la culture d’origine et qu’étant en proie à la détresse quand ils fuient leur pays pour des raisons impérieuses, les immigrés peuvent être vulnérables à la manipulation. Ils ne comprennent pas toujours que le rôle de l’école comme certaines gens le fantasme et leur rapporte, est loin de la réalité. La mère du garçon serait actuellement dans un état d’inquiétude et d’incompréhension des événements. La mère de la fille reste étrangement muette, et elle n’est pas dans la même situation de vulnérabilité. C’est un foyer français d’origine, normalement intégré par ailleurs. Je n’ai pas de source à donner pour les deux informations ci‑dessus, excepté pour la confirmation qu’aucune plainte n’a été déposé par les parents pour un quelconque acte malveillant envers les enfants, comme le voulait la rumeur lancée par cette organisation « anti‑genre » : La famille tchétchène n’a pas porté plainte pour l’instant (lanouvellerepublique.fr). 8 Avril 2014. L’article a écrit : Une enquête de police a été ouverte concernant les accusations portées par le mouvement « Journée du retrait de l’école » envers une enseignante de l’école Blotterie. On sait que la famille de l’enfant qui aurait raconté avoir été forcé de se déshabiller a été entendue au commissariat. Il s’agit d’une famille tchétchène. La mère avait été auditionnée en fin de semaine dernière, le père aurait été longuement entendu samedi. Mais selon nos informations, cette famille n’a pas porté plainte pour l’instant. En revanche, des plaintes pour diffamation ont été déposées par l’enseignante et le rectorat. Une étrange coïncidence a été relevée. Cette affaire, en plus d’avoir été lancée peut avant une journée de retrait des enfants de l’école initiée par le mouvement AimeLes (qui porte mal son nom), présente une seconde coïncide : l’affaire aurait aussi opportunément été exploité par le candidat UMP à la marie, qui a d’ailleurs remporté les municipales de peu de voix face à son concurrent PS, qu’il avait diffamé, en l’accusant d’introduire la perversion à l’école dans la ville dont il était maire sortant. Une requête en annulation a été déposée, au moins pour non‑respect des règles de campagne électorale, la tract UMP diffamant le maire sortant PS, ayant été distribué dans des cours d’école, ce qui est interdit par la loi, les enfants n’ayant pas la capacité de voté. Ci‑dessous, une copie d’une lettre adressée à une responsable de la ville à propos de l’affaire, d’après des scans publiés au lien indiqué. Joué‑lès‑Tours : le courrier du maire qui calomnie les écoles de la ville (tours.mediaslibres.org). le 11 Avril 2014. Page 1. Page 2. Frédéric Augis, le maire UMP ayant remporté la mairie face au maire sortant PS, qu’il est accusé d’avoir diffamé, est selon la source ci‑dessous, en attente des résultats d’une requête d’invalidation des élections municipales à Joué‑lès‑Tours. Il n’est que suspect, mais son comportement est lui aussi, suspect. Il refuse de dénoncer la campagne de diffamation à l’égard de l’enseignante et de soutenir l’école. Il ne nie pas l’existence du tract diffamant son concurrent, mais nie en être l’auteur ou être associé à ses auteurs. Joué‑lès‑Tours : Les polémiques autour des écoles prennent un nouveau tournant (matfanus.blogspot.fr). Avril 2014. L’article a écrit : Un nouveau document embarrassant et une requête d’invalidation pour Frédéric Augis Note : les jocondiens, est le nom des habitants de Joué‑lès‑Tours. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Une anecdote.
La loi interdisant aux femmes de porter un pantalon, au motif que ce serait un travestissement, n’a été abrogé officiellement que depuis récemment, le Jeudi 31 Janvier 2013, même si ça date en pratique depuis bien plus longtemps. Les femmes ont enfin le droit de porter un pantalon (bfmtv.com). Février 2013. BFMTV a écrit :
Une loi qui datait de plus de deux siècles interdisait aux femmes de porter un pantalon. Elle a été abrogée jeudi dernier. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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L’identité sexuelle…
Une brève vidéo d’un quasi‑sketch sur l’identité sexuelle. Elle commence par faire remarquer qu’il y a une différence entre « avoir des pratiques sexuelles » et « être des pratiques sexuelles », et que malgré que la deuxième formule soit stupide, c’est celle qui a cours dans notre société, comme quand on dit « être homosexuel » alors que avant le XVIIII‑ième siècle, on aurait parler de « avoir des pratiques homosexuelles ». Plus bas, je fais une retranscription complète. Charlie Foxtrot a écrit :
Je ne comprends pas que les gens soient aussi con…cernés par ce qu’il se passe dans la chambre à couché de leurs voisins. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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