Jardinage : supports de culture et cultures

Jusque maintenant, je crois que les fabacées ont des dates de semis nettement échelonnés selon les espèces (à tester et à déterminer espèce par espèce), tandis que les brassicacées sont plutôt toutes à semer tôt.

Un semis de fraisiers à partir d’épluchures de fraises. Les pousses sont prêtes à être repiquées après deux mois et demi. Les pieds sont transplantés dans une terre apparemment très sableuse ; ça se passe en Corée, mais les types de terre sont assez les mêmes partout dans le monde, alors ça doit être ça. Pour la floraison et donc les fruits, il faut attendre l’année suivante.

Je me demande juste si les semis de fraisiers font des clones et si ce qui est obtenu par semis peut différer de la variété d’origine ; rien n’en est dit.

How to grow strawberries from seed — Korean Gardener 초록식물 — 2019

Finalement, si, c’est possible.

Les inflorescences de trèfle, quand elles sont sèches, semblent toutes se ressembler, mais il y a une différence quand on regarde de près.

Quand seulement les fleurons sont secs et simplement bruns, on aperçois à travers l’espace entre eux, un peu de vert. Il existe un deuxième stade, où ce vert a disparu. À ce stade là, la couleur fait penser à un brun‑roux, voir un brun‑gris à un stade de dessèchement encore plus avancé. À ce stade toujours, quand on attrape l’inflorescence en la pinçant entre deux doigts, tout vient d’un coup avec presque pas du tout ou peu de résistance — il ne reste presque rien de l’inflorescence à son emplacement d’origine —, alors qu’au stade précédent, le même geste ne retirerait qu’une grappe de corolles sèches en laissant une plus ou moins sphère verte à moitié dégarnie. C’est au second stade qu’on peut trouver des graines.

Pour le trèfle rouge violacé, la graine, qui est minuscule, est grossièrement ronde et de couleur blanc cassé.

Frictionner un paquet d’inflorescences mûres, ne suffit pas à faire sortir les graines, mais en appuyant avec l’ongle sur le fond d’un fleuron (au fond d’une assiette, par exemple), on sent bien qu’il contient quelque chose de rond et dur. En frictionnant un fleuron seul entre deux doigts, on peut émietter le fond du fleuron et dégager la graine qui devient visible ; elle est assez dure pour faire une bruit en tombant au fond d’une assiette.

La graine a peut‑être un autre aspect avec le trèfle blanc, qui semble assez différent : quand l’inflorescence du trèfle blanc sèche, elle se retourne, ce qui est un phénomène inexistant avec le trèfle rouge‑violacé (en fait, le trèfle des près, son vrai nom), ce qui suggère que ces deux espèces sont quand‑même éloignées, qu’elle se distinguent par plus que la seule couleur.

Pour semer du trèfle, il n’est peut‑être pas nécessaire de dégager les graines du fond des fleurons.

Pour le trèfle rouge‑violacé, il n’y a au fond de chaque fleuron, qu’une seule graine. Alors soit il ne forme pas de gousse comme les autres fabacées, soit cette gousse ne contient qu’une unique graine.

Pour observer ces graines, qui ne sont pourtant encore pas les plus petites chez les plantes, une loupe de bureau peu suffire, mais vaut l’observer à la loupe triplet pour bien distinguer ses aspects.

L’avoine haute et à graines noires, qu’on peut apercevoir en bordure des champs, n’est pas de l’avoine noire qui se serait échappée des cultures, c’est de la folle‑avoine, l’avoine sauvage. Elle perd aussi facilement ses graines que l’avoine cultivée.

J’ignore pourquoi elle ne se trouve qu’en bordure des champs, puisqu’elle est sauvage. Mais après tout, le bleuet aussi, ne se trouve quasiment qu’en bordure des champs, alors qu’il n’y est pas cultivé. Peut‑être est‑ce que ces espèces préfèrent les terres un minimum meubles et retournées. Pour l’avoine sauvage, ça me semble crédible, comme je crois avoir remarqué que l’avoine cultivée, tolère moins bien les terres dures que le blé.

Cette folle‑avoine me semble intéressante, pour ses longues pailles de bon diamètre. C’est un support qui mérite peut‑être d’être tenté pour les pois.

En fait les graines de trèfle rouge‑violacé ne sont pas si minuscules que ça, c’est leur couleur claire, qui donne cette impression quand elles sont observées sur un fond blanc. Ce sont des petites graines quand‑même.

Le trèfle des près a un bon système racinaire, il peut aérer le sol jusqu’à une profondeur de 30 à 40 cm, ce qui est largement suffisant pour des cultures. En plus d’apporter de l’azote, il produit un humus stable. Mais encore faut‑il l’incorporer au sol, ce qui n’est pas gagné d’avance dans un sol dur ou argileux, mais dans un sol limoneux, ça ne doit pas poser de problème. Si le sol manque beaucoup d’humus, parce que trop dur, il faut sûrement plusieurs années de trèfle pour faire un bon sol.

L’inconvénient du trèfle des prés, est qu’il ne supporte pas bien la sécheresse, le manque d’eau. Mais il résiste au froid.

Au feeling, je dirais qu’il y a au minimum une vingtaine de graines par inflorescence. Toujours au feeling, je dirais qu’une graine pour 15 cm × 15 cm, devrait suffire, c’est à dire qu’il faudrait un peu plus de deux fleurs de trèfle pour semer un mètre‑carré. Mais possible qu’il y a plus de graines par inflorescence que je ne le suppose.

Un pied de scorsonère s’apprête à fleurir. Il y aura donc une récolte de graines cette année.

Je croyais que la scorsonère est bisannuelle, comme le salsifis, mais en fait elle peut être annuelle ou bisannuelle. Peut‑être s’est‑elle comporté en annuelle d’avoir été semée tôt.

La date de semis était le 28 Février. La date n’était pas trop mauvaise, quoique un peu trop tôt, plusieurs pied n’ayant pas aimé le climat après la levée. L’année prochaine, le semis sera tentée vers mi‑Mars, deux semaines plus tard.

Le salsifis avait été semé le 4 Mai. Il n’a pas eu assez le temps de pousser, c’était trop tardif. L’année prochaine, le semis sera tentée en même temps que la scorsonère, vers mi‑Mars.

Plusieurs pieds de bette s’apprêtent à partir en graines. La bette s’est donc comporté en annuelle. Il s’agit de bettes qui se sont resemé spontanément, non‑loin de là où elles avaient été transplantée l’année dernière.

Les bettes qui ont été semée délibérément, le 10 Avril, l’ont visiblement été trop tardivement, elles sont « en retard » sur les spontanées. L’année prochaine, elle seront semées vers mi‑Mars. Peut‑être encore plus tôt l’année d’encore après, d’après les observations qui auront lieu l’année prochaine.

Non seulement la couleur du rachis des feuilles, varie, avec les bettes (vert tendre à vert tendre rougi), mais aussi l’aspect des feuilles. Certaines font des feuilles toutes crépues de partout.

En fait, encore moins : un à deux grains.

Les grains de pois‑chiche, quand ils sont encore vert, ont un goût proche des petits pois.

S’il y a peu de récolte sur les pois‑chiche, ça limite peut‑être leur intérêt, mais si verts ils peuvent remplacer les petits pois, et s’ils ne sont pas attaqués par les bruches, ça peut les rendre intéressants.

C’est encore trop tôt pour le dire, et ils ne seront pas récoltés verts, la maturité sera attendue.

Les gousses sont actuellement vert tendre tendant nettement vers le jaune. Elles donnent l’impression d’être un peu translucides et ont un air de confiserie au citron vert.