Jardinage : supports de culture et cultures

L’orge a mal supporté les coups de vent d’une journée précédente. C’est le blé tendre qui l’a le mieux supporté.

La première récolte de haricots verts a eu lieu aujourd’hui.

Le panier à récolte était plein avant d’avoir fini (il n’est pas grand, mais pas tout petit non-plus), alors je ne donne pas le bilan aujourd’hui, mais demain. La date du jour est quand-même notée comme date de récolte. Une seconde aura lieu dans une semaine et normalement, une toute petite troisième encore une semaine après.

En résumé :

• 2020-05-04 : semis
• 2020-05-13 : levé
• 2020-06-17 : floraison
• 2020-06-25 : fructification
• 2020-07-05 : récolte (première récolte)

Du semis à la première récolte, il n’y aura eu que deux mois. De la pleine floraison à la récolte, il n’a eu qu’un peu moins de trois semaines. Je le souligne pour dire qu’il ne faut pas « s’endormir » à entretenir la culture, ne pas se laisser prendre par surprise par des haricots arrivés trop à maturité. L’année dernière je m’étais laissé surprendre, moins cette année, mais encore un peu quand-même.

Les haricots récoltés tirent déjà un peu vers le vert-jaune, mais sont encore tendre. S’ils ne sont pas totalement verts, ce n’est pas grave, temps qu’ils ne sont pas trop durs. Les laisser jaunir un tout petit peu permet de s’assurer qu’ils sont à leurs tailles maximales. La taille seule n’est pas un critère fiable. En plus de la couleur, un autre critère assez fiable, est le relief formé par les grains : quand ce relief commence à se faire sentir, il est temps de récolter, à moins qu’on attende la maturité pour récolter des graines.

Pour la comparaison avec les autres densités de semis, faites ultérieurement, il faudra encore donc attendre environ deux mois. Finalement, au lieu d’un éclaircissement du maïs à un poquet sur deux, il sera éclairci à un poquet sur quatre.

4424 g pour 4 m sur 140 cm, soit 790 g/m². Il faudra, plu tard, y ajouter la seconde et la troisième récolte, mais elles seront bien plus faibles.

Ce n’est pas une catastrophe, mais je crois que ça pourrait être mieux. Je crois avoir constaté une autre confirmation que les quatre lignes pour la largeur de 140 cm, sont trop : les deux lignes du milieux portaient moins de haricots que les deux lignes des bords. Mais il faudra attendre la confirmation de ces observations avec la récolte des haricots semés sur trois lignes au lieu de quatre.

Les haricots rouges présentent des débuts de fructification. Mais il y a eu peu de fleurs, à moins qu’elles n’aient été peu visibles.

Après avoir fleurit et fructifié, les pommes de terre Kerpondy, sont de nouveau entrées en pleine floraison il y a quelques jours, y compris sur des bois qui portent pourtant des fruits. Cette variété semble avoir deux périodes de floraison, bien marquées.

Ses fleurs m’évoquent celles des Bintje.

Les maïs semés avec les haricots ont très mal poussé, le contraste est flagrant avec ceux qui ont été semés seuls.

Mais peut‑être est‑ce un effet localisé dut au sol. Il faudra attendre la confirmation du problème avec les autres surfaces.

Les porcelles s’accommodent bien d’une densité de semis élevée, ça ne leur pose pas de problème. Les rosaces de feuilles au sol se chevauchent, la couverture du sol est parfaite, et pourtant aucune porcelle ne semble s’en sentir mal.

Comme la moutarde noire, l’amarante supporte mal un densité de semis élevée. Il faudrait les semer en lignes ou en poquets. Dans le cas d’un semis en ligne, il faudrait être soit parcimonieux soit éclaircir ; dans le cas d’un semis en poquet, il faudrait éclaircir pour ne garder qu’un pied par poquet.

Les épis de blé dur et de blé tendre présentent un comportement inattendu (pour moi).

Les épis de blé dur et de blé tendre, étaient plats, c’est à dire de section plutôt rectangulaire, comme ceux de l’orge. Mais surprise, ils ont maintenant une section carrée, comme ceux des blés qu’on peut voir ailleurs.

Je croyais à une différence de variété, mais c’était en fait un stade de l’évolution des épis.

Même quand ils étaient plats, ils se distinguaient de l’orge par leur grains moins collés les uns contre les autres, plus séparés verticalement au niveau de la pointe. Il semble qu’à un moment, ils bougent un peu sur leur point d’attache au rachis, pour s’éloigner les uns des autres horizontalement aussi et ainsi se répartir sur le tour du rachis plutôt que sur un plan.

Je crois que ça fait parti des stades dont il faudrait noter la date.

L’orge semble être entré dans sa phase de maturation, il commence à jaunir.

Les épis de l’engrain me font maintenant plus penser à ceux des deux blés quand leurs épis étaient encore plats.

Le lin commence à fleurir. Ses fleurs sont petites, de couleur bleu‑roi. Quelques pétales sont déjà tombées au sol. Il n’y a encore que quelques fleurs, surtout des boutons floraux.

Les tiges sont toujours aussi fines, et pourtant le lin se tient toujours debout, alors que des coups de vents ont couché une partie du blé et une bonne partie de l’orge. Je n’explique pas comment le lin fait cet exploit.

La densité de semis était trop faible. Il faut une densité de semis plus élevée qu’avec les céréales. Un pied de céréale tale, fait plusieurs tiges à partir du même pied. Un pied de lin ne fait qu’une seule tige. J’avais calculé le poids de mille grain du lin et opté pour un nombre de grain au m², assez proche de celui qui serait utilisé pour des céréales. Il s’avère qu’il en faudrait au moins quatre à cinq fois plus, pour avoir une bonne couverture.