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Jardinage : supports de culture et cultures
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Jeu 31 Déc 2020 01:09
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
À la suite du message précédent.

Les épis d’amarante à épis doux du pied précédemment mentionné, n’étaient en effet pas à maturité.

Ce n’est qu’approximatif, mais après avoir récupéré les graines d’épis précédents et tous à maturité, d’amarante à épis rêche et à épis doux, il semble que l’amarante a épis rêche fait un peu plus de graines, peut‑être environ 15 % de plus, en poids. Il faudra attendre l’année prochaine (2021) pour comparer le rendement à la surface, ce qui compte le plus.

Quand ils sont totalement secs, les épis de l’amarante à épis rêche, sont nettement désagréables au touché, ils piquent. L’amarante à épis doux est moins désagréable à manipuler, d’où le nom que je lui donne, faute aussi de connaitre son nom botanique.

Pour récupérer des graines destinées à des semis, le nettoyage peut ne pas être parfait, mais pour les cuisiner (pas encore testé), il ne doit rien rester. Là peut être le problème. Les graines d’amarante sont difficiles à vanner, elles sont tellement légères qu’il en part avec les restes de « fleur » sèche, même en ne soufflant pas trop fort. Les graines d’amarante me semble quand‑même plus petites que les graines de quinoa (de mémoire) ; la couleur aussi, n’est évidemment pas la même, celles de l’amarante sont noir luisant.

Les graines sont globalement faciles à récupérer, plus qu’avec une céréales, comme l’orge ou l’avoine, mais plus difficile à nettoyer. Il faudrait une méthode de vannage plus précise.

Les épis brutes prennent plus de place par rapport au poids de grains récupérable, qu’avec les céréales. Si les conditions sont bonnes, il est envisageable de stocker des épis de céréale pour en extraire le grain plus tard ; ce n’est pas envisageable avec l’amarante, ça prendrait trop de place.

Les graines sont tellement petites, et pourtant la plante est si grande, qu’un semis à la volé n’est pas envisageable ; si elle est semée trop dense, elle pousse mal et un pied peut avoir une envergure de 40 à 50 cm. Peut‑être des lignes qui seraient éclaircies, peut‑être des poquets dans lesquels serait déposée une infime pincée de graines.

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Sam 9 Jan 2021 19:59
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
[…]

Pour la date de semis, la toute fin‑Avril ou le tout début‑Mai semble se confirmer et c’est aussi ce que la vidéo indiquait. Pour le reste, ce sera comme cet agriculteur disait : un grain tous les 15 cm en lignes espacées de 75 cm, quoique j’opterais plutôt pour 70 cm, afin de mieux coller à ma largeur de bande de 140 cm. Les 70 cm, sont l’espace interligne que j’utilise déjà pour les pommes de terre.

[…]

C’était à propos de l’espacement entre les pieds de maïs.

Dans une vidéo sur l’agriculture au Niger, un autre espacement est indiqué pour le maïs : 25 cm entre chaque pied au lieu de 15 cm comme précédemment rapporté. L’espace interligne n’est pas mentionné, mais vu certaines images en survol, il pourrait bien être le même 70 ou 75 cm déjà rapporté ou peut‑être un peu plus.

J’avais oublié de dire ce qu’il en avait été de la récolte des maïs semés en 2020. Les pieds avaient bien fait des épis, mais plutôt petits et à petit grains. Le maïs est exigeant. Faute de temps, ils n’avaient pas été arrosés à la décoction d’ortie, pour l’azote, comme c’était pourtant prévu.

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Ven 15 Jan 2021 22:48
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
[…]

Un ancien cognassier entièrement élagué courant Septembre ou Octobre 2019, a fait cette année 2020, de nouvelles pousses de branches tout autour de la haute souche. […]

Non seulement cette belle souche a fait plein de petits départs de branches bien répartis tout autour, mais en plus, à proximité, elle a fait des rejets probablement partis de ses racines (certains, mal placés car trop à l’ombre, ne pourront pas être gardés).

[…]

Concernant les rejets issus de racines, c’était peut‑être une illusion. Un rejet issu de la souche était partis nettement orienté vers le bas, puis a fait un coude presqu’au niveau du sol, pour remonter vers le haut. Ce n’est que récemment que je l’ai remarqué.

Pour anecdote, ces rejets portent toujours des feuilles vertes, comme si ce cognassier était semi‑caduc ou semi‑persistant. Ça avait été rapporté fin‑Décembre, c’est toujours le cas mi‑Janvier.

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Sam 16 Jan 2021 10:10
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Les arbres qui ont poussé étouffés, ont une faiblesse face à la neige.

Des arbres d’essences solides, comme le charme et l’orme, qui avaient fait des tronc trop longs pour leur diamètre, à cause de la concurrence avec des buissons pour l’accès à la lumière, se montrent en mauvaise posture face à la neige tombée récemment. Sous le poids de l’épaisse couche de neige sur leurs quelques branches hautes, ils sont tellement courbés que leur cime touche presque le sol ; même une aubépine à l’état d’arbuste, est en arche.

Ce n’est pas rassurant. Vont‑ils se redresser dans le cours de l’année ou au fil des ans suivants ou sont‑ils définitivement courbés ? C’est trop tôt pour le dire mais on peut noter qu’il faut s’attendre à ce type de situation. Temps que les trop longs troncs sont assez flexibles pour ne pas casser, il y a de l’espoir, car même courbés, un arbre peut durer. Le reste de l’année et les années suivantes, diront.

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Lun 18 Jan 2021 17:28
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Les arbres aux troncs trop fins, ne s’était pas tous courbé non‑plus. En plus de leur hauteur pour leur diamètre, ça dépendait de leur inclinaison initiale et de leur volume de branche. Certains étaient restés droits.

La couche de neige n’était quand‑même pas tout à fait habituelle. Trois ou quatre grands résineux d’environ 15 m de haut, sont presque entièrement tombés aussi (apparemment de pas trop loin, des épicéas, mais à vérifier plus tard dans l’année). Cette neige était en effet collante, même si une couche de poudreuse est venue la compléter après que le plus gros soit tombé. Une neige moins collante, n’aurait pas eu autant de conséquences.

Au moins une grosse branche de cyprès, qui était presque verticale, a été fracturé dans le sens de la longueur ; elle ne se relèvera pas. Plusieurs autres sont courbées, mais sans signe apparent de fracture, ce qui n’exclut pas des lésions internes. Un cornouiller a été visiblement déchaussé, son pied auparavant vertical, étant maintenant incliné. Il ne se redressera jamais entièrement, en tous pas à la verticale.

Il sera quand‑même intéressant d’observer comment ça évoluera pendant l’année et même celles suivantes.

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Jeu 21 Jan 2021 18:46
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Plus bas, un résumé de la terminologie des couches de sol et de leurs types. Les notes sont tirées d’un document lié un peu plus loin, avec des notes personnelles qui ne sont pas distinguées.

Un peu de contexte d’abord. Le document parle des sols forestiers, pas des sols de jardins ou de champs, mais les composts sont proches des sols forestiers, comme il s’agit de matière se dégradant sans présence de couverture d’herbacées et que souvent des feuilles d’arbres ou même des branchages y sont ajoutés. Aussi, une friche ressemble souvent plus à un sol forestier qu’à une sol de prairie ou encore, on peut trouver ici et là des cuvettes naturelles ou des fossés, dans lesquels des accumulation de matière plus ou moins ligneuses, sont plutôt proches des sol forestiers, surtout si s’y accumulent aussi des feuilles, même si ce sont des feuilles de buissons plutôt que des feuilles de grands arbres.

En parlant de fossé … dans le passé, jusqu’à je ne sais pas quelle date, il n’y avait pas vraiment de ramassage des ordures. À cette époque, elles étaient souvent jetées dans un fossé ou derrière un talus, ou autres. Avec le temps ces décharges sauvages ont parfois été recouvertes de matière organique produite par des buissons environnants. Il peut arriver que la décomposition dans ces conditions, en couches épaisses, forment un humus à la texture intéressante. Pourvu qu’il s’agisse bien d’ordures non‑toxiques, cet humus n’est pas mauvais par le seul fait qu’il se soit formé sur une ancienne décharge sauvage, il peut être tamisé et utilisé. La tamisage permet d’exclure les bouts de vers et de plastique, des matériaux qui finissent souvent en petit morceaux. Mieux vaut n’évacuer que les anciennes ordures, pas le bon humus avec.

Le document dont sont tirées les notes et définitions plus bas : Guide d’observation de la fertilité des sols forestiers (foretsdelain.fr) [PDF], 2018.

L’horizon est défini comme la couche se trouvant sur la roche mère. Il se distingue en trois couche. Les deux plus profondes, sont produites par la dégradation de cette roche mère. Ce sont surtout les arbres qui participent à la dégradation de la roche, plus encore les résineux que les feuillus, comme on peut parfois le voir dans les Vosges (juste un exemple) là où il y a eu des éboulements sur des flancs de collines à fortes pentes, laissant apparaître un granite dégradé de couleur rouille.

L’horizon le plus en surface, au dessus des deux précédents, est nommé l’horizon A (la lettre A) ou horizon organo‑minéral.

L’horizon A se distingue lui‑même en trois couches, qui sont, en partant de la surface, la litière ou matière organique fraîche,, nommée horizon L (lettre L), la matière organique en cours de dégradation, nommé horizon A0 (chiffre zéro) et l’humus, nommé horizon A1. Les épaisseurs de ces trois couches, sont nettement variables d’un sol à l’autre. Elle peuvent même beaucoup varier localement, selon qu’on est sur une pente, un terrain plat, dans une cuvette ou un fossé.

L’horizon L est celui constitué des débris reconnaissables. L’horizon A1 est constitué de débris visibles mais peu ou non‑reconnaissables. Les horizons A1 et A0 ne sont pas toujours faciles à distinguer, mais le sont généralement. L’horizon A1 et un peu l’horizon A0, est la couche qu’on appel communément la terre (la matière, pas la planète). Attention : l’horizon A0 n’est pas nécessairement meuble, il peut être compact et même très compact.

Trois types d’humus, c’est à dire d’horizon A1, se distinguent :

Les mulls qui sont accompagnés d’un horizon A0 peu épais et d’un horizon L qui ne s’accumulent pas au fil des ans. La litière (horizon L) se dégrade rapidement, formant un horizon A0 de petite épaisseur. C’est typiquement ce qu’on voit par exemple dans une forêt de feuillus en terrain argileux. Même si ça ne saute pas aux yeux, l’activité biologique y est souvent importante, raison pour laquelle l’horizon L ne s’accumule pas et l’horizon A0 est peu épais.

Les mors (sans T, un mor au singulier), sont à l’opposé des mulls. L’horizon L s’accumule beaucoup, la décomposition est lente, l’horizon A1 n’est pas épais. C’est typiquement le cas des forêts de résineux, avec leur accumulation d’épines qui ne se décomposent que lentement.

Les moders sont entre les mulls et les mors, l’horizon L est une accumulation modérée, l’horizon A1 peut avoir la même épaisseur que l’horizon L. La dégradation de la matière organique fraîche n’y est pas rapide, mais pas lente non‑plus. C’est ce qu’on peut observer dans les forêts mixtes ou au fond de cuvettes naturelles dans une forêt de feuillus.

Plus l’activité est importante, plus la diversité biologique dans le sol, est élevée et plus le ratio carbone sur azote est faible et plus le sol est basique et plus le passage est net entre l’horizon organique et l’horizon minéral. Il y a probablement des exceptions quand‑même.

  • Mull typique : ratio C/N de 5 à 10, pH d’environ 5.5
  • Moder typique : ratio C/N aux autour de 20, pH d’environ 5
  • Mor typique : ratio C/N de 25 à 40, pH inférieur à 5

Attention : le ratio C/N de 40, n’est pas un maximum, dans certains sols il peut aller jusqu’à 90 ou plus.

Plus le ration C/N est faible, plus l’activité y est intense mais plus le sol s’épuise vite. À l’autre bout, avec un ratio C/N élevé, il y a moins de nutriments assimilables dans le sol car leur libération est plus étalée dans le temps, mais le sol donnera ce qu’il donne pendant des années.


D’autres notes suivront plus tard, toujours essentiellement tirées du document lié plus haut.

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Jeu 21 Jan 2021 19:41
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Les bactéries prolifèrent surtout dans les sols riches en azote et peu acides. Dans les sols de type forestier, il y a moins de bactéries (parfois même, presque pas) que dans un sol de type prairie ou jardin, ce sont surtout les champignons (pas nécessairement à chapeau) et la petite faune (vers, arthropodes, larves d’insectes, etc), qui fragmentent la matière organique comme les feuilles ou le bois.

On peut remarquer la différence d’odeur entre un tas d’herbe verte en train de composter et un tas de feuilles et de branchages en train de composter aussi. Un compost d’herbe verte, finit par sentir le fumier, une odeur produite par des bactéries, tandis qu’un tas de feuilles et branchages en cours de compostage, fini par sentir le champignon. L’herbe verte contient beaucoup d’azote, favorable aux bactéries, pas le bois. Les sols forestiers ont des pH acides, défavorables aux bactéries (un levain acide, est épuisé, long au réveil). Les champignons supportent mieux l’acidité que les bactéries (un levain épuisé, peut se couvrir d’une moisissure).

Il n’y a pas de mal à créer artificiellement un mélange des deux, comme en ajoutant de l’herbe verte sur du bois en train de composter, pour accélérer sa fragmentation.

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Jeu 21 Jan 2021 20:21
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Pour rappel, si on met de côté la symbiose mycorhizienne, les plantes se nourrissent surtout de nutriments sous formes minérales.

La minéralisation des matières végétales non‑ligneuse, est généralement rapide, et prend typiquement moins d’un an. La minéralisation du bois est beaucoup plus longue, elle peut prendre jusqu’à 25 ans. En marge, ça ne signifie pas qu’il est inutile de composter du bois, ça signifie seulement qu’il libérera ses nutriments avec un faible débit pendant longtemps, et pendant tout ce temps, le bois décomposé (pas du BRF a la réputation surfaite, il gêne les levés), pourra participer à la structure du sol.

Remarque sur le bois : il y a bois et bois. Il y a l’aubier et il y a le bois de cœur, aussi appelé bois parfait. L’aubier est la couche la plus externe du bois, dont l’épaisseur varie selon les espèces. Plus un diamètre est petit, plus il n’est constitué quasiment que d’aubier, et l’aubier, plus tendre, se décompose plus vite que le bois de cœur. Les bois ne se décomposent aussi pas tous à la même vitesse, selon leur espèce ; en particulier, le saule se décompose vite, comparé aux autres bois, et avec le saule aussi, l’aubier se décompose encore plus vite. Les petits diamètres, sont plus concentrés en nutriments, que les diamètres plus grands.

De la matière organique fraîche à la minéralisation, il y a l’étape humus. La matière organique est décomposée en humus puis cette humus est minéralisé, normalement, par des bactéries (je ne crois pas que les champignons minéralisent, mais à vérifier). Le processus peut prendre un autre chemin, où la matière organique est minéralisée directement, avant d’être réorganisée (polymérisation ?) pour former de l’humus, qui sera malgré tout, minéralisé aussi, comme dans le premier cas. La minéralisation directe, est nommée minéralisation primaire, la minéralisation de l’humus est nommée minéralisation secondaire. J’ignore si l’une des deux minéralisation est meilleure pour les plantes et ce qui favorise l’un ou l’autre de ces deux chemins.

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Jeu 21 Jan 2021 20:35
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Le document lié précédemment, confirme que même les sols limoneux, peuvent se compacter naturellement, pas seulement les sols argileux.

Le même document sous‑entend que loin d’être un obstacle à une bonne structure du sol, l’argile est nécessaire, mais pas en trop grande quantité. C’est l’argile qui stabilise la structure du sol. Ajouter de l’humus dans un sol limoneux sans argile, ne suffira pas à obtenir une structure stable, l’argile est nécessaire. Je confirme qu’un sol limoneux, montre des signes de re‑compactage en quelques mois à peine, mais quand‑même pas autant que le fait un sol argileux.

En marge, une observation. En parlant de sol argileux, il est difficile de ne pas parler de sol hydromorphe, comme les sols argileux le sont typiquement. Même si en surface, un sol argileux peut avoir ici et là une granulosité de bonne augure, souvent produite par les vers de terre et certains arthropodes (je l’ai observé à proximité d’aglos où ils se réfugient), cette granulosité disparaît dès que le sol se trouve gorgé d’eau, typiquement de la fin de l’hiver au début du printemps. Je crois que c’est la raison pour laquelle, même riche en vers de terre et autres petites bébêtes, un sol argileux ne peut pas avoir naturellement une bonne texture, son grain ne résistant pas à l’eau. J’espère qu’y ajouter de l’humus, suffit (le sable est‑il nécessaire ?).

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Jeu 21 Jan 2021 22:41
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
En parlant de compost et de carbone.

Quand il est question de matière ligneuse dans un compost, on peut comprendre ratio C/N élevé, comme la matière ligneuse contient surtout peu d’azote. Mais c’est une simplification, parce que la lignine est quand‑même aussi une matière organique particulière.

Quelques personnes disent utiliser de l’eau sucrée et un peu de levure de boulangerie, comme activateur de compost. Le sucre c’est surtout du carbone et pas du tout d’azote. Les levures de boulangerie ne sont pas les bactéries d’un compost. Personnellement, j’imagine mal comment ça pourrait accélérer un compost et je me demande si des effets ont réellement été constatés. Puis ça peut attirer des guêpes.

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