Jardinage : supports de culture et cultures

J’avais un résumé à l’esprit, mais faute d’avoir eu le temps de le rédiger sur le moment, j’ai fini par l’oublier, alors je ne donne que ces liens vers des pages d’Arvalis, conservés dans mes onglets depuis longtemps. C’est à propos des céréales passant l’hiver.

• Comment réagissent les céréales face au gel ?
• La résistance au froid, un processus d’acclimation progressif.
• La vernalisation, un passage au froid nécessaire pour fleurir.
• Comment s’élabore le rendement des céréales à paille ?

Les graines de poireaux n’aiment pas les températures chaudes pour germer.

Juste avant le mois de Juillet, le 29 Juin, j’avais démarré des tests de germination en plaquette de semis. C’est seulement maintenant que quelques graines poireaux commencent à germer, elles n’ont pas germé pendant l’été et ce n’était pas par manque d’eau.

Comme dit précédemment, les haricots sont une culture intéressante. Les haricots cultivés sont habituellement blancs et comme c’est bien d’avoir de la couleur, les haricots rouges peuvent être tentants.

Quelques pieds de haricots rouges avaient testés cette année et j’avais rapporté qu’ils faisaient beaucoup de feuillage bien vert mais pas de gousses et à la vue de l’étalement de la floraison, que leur cycle semblait bien long comparé à celui des haricots blancs.

J’avais oublié de dire qu’ils avaient quand‑même fini par faire des gousses et que les grains dans ces gousses étaient tout à fait semblables aux haricots rouges d’origine, ceux qui avaient été semés.

Les haricots rouges de grande‑surface peuvent se cultiver, mais il n’y avait pas eu beaucoup de gousses et je ne sais pas pourquoi. C’est peut‑être lié à la longueur du cycle, peut‑être aurait‑il fallut les semer plus tôt, je ne sais pas trop.

Les sangliers aiment les salsifis et les amarantes, en plus des chicorées sauvages et des maïs précédemment notés.

Ce n’est pas une mesure que j’ai faite, c’est un chiffre entendu que je rapporte : après pressage, le colza produit 50 % d’huile et 50 % de tourteau, après pressage, le soja produit 20 % d’huile et 80 % de tourteau.

Pour l’huile, c’est donc le colza qui a l’air le plus intéressant. Mais ses graines sont bien plus petites et donc le rendement plus faible ; je ne sais pas de combien et n’ai jamais vu de graines de soja en vrai.

Le colza a quand‑même un avantage malgré le rendement plus faible : son huile est polyvalente, même si je trouve qu’elle ne pas très bien avec le sucré.

Des haricots avaient été semés à trois dates différentes : au printemps, vers la mi‑Juin et dans la première quinzaine de Juillet ou la mi‑Juillet (ça n’avait pas été noté).

le semis de mi‑Juin avait fait des haricots plus petits que le semis du printemps, mais le semis encore plus tardif, qui avait pourtant eu du mal au départ, avait fini par faire des haricots plus grands et plus gros qu’avec le semis de Juin et même qu’avec le semis du printemps. Ils ont eu du mal avec l’été, mais Septembre et Octobre leur ont été profitables.

L’inconvénient est que les gousses ne parviennent pas à maturité sans être sujettes au pourrissement. Pour faire des graines de haricots, les gousses doivent arriver à maturité quand le temps et chaud et pas humide. Mais pour des haricots verts seulement, sans compter sur une récolte de graines, un semis tardif en été pour une maturation après l’été, semble être une bonne option. Il faudra quand‑même le re‑tester l’année prochaine pour le confirmer. Comme ils avaient peu poussé pendant l’été à cause du manque d’eau malgré les arrosages et de trop de chaleur, peut‑être qu’un semis mi‑Août serait préférable à un semis mi‑Juillet.

Le colza qui avait été semé le 10 Avril, qui avait été entièrement grignoté par les limaces quand il était petit et qui a réussit à s’en remettre après, n’a pas fleurit. Je croyais qu’il est annuelle, mais il est annuelle ou bisannuelle, d’après cette page : L'agronomie du colza (yara.fr).

La page ne dit pas ce qui le détermine. On peut supposer que c’est la variété, comme il a quand‑même été semé tôt. Ça pourrait être confirmé par le fait que dans la région, le colza semble être toujours semé dans le courant du mois d’Août. Les graines récupérées seraient alors celles d’une variété bisannuelle ; c’est peut‑être le cas de tous.

Ça pose une colle pour les rotations annuelles.

Dans la page liée plus haut, on apprend qu’à maturité, les racines du colza descendent en moyenne à 140 cm de profondeur. Mais ses racines ne se développent pas bien dans les sols compactes, alors ça exclu l’espoir que ça culture ameublisse un sol, il doit déjà l’être. Ces 140 cm peuvent quand‑même être intéressants, pour l’eau.

Les feuilles des amarantes sont aussi peut résistantes au gel, même léger, que celles des basilics. Un tout petit gel détruit totalement les feuilles.

Les feuilles des céleris semblent encore plus résistantes au froid que celles des carottes.

Le colza supporte bien le froid, malgré la grande taille de ses feuilles.

Peut‑être que les cognassiers perdent leurs feuilles tardivement.

Je dis peut‑être, parce que c’est l’observation d’un cas particulier, n’ayant pas eu le temps d’aller vérifier ailleurs et n’ayant pas eu l’idée de le faire les années précédentes.

Un ancien cognassier entièrement élagué courant Septembre ou Octobre 2019, a fait cette année 2020, de nouvelles pousses de branches tout autour de la haute souche. Les feuilles sont restées vertes longtemps, et n’ont commencé à jaunir que il y a quelques jours. C’est seulement hier, que des feuilles sont tombées. Elles jaunissent en commençant par les feuilles les plus basses. Ce sont ces feuilles les plus basses qui sont tombées, mais les plus hautes étaient encore vertes au moins hier. On est quand‑même fin‑Décembre …

Sur la question de cette souche. C’est en un lieu où dans le passé, beaucoup de cognassiers avaient été plantés, peut‑être environ 60 à 80 ans. Ils avaient presque tous totalement dépérit, étouffés par des buissons épineux qui s’étouffaient eux‑même entre eux. Cependant, deux de ces anciens cognassiers, faisaient encore des feuilles. Mais après nettoyage, ce n’était pas beau à voir, de longues branches à moitié mortes qui avaient essayé de s’échapper par le haut, avec seulement quelques feuilles au bout. Les souches étaient habituellement coupées, mais pour ces deux là, les souches, hautes (car par élagage complet), avaient été laissées. L’une m’avait fait croire qu’elle reprendrait, mais elle n’a pas repris (sera donc coupée). L’autre, grosse, jolie et bien placée, avait été gardée comme « monument » à la mémoire de l’histoire passée du lieux. C’est celle qui a repris, par surprise.

Non seulement cette belle souche a fait plein de petits départs de branches bien répartis tout autour, mais en plus, à proximité, elle a fait des rejets probablement partis de ses racines (certains, mal placés car trop à l’ombre, ne pourront pas être gardés).

C’est intéressant à noter : même si un arbre fruitier ne ressemble plus à rien, l’élaguer entièrement peut permettre de le raviver, mais la reprise n’est pas garanti ; il faut attendre l’année suivante pour le savoir.

Il est évidemment trop tôt pour savoir ce que ça donnera dans l’avenir. Je penserai à le rapporter quand il y aura quelque chose à noter.

J’avais mis de côté les épis d’exactement un pied d’amarante à épis rêches et d’un pied d’amarante à épis doux, pour comparer la production de graines. Les épis avaient été laissés à sécher en intérieur.

Les deux pieds avaient commencé à pousser en même temps sur une même ligne, ils étaient isolés, parce que semés accidentellement à cet endroit. L’amarante à épis rêche était arrivée à maturité trois à quatre semaines plus tôt que l’amarante à épis doux.

Cette différence de temps de maturation est peut‑être l’explication à cette mauvaise surprise : pour les épis du pied à épis rêche, j’ai trouvé un peu plus de 11 g de graines et pour les épis du pied à épis doux, aucune graine, rien, toutes les « fleurs » sèches étaient vides.

Peut‑être que le pied à épis doux est arrivé à maturité trop tard dans la saison pour faire des graines. Il n’est donc pas possible de comparer la production de graines pour cette fois, mais il est possible de remarquer que la variété à épis rêche est plus fiable.

L’amarante à épis rêche, est l’amarante réfléchie. Si les 11  g de graines par pied sont une valeur habituelle, il faut 91 pieds pour faire un kilo de graines. À un pied tous les 40 cm, il faudrait 15 m² pour faire un kilo de graines, ou sur 100 m², un peu moins de 7 kg de graines. Ça ferait un rendement comparable à celui de l’avoine (la première année, quand elle a réussit). Ça ne fait pas beaucoup, mais ça n’est pas négligeable non‑plus.

L’année prochaine, une grande surface d’amarante sera tentée, divisée en deux surface égales, une pour la variété à épis rêche, une pour la variété à épis doux, pour comparer ; sous réserve qu’il y ait assez de graines de la variété à épis doux, dont d’autres épis avaient été récoltés plus tôt.