Le végétarisme, de Platon à nos jours… et à demain

Impossible Foods, est une société créée à l’initiative de Patrick O. Brown, alias Pat Brown, professeur de biochimie. Leur premier produit, le Impossible Burger, était (mais il existe toujours) un hamburger végétalien, un aboutissement de plusieurs années de recherche. L’espoir de Pat’, est de faire entièrement disparaître l’élevage industriel, qu’il voit comme l’un des plus graves problèmes environnementaux de notre époque.

Le site de la société : impossiblefoods.com

Leurs produits sont surtout des imitations de viandes et de fromages. Pas sûr que l’imitation de viande soit recherchée par tous les végétarien(ne)s (surtout qu’ils semble aller loin dans l’imitation), mais ça a le mérite d’exister et de favoriser la transition vers des produits plus respectueux de l’environnement et des animaux, potentiellement parmi tout le monde.

La société est basée aux États‑Unis, est apparemment présente aux Canada aussi, mais il semble quand‑même que quelques boutiques distribue cette marque dans l’Union Européenne, au moins depuis 2024 (Impossible Foods existe outre‑Atlantique, depuis 2016).

Rappel : pour les imitations de fromages, il existe la marque Nurishh, qui est une entreprise Canadienne, mais qu’on trouve dans plusieurs grandes surfaces de l’Union Européenne, mais pas dans les supérettes et les petits commerces, ou pas pour le moment. Nurishh est une marque du groupe Bel, un grand groupe, ce qui ne doit pas faire de l’ombre à d’autres marques plus artisanales comme la marque française Jay & Joy, mais cette dernière, et d’autres, sont plus difficiles à trouver en dehors des commerces spécialisées. Entre Jay & Joy et Nurishh, il y a une différence de goûts, de textures et de recettes, on ne peut pas les comparer comme ils sont trop différents, mais tous les deux sont bons.

Dans les années 1800, les gens mangeaient cinq fois moins de cadavre d’animaux qu’aujourd’hui (d’après Jancovici), c’était un luxe, ce qui confirme ce qui est connu depuis longtemps : cette habitude s’est surtout installée comme signe de richesse (comme la voiture à ses début,s avant qu’elle ne piège tout le monde en devenant presque incontournable). Avant 1800, c’était encore moins. Comprendre aussi, que même avec le lait, les gens de ces époques massacraient moins d’animaux que maintenant (celui/celle qui tuait son bœuf ou sa vache, devait tirer la charrue lui/elle‑même … ce n’était pas du tout souhaité et c’était considéré comme un sacrifice).

En france, les végétarien(ne)s représentent 2 % de la population totale, mais 12 % chez les « jeunes » (guillemets, parce que sans plus de précisions … peut‑être les moins de 25 ans ?), ce qui ne masque pas non‑plus des différences de modes de vie, y compris sur cette question. Ce que ces deux chiffres signifient, c’est que ça se banalise, ça devient fréquent et c’est une utopie qui deviendra peut‑être un jour une réalité. Il y a quelques décennies encore, le végétarianisme n’étaient toléré que chez les filles et conspué chez les garçons (pas de leur part, mais de la part de toutes la société), ex. c’était « un bon moyen » de se faire insulter à la cantine. C’est dire que les choses ont beaucoup évolué. Mais ça présente aussi le risque de devenir un point de conflit générationnel, alors ce serait bien si les générations « anciennes » s’y intéressaient aussi. Mais ça peut aussi être un mouvement fédérateur, y compris avec certaines « anciennes générations », comme les interdits alimentaires religieux, portent presque exclusivement sur les produits d’origine animal (l’alcool est la seule exception que personnellement je connaisse, il peut être haram, mais aussi kasher sous condition ou encore entièrement banale), y compris dans le Christianisme, ou la consommation de viande, est plus réfrénée que encouragée.

Hugo Clément, l’auteur de la chaîne YouTube « Sur le front » proposant des reportages écologistes (*), est végétarien.

(*) mais n’encourage pas le vandalisme ou la violence contre autrui, c’est important à préciser dans le contexte actuel.

Voir aussi ce message, en rapport sur la prétendu « nécessiter de réguler » les populations des cervidés : Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune.

Je ne mange pas de viande depuis 2 décennies mais dernièrement je remange du poisson gras 2 x par semaine.
le soja c'est trop fort mon foie ne supporte pas.
Je ne suis pas Végane parce que ma santé ne me le permet pas mais aussi parce que je déteste faire à manger * et même manger .. oui oui souvent j'oublie de manger alors les oeufs c'est facile et rapide.
* moi mon rayon c'est faire la vaisselle
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Moi j'aime trop les animaux ...

je vais lire le sujet lentement mais sûrement

Pour le spoiler, j’en sais quelque chose (je le suis quasiment depuis l’âge de 8 ans environ, et complètement depuis environ 20 ans aussi), mais les choses évolue lentement, comme mentionné dans un message pas trop ancien. Mentionnant les religions, qu’elles soient nombreuses à placer des interdits ou des restrictions sur les cadavres d’animaux dans les assiettes (il faut parfois s’excuser de cette expression), est peut‑être quand‑même révélateur de quelque chose … et pas que les religions, des philosophes aussi, et puis des gens ordinaires ou « ordinaires » qui l’ont inventé sans qu’on ne leur dise et à contre‑vents violents.

je ne suis ni "ceci" ni "cela",
je mange de tout, et... je suis gourmande.
J'aime manger.
Comme j'ai rarement (et peu) de viande dans l'assiette, je me console avec du poisson, des oeufs et des crustacés.
Mais ce qui remplit mon estomac, ce sont des légumes. Crus en salade composée , cuits à la vapeur, ou en accompagnement de la viande de mon compagnon.
Sans oublier un peu de fromage !
les fruits, c'est dans la journée
et principalement une pomme

sinon j'en fais des confitures dont l'homme de la maison est très friand.