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Hibou a écrit : 
[…]

Les castors aiment les fruits et les légumes. Quand l’occasion se présentera, j’en déposerai à proximité de ce que je suspecte être son habitation, pour voir s’il sera venu les prendre ou les grignoter. Je rapporterai les observations ici.

[…]

Une occasion s’est présenté hier. Je n’avais pas put approcher tout près, comme c’est actuellement inondé aux abords, mais je lui ai déposé à une dizaine de mètres environs quelques racines de bette, quelques pieds de colza non‑transplantés pour cause de racine trop cassée et quelques carottes restantes avec leurs fanes. Aujourd’hui, je les ai retrouvé un peu grignotés et éparpillés en direction de l’eau et une partie même presque entièrement dans l’eau.

Si ce qui a été apporté a juste été goûté et pas entièrement mangé, c’est peut‑être que ce n’est pas la famine, alors ça peut être un bon signe.

Je me demande s’il est seul ou s’ils sont deux ou trois (pas nombreux en tous cas).
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Le castor est revenu cette nuit, et cette fois, il a finit le repas.

Il a surtout aimé le colza. Du colza, il n’a laissé que la partie aérienne verte juste au dessus de la racine, il en a mangé toutes les feuilles et les racines. Il ne restent des carottes, que les fanes. Il a moins aimé les bettes, mais il n’en a pas laissé beaucoup non‑plus.

Je doute juste que son habitation soit là où je le pensais, mais c’est peut‑être une fausse impression parce que le niveau de l’eau est haut, actuellement. En tous cas, il passe par là. Ce n’est pas un lapin, sinon il serait venu manger le colza dans le jardin. Ce ne sont pas les sangliers qui ont laissé la trace de leur passage à côté (sol retourné), mais pas là ; puis les sangliers n’ont pas des incisives de rongeur.

Aujourd’hui, je lui ai laissé un peu de moutarde noire, petites non‑ligneuses et un peu de pimprenelle, pour voir si ça lui plait aussi.

Comment savoir combien ils sont ou s’il est seul … aucune idée de comment le savoir, à moins d’avoir la chance les voir directement ; mais ils sortent surtout la nuit.
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Hibou a écrit : 
[…]

Aujourd’hui, je lui ai laissé un peu de moutarde noire, petites non‑ligneuses et un peu de pimprenelle, pour voir si ça lui plait aussi.

[…]

Il a laissé la moutarde noire sans y toucher et la pimprenelle n’était plus là ; je ne sais juste pas si pour lui ça a été sur place ou à emporter.

En même temps, avait été laissé un pied de bette, racine et feuilles, pas loin, mais assez loin de l’eau, pour m’assurer que le gourmet évite effectivement de s’éloigner de l’eau, comme je ne l’ai pas vu directement. Cette bette n’a pas bougé et ne présente pas la moindre trace de grignotage.

Dans l’après midi, le menu livré était des petites betteraves rouges. J’ai été voir juste avant de rentrer si elles y étaient encore, pour savoir s’il sort aussi le jour ou seulement la nuit et elles étaient toujours là.
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Hibou a écrit : 
[…]

Dans l’après midi, le menu livré était des petites betteraves rouges. J’ai été voir juste avant de rentrer si elles y étaient encore, pour savoir s’il sort aussi le jour ou seulement la nuit et elles étaient toujours là.

Il n’est pas repassé. J’espère que c’est seulement parce qu’un épisode de gel est arrivé et qu’il ne peut pas sentir les betteraves retrouvées gelées.

Le niveau de l’eau descendu, l’amas de branches supposé être sa demeure, s’avère avoir disparu. Mais d’après une chose que je ne dis pas pour ne pas le rendre repérable, je suis plutôt convaincu qu’il passe quand‑même souvent par là et même depuis longtemps.

Je n’en ferai pas un journal des petites observations que je garderai dorénavant pour moi seul, mais si je le vois ou l’entend, la bonne nouvelle ne sera pas gardée secrète.
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Les hérissons sont protégés en france depuis 1983. Il est interdit de tenter de les apprivoiser, ce qui ne signifie pas qu’il serait interdit de s’en occuper, comme leur fournir un abris par exemple.
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Ce ne sont pas des mammifères, mais pour information, il est en principe interdit de toucher les amphibiens (excepté pour les professionnels qui les étudient ou s’en occupent), comme les grenouilles, crapauds, tritons et salamandres. La raison est que les amphibiens sont menacés et que le seul fait de les toucher peut leur causer du tord.

Si un amphibien est égaré quelque part ou en mauvaise posture, qu’il n’y a pas d’autres choix que de le prendre pour par exemple le ramener à une marre, alors il faut toujours le faire avec les mains humides. Avec les mains sèches, il y a un risque de dessécher leur peau, même si c’est imperceptiblement. Il faut aussi s’assurer de ne pas avoir le moindre résidu de crème ou de savon sur les mains, qui pourrait aussi abîmer leur peau fragile et perméable.
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Sur les biches, les chevreuils, les lapins et les lièvres, voir ces deux messages d’un autre sujet : Re: Jardinage : supports de culture et cultures et Re: Jardinage : supports de culture et cultures.

Une spécialité des renards, c’est d’avoir la tête ailleurs ; il n’y a que chez eux que je vois ça.

Quand ils sont captivés par quelque chose, ils ne font plus attention à rien d’autre autour d’eux. J’ai put un jour rester à deux mètres d’un renard qui ne m’avait même pas remarqué pourtant si près, tellement il était absorbé par une haie devant lui. Ayant peut‑être une impression, il s’est bien retourné pour regarder derrière lui, mais ne m’a pas vu, comme il avait tourné la tête du mauvais côté. Ce n’est qu’au bout d’environ un peu moins d’une minute que m’apercevant finalement, il a vite filé sous la haie qu’il observait.

Quand un renard est surpris, il fait parfois un bref grognement qui n’a pas de connotation menaçante. On peut éventuellement entendre ce bref grognement, sans rien voir.

L’image du renard roux avec le bout de la queue blanche et un anneau noir, c’est un cliché, mais un cliché parfois réel. Ils sont variables, comme le sont les chats, mais pas autant.
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Les lapins mangent certaines de leurs crottes, mais pas toutes.

Ils sont assez comme des ruminants. L’herbe est d’abord fermentée près de l’intestin, ressort sous forme de crottes molles et brillantes que le lapin mange à nouveau pour en compléter la digestion. Sans ça, il a des carences.

Les autres petites crottes, plus sèches et solides, celles‑ci, il les laisse dehors.
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Hibou a écrit : 
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Près de mon jardin, j’ai rassemblé les pierres sorties du sol cette année, en un talus exposé au Soleil, justement pour faire une petite niche écologique pour certains insectes et les lézards. Je verrai bien si ça marchera.

[…]

C’était en Février 2019. Depuis, je voyais bien de temps en temps des lézards aux environs, mais pas sur les pierres elles‑mêmes. Il semble que les lézards, s’ils ont le choix entre un amoncellement de bois et un amoncellement de pierres, ils préfèrent l’amoncellement de bois ; au moins c’est ce qu’il semble. S’ils fréquentent un amoncellement de pierres, c’est la région du bas, celle où ils sont assez dans la végétation. Ça doit être une question de facilité à s’abriter, parce qu’ils sont discrets.


P.S. Oui, les lézards ne sont pas des mammifères, mais ce n’est pas grave.
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Les bisons n’ont pas une bonne vision, mais un très bon odorat (ils peuvent reconnaître une odeur à 2 km) et une assez bonne ouïe.

Ils ont la pupille horizontale, comme les chèvres, les moutons et les vaches.

Ils raffolent des écorces de hêtre et broutent les rameaux d’aubépine malgré leurs longues épines.
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