Mammifères et autres espèces menacées en france

Les sangliers ne sont pas tous des sangliers. Une affaire délicate et difficile, qui a commencé il y a quelques décennies déjà.

Sans dire dans quelle mesure exactement, en restant vague, le documentaire ci‑dessous affirme que les sangliers que l’on voit, sont souvent des cochon‑sangliers, volontairement introduits à une époque, pour en faire des élevages de gibier en pleine nature. L’opération aurait mal tourné, en provoquant artificiellement un accroissement important d’une population qui était jadis bien plus faible. Les polémiques dont sont victimes les sangliers, serait le résultat d’un déséquilibre, à l’origine artificiellement créé, dont plus personne ne sait comment se sortir. Cette manipulation artificielle de leur population, explique probablement pourquoi ils ne semblent être vus que comme des trophées de chasse, plus que comme des animaux parmi les autres. Certaines personnes suggèrent de tenter de ne plus intervenir (il y a un sens de la mesure à avoir avec ce mot), pour laisser un équilibre se rétablir naturellement.

Le documentaire confirme que les sangliers sont des malins.

Trop de sangliers ? En quête de vérité … – Reine Nature Sylvie Poletto — 2021

Le comble est que cela a été fait pour plaire à des chasseurs urbains, qui pour le coup, ont fait supporter un problème aux agriculteurs et aux autres ruraux. C’est expliqué plus en détails dans la longue vidéo ci‑dessous, celle d’une émission de France Culture.

L'homme face à l'animal, une histoire de violence et d'empathie — France Culture — 2021
Entretient avec Charles Stépanoff.

Les souris grignotent les noyaux dans les arbres.

Dans le courant du mois d’Août (j’avais oublié d’en parler avant), j’entendais souvent grignoter dans un prunier pourpre. Ça aurait put faire penser à un écureuil, mais les écureuils ne sont pas assez petits pour qu’il n’ai pas été visible, surtout sur plusieurs après‑midi. En fait, ce sont des souris gris sombre. Je les ai vu plusieurs fois monter sur le tronc et sûrement plus loin, aller sur les branches. Un doute pourrait encore subsister, mais plus tard encore, j’ai remarqué des noyaux au sol, percés d’un trou, trop petit pour que ce soit un écureuil. C’était sûrement les petites souris gris sombre.

Je ne sais pas si elles mangent la pulpe aussi ou si elles s’en débarrassent en ne s’intéressant qu’à l’amande dans le noyau.

Remarque : l’amande des noyaux des prunus (cerisier, mirabellier, prunier, etc) est toxique pour les humains, il ne faut pas imiter les souris en ça. Quelque chose doit faire que ça n’est pas toxique pour elles.

Les sangliers ont fêté le Nouvel‑An en faisant des cratères de météorite dans les près.

Voir aussi ce message d’un autre sujet, sur les souris : Re: Jardinage : supports de culture et cultures.

Comment une souris s’y prend dans un terrier dont l’entrée peut être inondée ?

Sans rien pouvoir expliquer, je ne peux que raconter avec des détails importants.

Quelques part, j’avais vu une souris filer à toute vitesse en me voyant puis a soudainement disparu du sol. À l’endroit où elle avait disparu, il y a en effet l’entrée d’un petit terrier, du même diamètre qu’une galerie de taupe, dans une terre argileuse, l’entrée ouverte directement sur le sol, sans couverture. C’était il y a un peu plus d’un mois.

Faisant beaucoup de remue‑ménage dans ce coin, en vertu du principe de la compensation pour gêne occasionnée, mais aussi parce qu’on est en hiver et qu’il fait froid, un petit paquet de grains de céréales lui est apportée, comme aux autres. Le petit tas a toujours été entièrement emporté par ses soins.

Il y a une dizaine de jours, le sol était tellement saturé d’eau que la galerie semblait inondée ou au moins son entrée l’était. J’ai pensé qu’elle avait quitté les lieux, me demandais si comme cette galerie ne pouvait évidemment que être inondable vu l’environnement et la nature du sol, s’il ne vaudrait mieux pas la remplir pour en fermer l’entrée et éviter qu’une autre souris n’habite cette galerie potentiellement dangereuse. Dans le doute, j’ai hésité, il me semblait impossible qu’elle y soit encore, mais ai préféré ne pas risquer de l’enfermer vivante dans son terrier et les grains de céréales ont été déposés comme d’habitude, malgré l’entrée inondée.

Le lendemain, les céréales avaient disparus et la galerie était encore inondée. Peut‑être a‑t‑elle un autre abris et qu’elle est repassée seulement pour les céréales.

Mais aujourd’hui, alors que la galerie n’était plus en eau depuis quelques temps, en apportant les grains, j’éclaire l’entrée de la galerie par habitude, pour vérifier que rien ne l’obstrue, je vois que quelque chose en bouche l’entrée, puis je remarque deux petits yeux noires. Elle sortait à l’instant même où j’arrivais et est restée figée au point de m’inquiéter puis s’est retourné et à filé à l’intérieur. Elle habite donc toujours cette galerie (et se porte bien).

Était‑elle partie ailleurs juste le temps que le terrier était inondé ou sait‑elle aménager l’intérieur de sorte à ce qu’une chambre ne soit pas inondée ? C’est une petite souris beige ou rousse, que des gens appellent les rats des moissons et les autres rats savent nager et plonger.

Des questions sans réponse.

Les bourdons sont sortis d’hibernation depuis quelques jours. Pas des mammifères, je sais.

Les coccinelles aussi.

Aperçu un papillon que je croyais disparu faute d’en avoir revu depuis longtemps : les ailes brunes à bord noir avec des yeux bleus sur les ailes. Quelques heures avant, un autre différent, les ailes brunes à bord noir aussi, mais à taches noires, sans yeux et la bordure des ailes découpée comme des feuilles de houx. Aperçus dans une zone boisée avec peu de fleurs, quelques cardamine hirsute et une fleur de pissenlit bien voyante. Des insectes butinent actuellement les chatons de saules marsault, mais je ne sais pas si les papillons les butinent aussi. Ils n’étaient pas haut, volaient à une cinquantaine de centimètres du sol.

Zut, j’avais oublié de mentionner la présence de primevères.

Un autre a été aperçu aujourd’hui, à yeux bleus, et deux autres sans yeux sur les ailes. Ces derniers sont plus petits et sont occasionnellement aperçus. Peut‑être que ce sont les mêmes, mais trop petits pour avoir des yeux sur les ailes. Dans ce cas, ils étaient toujours là mais je ne les avait juste pas remarqué, mais sans certitude. Mais les papillons ont leur taille définitive après la métamorphose …

Ils ont en fait des yeux violets et pourpres, c’est quand ils battent des ailes que les yeux semblent bleus, mais quand ils sont posés, les yeux ont une autre couleur.