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Auteur | Message |
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Administrateur
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Il avait été rapporté que le cyprès est connu pour être quasiment imputrescible.
Je crois l’avoir constaté, mais avec des bémols. Des morceaux de cyprès de quelques centimètres de diamètre, d’apparence extérieure complètement décomposé (l’état dans lequel du bois ressemble plus à de l’éponge qu’à du bois), peuvent pourtant être incassables. Le bémol est que c’est le bois de cœur qui résiste, pas le reste. D’ailleurs, les documents sur les propriétés des bois, ne se prononcent pas sur les aubiers. Ceci dit, que le cœur du bois résiste même avec un aubier totalement décomposé, ça peut déjà être suffisant pour certains usages. Il faudrait avoir une idée de la résistance de l’aubier, dans d’assez bonnes conditions, c’est à dire soit enfoui en l’absence d’air, soit à l’air, mais aéré. Le second bémol, est que sans raison apparente, avec certains morceaux de diamètre similaire, le cœur du bois n’est pas plus résistant que l’aubier. Est‑ce une question de temps ? D’exposition ? De vitesse de pousse ? Je crois seulement avoir remarqué que les bouts se trouvant dans ce cas, avait déjà une tendance à se creuser sur un côté, comme leur forme le montre. Il semble que le cyprès se resème mal, les pousses éloignées sont rares. Malgré qu’il se resème mal, il se marcotte et même parfois de lui‑même. Des branches basses peuvent se diriger vers le sol et former des racines. Avec le marcottage du noisetier par exemple, il faut délibérément enfouir une partie d’une pousse, pour qu’elle forme des racines, le cyprès, lui, le fait parfois tout‑seul. Le cyprès serait intéressant à cultiver, si on ne se préoccupe pas d’une pousse lente, mais comme tous les résineux, il réputé acidifier le sol. En tous cas, peu d’espèces poussent au pied des cyprès, mais c’est peut‑être en partie aussi par maque de lumière, comme ils la masque beaucoup. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Administrateur
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Le chèvrefeuille a tendance à partir en liane, dans les conditions de faible luminosité, autant que le cornouiller. Malgré cette similitude, contrairement au cornouiller, ses pousses sont plus cassantes, moins résistantes à la flexion.
Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Le bois infesté par les larves de scolyte, n’est pas nécessairement de moins bonne qualité technique que le bois sain, même s’il peut l’être. Si ce bois est acheté aux forestiers, en moyenne trois fois moins cher que le bois sain, c’est surtout pour un motif d’aspect visuel.
Ce bois n’est pas a jeté, il est a gardé, à moins qu’il ne soit vraiment dégradé. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Hibou a écrit : […] Je crois que pour avoir un assez grand cyprès, 8 à 9 m de haut et un diamètre raisonnable pour des petites poutres rondes par exemple (mais pas sur toute la longueur), il faut compter environ 35 ans. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Comparée au cornouiller, l’aubépine est plus résistante à la flexion, et a tendance à être un peu plus résistante au sciage et au cisaillement. Sa fibre est plus courte, alors la résistance à la flexion ne dépend pas que de la longueur de la fibre. J’ignore si la différence de longueur de fibre a un effet sur autre chose ou pas. Cependant qu’elles sont plus courtes, ses fibres sont plus fortement liées entre elles.
Le prunellier est moins résistant que l’aubépine, en tout, même moins que le cornouiller. Mais j’ai l’impression que sa texture est plus homogène et son grain fin (mais seulement constaté sur de petits diamètres). Peut‑être que c’est un bois à sculpture. Des essais à une date futur indéterminée et probablement lointaine, pourront le vérifier. Le rosier sauvage est le plus fragile de tous les bois (que je connaisse) et il se décompose rapidement. Je me demande si après séchage, le noisetier ne serait pas encore plus léger que le peuplier. Ce n’est pour le moment qu’une impression qui n’a pas encore été sérieusement vérifiée. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Le charme et le chêne semblent être à l’aise dans les terres très argileuses.
Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Sous réserve de bonne identification, le noyer a un aubier épais, fragile et très claire, tout à l’inverse de son bois de cœur, réputé dur et de couleur brun sombre. La section de ce bois a une odeur marquée, qui se dissipe.
Un petit tronc excédentaire car mal positionné et deux branches basses, ont été élagués sur un noyer ayant peut‑être une douzaine d’année. Il n’y avait que de l’aubier, à peine un peu de bois de cœur, de couleur presque noire par contraste. Ce petit bois principalement constitué d’aubier était très léger, se coupait au sécateur encore plus facilement que du peuplier, presque comme s’il était mou, sous la scie à élaguer, il semblait être un bois gras ; quand il casse, il claque comme le peuplier aussi. La section avait une forte odeur d’essence de bois. Il me laisse l’impression de se décomposer très facilement. Ce sera à confirmer à l’ouverture des feuilles l’année prochaine. En l’absence de feuilles, les noyers sont trompeurs, ils ont une écorce variant beaucoup selon l’âge et un peu les variétés, mais à l’épaisseur des rameaux portant les bourgeons terminaux et surtout à quelques feuilles tardivement trouvées au sol, il y a une bonne probabilité que ce soit effectivement un noyer. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Certains pruniers sauvages ont un bois agréablement aromatique.
Ce sera à vérifier dans le courant de l’année, de mémoire, c’est un prunier sauvage faisant de ces petites prunes jaunes qu’il possible de confondre avec des mirabelles. C’est la section d’une petite branche qui avait un agréable parfum, alors c’est peut‑être plus l’aubier que le cœur du bois, qui est aromatique. Ça pourrait en faire un bois intéressant pour plusieurs usages : des petits dès mis dans les penderies comme cela se fait avec le bois de cèdre (l’odeur de ce prunier était bien meilleure que celle du cèdre), bois de lit ou bois de table de salle à manger. C’est rapporté sans certitude que cette propriété est répandu dans l’ensemble des pruniers sauvages et sans savoir si le parfum fruité que dégage ce bois, dure longtemps. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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Les cyprès sont un groupe à part des conifères.
Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
Administrateur
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Les bois solides ne sont pas à l’abris des attaques d’insectes.
Un orme avait perdu toutes ses feuilles précocement début‑Septembre de l’année dernière. C’était surprenant, mais l’automne n’étant plus très loin, ça pouvait faire penser à des feuilles tombées trop tôt et laisser espérer une reprise cette année. Mais cette année, il apparaît que le bout des rameaux est mal en point et qu’à deux endroits en hauteur, l’écorce a été comme pelée sur tout le tour du petit tronc (il est haut, mais de petit diamètre). Comme des lambeaux d’écorce ont comme été tiré vers l’extérieurs, ça semble être un pic, qui a alors dut repérer des larves dans ce bois. Si ce sont bien des insectes et que cet orme ne se reprend pas cette année, il aura fallut à peine deux semaines à ces insectes pour complètement dévitaliser cet arbre. Un pic noir vient régulièrement dénuder les saules d’une partie de leur écorce, toujours en hauteur. Peut‑être que les attaques d’insectes sont toujours en hauteur ou alors c’est seulement que le pic ne vient jamais chercher les larves vers le bas. Un charme tout‑près, se porte bien, il n’a rien eu. Hibou57 « La perversion de la cité commence par la fraude des mots » [Platon] |
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