Tensions Avec la Russie sur l’Ukraine

Un russe dont la fonction dans l’armée n’est pas précisée, dit sur une chaîne de télévision russe : « nous ne sommes pas en guerre contre l’Ukraine, nous sommes en guerre contre le monde entier ». Des médias russes parlent d’éradiquer l’occident, leur ennemi. Pour les médias russes, la russie est en troisième guerre mondiale contre l’occident.

Des historiens et même quelques Russes, notent des parallèles entre la rhétorique de poutine et celle d’hitler avant la seconde guerre mondiale : agression préventive contre une menace imaginaire, mythe d’une civilisation menacée par une autre qui voudrait l’anéantir, vertu prétendument « purificatrice » de l’agression « préventive » contre l’ennemi imaginaire, inversion des responsabilités entre agresseur et agressé.

Pour les Russes restés lucides, la propagande omniprésente, pas seulement dans les médias, l’aliénation dans laquelle sont tombés leurs proches, est un cauchemar.

Cette propagande aurait commencé à être mise en place depuis plusieurs années déjà, depuis bien avant l’agression contre l’Ukraine.

Les russes témoignent de la réalité parallèle — France 24 — 3 Juin 2022

Vu l’aliénation en russie, l’idée de négociations entre l’Ukraine et la russie, est une illusion.

Sans avoir cherché les détails encore : un journaliste a put récupérer le smartphone d’un russe ayant participé à l’invasion de l’Ukraine, ce russe filmait des moments de sa vie, avec des vidéos commençant avant la guerre puis pendant la guerre. Le journaliste en a réalisé un documentaire qu’il a appelé, « L’occupant ». Ce documentaire qui pose des questions éthiques, comme il est fait à partir de vidéos privées, est apparemment en ligne sur YouTube ou au moins l’a été.

À la date actuelle, le nombre de Russes ayant fuit la russie depuis l’agression contre l’Ukraine, s’élèverait à 300 000, incluant 70 000 gens qualifiés (ingénieurs, chercheurs, etc).

Le clivage générationnel dans le soutient / rejet à / de poutine, semble se confirmer : les plus jeunes sont les plus nombreux à voir poutine comme une source d’inquiétudes ou une menace, les plus âgés, sont les plus nombreux à le soutenir ou à l’admirer, sans que ce ne soit une règle, comme c’est une probabilité.

La répression contre les anti‑guerre, continue : Alexeï Gorinov, élu municipal Russe, condamné à sept ans de prison pour avoir dénoncé le conflit (lemonde.fr), 8 Juillet 2022.

Après le pillage de silos de grains et des vols d’onéreux matériel agricole, la russie de poutine détruit des récoltes sur pied : les russes accusés de mettre délibérément le feu à des champs de céréales (tf1info.fr), 9 Juillet 2022.

La situation en Ukraine, s’aggrave, contrairement aux apparences.

L’apparence est que l’invasion russe ne progresse pas, la réalité est qu’elle s’enracine dans l’est de l’Ukraine ; de la même manière qu’en crimée en 2014, une annexion du donbass se prépare depuis plusieurs semaines : russification forcée des administrations, écoles, médias, monnaie, pièce d’identité, etc, et grande misère en plus.

Pour les gens qui n’ont pas fuit avant, il est trop tard, certaines villes de l’est de l’Ukraine sont devenues des pièges dont les habitants ne peuvent plus sortir. Quelques rares témoins ayant put s’exprimer, rapportent qu’ils y vivent dans la terreur permanente, que des gens sont arrêtés et disparaissent pour des motifs minims.

Des analystes reprochent aux pays occidentaux, leur trop faible soutient à l’Ukraine. Pour l’opinion populaire occidentale, la principale préoccupation, est les conséquences économiques des sanctions contre la russie en réponse à son agression contre l’Ukraine, au point qu’ils préférerait peut‑être la céder à la russie. Mais des gens veulent faire remarquer que ne pas comprendre ce qu’il se passe en Ukraine, c’est commencer à s’installer dans un recul des droits que l’on tient pour indiscutables dans les pays occidentaux. Il y a de plus depuis plusieurs mois, des craintes que poutine agresse d’autres pays européens.

On a vu les abus et les excès que les états occidentaux se sont déjà permis au motif du covid et comment ils les ont banalisé, ce que la russie de poutine fait des libertés fondamentales, c’est encore pire et à perpétuité.

La russie prépare sa « grande annexion » — LCI — 21 Juillet 2022

De nouveau, il est question de négociations de « paix », mais Zelensky se méfie et pose des conditions que personnellement je comprends entièrement : Poutine craint une « catastrophe d'envergure » à la centrale de Zaporijia (lexpress.fr), 19 Août 2022.

En 1939, la russie avait envahit la Finlande.

La Finlande, frontalière de la russie et menacée par cette dernière, figure à la quatrième place du classement mondiale annuelle publié par l’ONU, sur les pays où la vie est la plus agréable (mais sûrement pas agréable pour les insoumis à l’armée, ce que l’ONU oubli de préciser).

La Turquie a levé son veto sur la demande d’adhésion de la Finlande à l’Otan.

Aux dernières nouvelles de ce conflit qui « s’éternise », les occupants russes seraient en recul devant une contre‑offensive Ukrainienne dans l’est de l’Ukraine aux environs de Kharkiv, mais ce recul se ferait en partie en renforçant leur occupation dans le sud, aux environs de Donetsk.

Pas de quoi se réjouir de ce recul, non pas seulement qu’il ne signifie pas que les occupants russes ont quitté le pays, aussi que ce recul s’accompagne de destructions, blessés et morts, des « victoires » dont il est difficile de se réjouir, surtout dans le cadre d’un conflit intense qui dur, même si on peut se réjouir du recul d’un occupant.

L’Ukraine reprend « 3 000 km² de territoire » grâce à sa contre-offensive — Euronews — 11 Septembre 2022