Jardinage : supports de culture et cultures

Après la découpe du sol, au louchet, comme précédemment décrite, il était espéré que les variations d’humidité et de températures, feraient succéder la découpe par une fragmentation naturelle. Ce n’est malheureusement pas le cas, le sol découpé est redevenu monobloc et s’y forment les mêmes crevasses en période chaude et sèche, que dans un sol non‑découpé.

Il n’y a que les mottes détachées du sol, qui laissent une proportion de matière meuble, et encore, le volume de matière meuble laissée, est moindre que le volume de mottes détachées.

La découpe précédemment décrite, n’est utile que pour couper d’éventuelles racines de buissons ou d’arbustes dans le sol, elle est sans effet sur la texture du sol. Il n’y a donc pas d’utilité à la faire trop finement (en lignes rapprochées), même s’il peut rester utile de la faire en profondeur.

Pour la texture, seule l’extraction et l’émiettement de mottes, a un effet. Mieux vaut mêler ces mottes à de la matière végétales ligneuses en petits morceaux, pour que les mottes ne se ressoudent pas trop facilement entre elles en cas d’importantes quantités d’eau apportées au sol.

L’humus seul est beaucoup moins bon que l’argile seule, même en grosses mottes. Mieux vaut ajouter de l’argile à l’humus. Le mélange moitié‑moitié, en volume, commence à être testé. Deux mûriers et un framboisier ont été transplantés cette année, dans des cuvettes creusées dans l’argile et remplies d’humus sans argile, leurs feuilles jaunissent trop facilement et ils ont nettement moins bien poussé qu’un mûrier de l’année précédente, transplanté dans une cuvette remplie de grosses mottes d’argiles, dont les feuilles n’avaient jamais jaunit. En résumé, l’argile seule, même en grosses mottes compactes, est meilleure que l’humus seul et le mieux est le mélange des deux. En précisant que l’humus en question, est formé de matière tombée des arbres et décomposée hors contact avec le sol (ancienne allée avec fond et bordures en béton). Cet humus (au moins celui‑ci, à voir pour les autres) garde mal l’eau, même s’il peut en absorber beaucoup, il la perd facilement, au point que pour une plante, il est moins bon qu’une argile compacte.

Les chevreuils peuvent tenter une incursion dans un jardin en pleine journée. Deux chevreuils ont été aperçu en train d’entrer (se sont enfuit en me voyant) à environ 12h40.

Une hauteur qu’ils peuvent passer, même pas plus large que 60 cm à 70 cm, ils la franchissent. Sachant qu’un chevreuil peut bondir jusqu’à 2 m de hauteur, il ne faut pas hésiter à rehausser. Mais pour bondir, il leur faut que les abords s’y prêtent, alors inutile de rehausser jusqu’à 2 m là où les abords sont plutôt encombrés en avant ou en arrière ou en hauteur du passage ; il est possible de se contenter de rehausser là où ils passent. En cas de trop grande incertitude, prendre le temps à quelques occasions, de rehausser progressivement autant que possible.

Pour savoir où passent les sangliers, chevreuils, biches et compagnie, une option est de tendre du fil à coudre à environ 20 cm du sol, entre des touts petits piquets espacées de 1 à 2 m, à environ 1 m devant les portions de passages suspectés. Quand le fil est retrouvé cassé (faire attention à ne pas le casser soi‑même en oubliant qu’il est là), évaluer la portion correspondante en face de l’interval entre les deux piquets concernés.

Il faut éviter les humus, y compris mélangés à de l’argile, qui contiennent des épines de résineux. Pas pour une question d’acidité (qui n’a pas été évaluée), mais pour une question de stabilité. Les épines de résineux, rendent le substrat trop meuble, il est trop mobile avec l’eau et ne tient pas assez bien les pousses en place.

Ce n’est pas une catastrophe, ce n’est pas à jeter, mais ce n’est pas idéal.

Les écureuils aussi peuvent faire remarquer leurs passages dans les semis et les plantations, mais il n’y a pas à trop à s’en inquiéter. Il ne faut pas trop s’en inquiéter, parce que c’est évidemment plus localisé et qu’ils (*) ne semblent pas y repasser plusieurs fois. Par exemple au moment de la plantation des pommes de terre, deux tubercules avaient été trouvés ressortis. Il n’y avait que quelques petites mottes a retirer pour y accéder. Ça n’est plus arrivé ensuite. Après un semis dans des carrés d’humus et entourés d’écorces en miettes pour garder les bordures propres, les bordures d’écorce avaient été retrouvées étalées, mais pas autant que par un sanglier et idem, ensuite plus rien n’a bougé (excepté après le passage d’un sanglier). Des sillons profonds de matière meuble avaient été retrouvés localement modérément retournés ; après avoir été reformés, les traces de passage n’ont pas réapparu.

(*) Si celui observé a bien la même attitude que les autres en général.

Peut‑être qu’ils pensent à une cache à noisettes, une des leurs (ils en font tellement partout qu’ils les oublient et les cherchent un peu au hasard) ou celle d’un autre écureuil. Peut‑être que ne trouvant rien, ils n’insistent pas.

L’indice qui peut permettre de suspecter un écureuil, est la taille des traces de pattes, qui peuvent être visible dans la matière meuble.

Pour la maturation des graines, les Prince sont un peu plus précoces que les Saxa, les Mascaret sont plus nettement tardifs que les deux premiers.

Pour un semis le 8 Mai, actuellement fin‑Juillet, les Prince sont presque entièrement jaunes, mais les gousses pas encore sèches, les Saxa sont à moitié jaunes, et les Mascaret plus verts que jaunes, même les gousses sont encore toutes vertes.

Les haricots Mascaret, me semblent se défendre contre le Soleil brûlant.

Non‑rapporté alors, l’année dernière il avait été remarqué que les feuilles des Mascaret se mettent en berne pendant les journées d’été et se réorientent normalement de la soirée jusqu’à la matinée suivante. C’est ainsi sur les Mascaret quand ils sont grands (grand, se comprenant pour des haricots nains). Cette année, un autre comportement est constaté. Quand ils sont petits, leurs feuilles s’enroulent à partir du bord, et idem, elles sont normalement déployées dans la soirée jusqu’à la matinée suivante.

La mise en berne des feuilles n’avait été que faiblement observée avec les Prince ou les Saxa (détail oublié, qui sera rafraîchi cette année). L’enroulement des feuilles n’est observé ni avec les Prince ni avec les Saxa.

C’était le 1 Juillet. Ce second semis de haricots, a finalement eu lieu le 21 Juillet, ils ont levé le 27 Juillet environ. Depuis 2 jours, les Mascaret et seulement eu, ont été un peu grignoté par des limaces. Ils sont pourtant situé dans la zone la plus sèche de cette surface cultivée, mais aussi une des zone où les crevasses dans l’argile sont les plus larges et les plus longues.

Pour éviter les limaces, en plus de s’assurer que la végétation aux abords n’est pas trop haute, de s’assurer de les ramasser au printemps, il faut aussi remplir les crevasses pour qu’elles ne deviennent pas des abris pour les limaces. Pour ce remplissage, mieux vaut de l’humus ou un mélange d’argile meuble et d’humus, plutôt que seulement de l’argile, pour que au moins ce remplissage ce participe pas au maintient du sol dans un état mono‑bloc.

Ce remplissage doit être vérifié régulièrement. Au moment du semis, les crevasses avaient été comblé avec la matière meuble présente aux abords des crevasses. Depuis, soit de nouvelles crevasses se sont formé, soit celle initialement comblées se sont élargit.

Une précision qui a été omise.

Le second semis de haricots, du 21 Juillet, a été fait en poquets de 5 grains, espacés de 25 cm, au lieu de en poquets de 3 grains, espacés de 15 cm. La raison est que les poquets ont dut être creusés individuellement, le sol étant devenu trop dur pour y creuser des sillons comme au printemps. Creuser des poquets assez profonds tous les 15 cm, n’aurait pas été commode.

Ce sera une occasion d’évaluer les poquets de 5. Dans les poquets, la levée n’est pas complète, plusieurs poquets ne contiennent par exemple que 3 pieds.

Je ne sais pas qui, mais un animal mange les feuilles des haricots en les sectionnant juste sous la base du limbe.

Ce ne sont pas les limaces, elles ne coupent pas le pétiole autant nettement. Peut‑être un chevreuil, mais comme les mûriers n’ont pas été re‑mangés, ce n’est pas certain et peut être quelqu’un d’autre.