Jardinage : supports de culture et cultures

Les pommes de terre sont excessivement sensibles à l’ombre.

Je les ai planté à un endroit très ensoleillé, mais il y a un arbre dont les branches surplombent une partie qui est donc un peu plus à l’ombre, mais ensoleillé quand‑même. À cet endroit, les pommes de terres ont tendance à se coucher pour capter plus de lumière plus en avant. Le problème est que quand elles se couchent comme ça, elles sont vulnérables à la pluie : quand il pleut beaucoup, elles sont tendance à se coucher complètement par terre et même à casser des feuilles ou à en abîmer en les collant par terre.

Ça confirme mon impression que la pomme de terre n’est pas une plante adaptée à nos régions, elle est trop sensibles à l’ombre que peut faire le reste de la végétation. Je n’ai jamais vu une plante réagir aussi vivement à un peu d’ombre.

J’espère trouver une racine ou un tubercule qui puisse s’y substituer. Cette plante me semble problématique, surtout si on y ajoute le problème du mildiou et des doryphores, que je n’ai pas pour le moment, mais l’été n’est pas encore passé.

Il ne faut pas hésiter à butter les carottes, je trouve que ça leur réussit. Je ne l’ai jamais vu faire, mais comme il faut le faire avec les pommes de terre et les betteraves, j’ai voulu le faire avec les carottes. Avant de les butter, une partie de la racine était parfois à l’air.

Même bien buttées et plantées à une profondeur raisonnable d’une dizaine de centimètre, les tubercules des pommes de terre ont tendance à ressortir, pour certains pieds.

Je crois que j’aurais dut les planter dans une rigole. Je veux dire, faire une rigole, puis faire des trous au plantoir à bulbe au fond de la rigole, pas les poser au fond de la rigole. Ensuite, boucher la rigole au moment où il faut les butter, puis rajouter encore de la terre pour quand‑même avoir une butte.

Les Bintje sont fragiles, elles résistent mal au vent. Toutes les pommes de terre sont fragiles même quand elles ne tombent pas malade, elles cassent et s’affalent facilement, mais les Bintje en tous cas plus que les Franceline, parce que les Bintje montent plus haut. Ça se voit qu’elles ne sont pas dans leur environnement normal pas ici.

Il y a eu un gros orage hier soir, aujourd’hui elles sont presque toutes étalées par terre. Les autres plantes résistent quand‑même mieux.

Ceci dit, l’orage a été assez violent pour casser des branches d’arbres. Pourtant les carottes, les betteraves, ne sont pas aussi mal en point (le reste est encore trop petit pour qu’il soit pertinent d’en parler).

Les semis en plaquettes, fait le 11 Avril, ne grandissent pas beaucoup. Mais je viens seulement de remarquer que les racines dépassent beaucoup en dessous, alors je vais repiquer le plus vite possible, dès que le temps et l’état de la terre le permettront, même si c’est petit.

Ça fait quand‑même deux mois déjà …

Depuis quelques jours, je peut dire qu’il est évident qu’il est bien parti, même si les lignes sont irrégulièrement occupées (des zones avec de nombreuses pousses et des zones sans rien).

Il faut donc environ un mois et demi pour que le panais confirme qu’il se sent à l’aise.

Les fleurs des pommes de terre ont séché, même celles des Bintje.

Les fleurs des Bintje, qui sont venues deux jours plus tard que celles des Franceline, étaient blanches.

Dans le jardin sous couvert d’arbustes que j’avais fait l’année dernière et que j’ai dut abandonner, de toutes les plantes sauvages que j’y avais repiqué, seules l’égopode et la bette se portent bien, toutes les autres sont soit disparues soit se portent mal, même l’ortie. L’égopode y fait de plus belles feuilles que là où je l’avais prélevé. La bette a fait peu de feuilles mais est bien montée en graines ; cependant, je ne sais pas si les graines sont viables comme j’ignore si les fleurs ont été correctement pollinisées, vu comme l’endroit est fermé.

En marge, en y repassant hier, j’y ai vu une biche, elle se tenait dans le « jardin », elle est vite partie quand elle m’a entendu arriver. Vrai que l’endroit à quelque chose de rassurant.

Je précise quand‑même que le soleil a peut‑être joué un mauvais tour. Il y a une plaquette de céleris, une de céleris et de poireaux et une de basilics. Les trois se sont mise à aller mal en même temps. Une après‑midi j’étais parti sans les arroser, jugeant la terre encore assez humide, mais le lendemain j’ai trouvé que tout commençait à jaunir, en même temps, alors que ce ne sont pas les mêmes plantes.

Quoiqu’il en soit, si je me fie au moment où ça a commencé à jaunir, je dirais qu’il faut éviter de laisser des semis dans des plaquettes au delà d’un temps, pas plus de six semaines avant de les repiquer, quelque soit leur taille.

Je dirai si les plantes auront repris après avoir été repiquées, ce qui n’a pas put être fait aujourd’hui, il pleuvait encore trop.

Les carottes font déjà une quinzaine de centimètres en moyenne. J’en ai récolté en éclaircissant encore un peu. Sur une ligne, 744 g.