Jardinage : supports de culture et cultures

Un document en Anglais, sur l’obtention de plantes à partir de graines, y compris les arbres (par stratification, expliquée vers la fin) : Propagating plants from seed (wsu.edu) [PDF].

Ci‑dessous, trois articles en français, sur la stratification pour lever le dormance des graines d’arbre. En plus du principe général, on y apprend que le trempage préalable dans de l’eau froide permet de rincer des inhibiteur de germination, que les graines des citronniers et pommiers peuvent germer directement sans stratification et que l’humidité et la température pendant le stratification, dépend de l’espèce, le froid étant approprié seulement pour les espèces des climats tempérés.

• La stratification (semencesdupuy.com).
• La stratification des graines ou des noyaux (aujardin.info).
• Stratifier des graines à froid (ooreka.fr).

Ce soir j’ai ramené les dernières carottes, et le total récolté aura été de 30 Kg 400, pas loin de autant que les pommes de terre, sur une surface deux fois plus petite, soit sur 9 m², soit 3 Kg 350 au m² environ.

L’année prochaine, je ferai une plus grande surface de carottes.

Hier en fin d’après‑midi, j’avais la visite d’un faisan dans le jardin. J’ai eu la surprise de l’apercevoir tout près quand j’arrivais pourtant en vélo, il n’a même pas eu peur. J’ai fait une pause pour attendre et ne pas le déranger, puis quand j’ai voulu aller au jardin, il était toujours là, il m’observait, toujours pas peur. Puis quand je suis quand‑même allé débiter un tronc tombé cet été, il était encore là, mais après je ne l’ai plus vu, je crois qu’il n’a pas aimé le bruit de la scie à bûche.

Pour faire la différence entre un tétra et un faisan : les faisans ont une longue queue, celle des tétras est plus courte, les faisans ont une allure effilée, les tétras ont une allure plus ronde, ils ressemblent assez à des énormes poules ou à des énormes coqs.

J’avais vu un tétra il y a quelques semaines, ailleurs, mais il a fuit tout de suite.

La greffe en écusson, bien expliquée :

Greffe en écusson d'un Arbre Fruitier — L’Atelier des Bonhommes — 2018

J’ai récupéré trois petites tomates d’un pied de tomate spontané ; j’ai envie de tenter de les semer l’année prochaine, comme ce pied semble adapté à la région, vu qu’l s’est débrouillé tout seul.

Mais je me demande si je peux récupérer les graines en ouvrant les tomates ou si je dois attendre qu’elles pourrissent.

Et aujourd’hui alors que j’étais sous des bosquets juste à côté, un épervier. J’ai entendu des bruits inhabituels derrière moi, je me suis retourné et j’ai eu la surprise de voir un épervier à moins de dix mètres. Je n’imaginais pas qu’ils peuvent voler dans ces conditions. Ça n’a pas duré longtemps, mais ma présence ne le dérangeait apparemment pas.

Une idée de rotation en cycles de trois ans : maraîchage de légumes racines, plantes sauvages comestibles, avoine.

Les plantes sauvages après le maraîchage me semble une bonne idée, parce que les plantes sauvages comestibles que je récolte, aiment souvent pousser sur les sols retournés ou après un jardin, et certaines ont justement poussé spontanément cette année. L’avoine après les plantes sauvages me semble une bonne idée, parce que quand une station de plantes sauvages que je récolte, disparaît, c’est typiquement pour être remplacée par des graminées et l’avoine est une graminée. Le maraîchage après l’avoine (cycle suivant) me semble une bonne idée, parce que la paille de l’avoine est réputée être un bon engrais vert pour les jardins potagers et que ses longues racines peuvent aller puiser en profondeur les nutriments emportés par l’eau.

Mais l’année prochaine, exceptionnellement, je referai le maraîchage au même endroit, pour ne pas avoir à connaitre encore la même galère de le faire sur un sol pas assez préparée (les futures nouvelles surfaces le seront assez plus tard et celle de cette année, cet hiver) et parce que cette année je n’ai cultivé ni plantes sauvages ni avoine, ce que j’espère faire seulement l’année prochaine.

J’avais dit précédemment que je donnerais le plan du jardin, pour donner une idée et pour situer le contexte des récoltes dont j’ai parlé. Voici, tardivement.

C’est un rectangle de 15 m 14 cm de longueur et de 4 m 90 cm de largeur. Il est divisé en trois bandes dans le sens de la longueur, séparées par deux allées (dans le sens de la longueur aussi). Les allées font 35 cm de large, les bandes font donc 1 m 40 cm de large (et 15 m 14 cm de longueur). Une seconde division non‑marquée (si ce n’est par les cultures), est formée d’une ligne dans le sens de la largeur, au milieux. Il y a donc six cases en forme de bande, de 7 m 57 cm par 1 m 40 cm, chacune. La surface totale du jardin est d’un peu plus de 74 m², la surface totale de culture est d’un peu plus de 63 m² et demi, la surface totale des allées et d’un peu plus de 10 m², soit environ un sixième de la surface de culture (elles ne sont pourtant pas larges).

En imaginant le rectangle du jardin, longueur à l’horizontale et largeur à la verticale, la case en haut à droite et celle d’en dessous, étaient pour les pommes de terre. Celle d’encore en dessous, était pour les betteraves. La case en haut à gauche était pour les céleris (toujours pas récoltés), la case d’en dessous, pour les panais (la moitié récolté) et la case d’encore en dessous (celle en bas à gauche, donc), pour les carottes. Des poireaux et des basilics avaient été repiqués à divers endroits, et des tentatives de faire des petits pois avaient eu lieu à d’autres encore, chaque fois mêlé à la culture principale d’une case.

En pratique, les allées se sont élargit avec les passages répétés, mais les faire de 35 cm a été un choix que je ne regrette pas. La largeur des bandes, 1 m 40 m’a semblé trop au moment des semis qui s’en sont trouvés rendus un peu pénibles, mais pour l’entretient, l’arrosage et les récoltes, ça n’a pas posé de problèmes. Il ne faut pas oublier que pour travailler sur une bande, on peut être d’un côté ou de l’autre, la médiane de la bande est à 70 cm de l’allée, ce qui m’a semblé correcte au cours de cette année, excepté pour les semis en début d’année, comme dit plus haut.

Je parle au présent, même si maintenant il ne reste quasiment plus rien, parce que je garderai la même grille pour l’année prochaine, je crois ; excepté que les cultures changeront toutes de case et que les pommes de terre seront par lignes éloignées l’une de l’autre (pour prévenir une éventuelle propagation d’un nouvel épisode de mildiou), en bordure de certaines cases. J’en reparlerai l’année prochaine.

Les carottes et les pommes de terre sont meilleures avec l’épluchure, mais pas les betteraves rouges, en tous cas pas les Crapaudines : transit intestinal trop rapide, pour parler pudiquement.