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Hibou a écrit : La racine de pissenlit n’est pas intéressante. Durant les quatre ou cinq derniers jours, ils n’ont été récolté que de cette manière, coupant les feuilles, en laissant la racine. Finalement, c’est mieux. Ça ramène moins de terre, ce qui facilite beaucoup le lavage. Un seul lavage suffit au lieu de trois ou quatre. Il faut juste ne pas choisir des rosaces aux feuilles trop courte. Elles doivent être assez longues pour pouvoir être attrapées par le bout et tenues toutes ensemble au milieu un peu en haut et coupées aux ciseaux à la base. Sur quelques pieds dont l’emplacement a été retenu, il sera vérifié plus tard si cette manière de les récolter, permet au pied de refaire des feuilles et si oui, comment. |
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La bardane commence à se montrer.
Sur plusieurs ficaires, une décoloration sur l’axe de la nervure centrale, évoque la décoloration de l’arum tacheté, ce qui peut surprendre, mais ce sont bien des ficaires. Les lampsanes qui ont commencé à se montrer depuis une vingtaine de jours, semblent ne pas pousser, rester bloquées ; c’est ainsi partout, pas seulement sur une place en particulier. Cette décoloration est violet très sombre. Difficile de dire si le grand plantain commence à se montrer ou pas. Les quelques petites pousses visibles, pourraient aussi bien être de l’automne et avoir passé l’hiver, surtout que certaines ont leur vert décoloré en violacé. La cardamine hirsute est en fleurs depuis un moment, la date de sa floraison n’avait pas été notée ; disons depuis au moins deux ou trois semaines. Elle est toujours bien plus précoce que la cardamine des près qui ne commencera à fleurir que dans un mois au plus tôt. Le lamier pourpre (peu intéressant), différent du lamier tacheté, est lui aussi en fleurs depuis un bout de temps, et sa date de floraison non‑plus n’avait pas été notée. Il a dut commencer à fleurir peu de temps après la cardamine hirsute et la stellaire. |
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Hibou a écrit : Attention : les feuilles de ficaire peuvent être confondues avec les feuilles de violette, quand les fleurs ne sont pas présentes, tant leur tapis de petites feuilles luisantes et vaguement en forme de cœur, se ressemblent. Les feuilles de violette sont d’un vert tendant un peu vers le vert‑jaune, surtout au niveau des nervures, tandis que le vert de la ficaire est plus sombre. Les pétioles des feuilles de violette peuvent présenter des zones de variations de couleurs, rougeâtres violacées, alors que les pétioles de la ficaire sont entièrement verts (un vert moins sombre que la feuille). Les pétioles de la violette encore, sont plus dur que ceux des feuilles de ficaire de taille voisine. La feuille de violette est de forme un plus allongée que la feuille de ficaire, et l’échancrure de la forme en cœur de la feuille de violette, est plus fermée que ne l’est l’échancrure correspondante de la feuille de ficaire. Surtout que la ficaire et la violette poussent parfois mélangées. Il y a une distinction plus simple que celle qui était rapportée plus en haut en 2017 : la bordure de la feuille de violette est légèrement dentée, tandis que la bordure des feuilles de ficaire est irrégulière, a parfois de longues dents rondes de faible amplitude, mais jamais des petites dents de scie. Ou encore, sur les feuilles de violettes, les nervures principales sont plus marquées et plus régulières, autant structurées que les branches d’un sapin, tandis que sur les feuilles de ficaire, les nervures ont l’air moins strictement structurées et les nervures principales ne sont pas beaucoup plus marquées que les nervures secondaires. Leur vert n’est pas le même non‑plus, mais inutile de s’attarder à le décrire, comme il est variable selon les conditions. En tous cas, les violettes n’ont jamais la décoloration violet sombre sur l’axe centrale, que peuvent avoir les feuilles de ficaire. |
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Le rumex crépu était utilisé il y a longtemps, pour soigner le scorbut, la grave carence en vitamine C. Autant les feuilles que les racines étaient utilisés à cette fin.
J’en avais goûté l’année dernière, je ne l’ai pas trouvé intéressant. L’oseille est plus agréable, même si personnellement je n’en raffole pas. Comme sa cousine l’oseille, le rumex crépu contient beaucoup d’acide oxalique, dont certaines personnes doivent se méfier. |
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Ce n’est pas encore la saison de l’ail des ours qui commencera à peine, dans deux semaines environ (ou plus, si le froid persiste), il faudra alors se souvenir de cette note.
Il a déjà été rapporté plusieurs fois, qu’il faut faire attention à l’arum, en récoltant l’ail des ours. Je ne sais plus s’il avait été rapporté qu’il peut falloir faire attention à la colchique, très toxique, qui comme l’arum, peut pousser mêler à l’ail des ours. Par chez moi, les colchiques poussent séparées, totalement ailleurs, et plus en lisière de bois que dans les bois, et je ne trouve l’ail des ours dans dans le bois, jamais encore en lisière, mais il n’en est peut‑être pas partout ainsi. De toutes manières, avant de prévoir une récolte d’ail des ours, une inspection de la surface avant qu’elles n’aient beaucoup poussé, est sûrement utile, l’arum et la colchique (ses feuilles seulement) étant un peu plus précoces, il est plus facile de se faire une idée de leur présence. Mais ce n’est possible que si on connait déjà la place. Dans les autres cas, ne pas se précipiter et cueillir des bouquets de feuilles d’ail des ours, pied par pied (les feuilles, pas le pied entier). Sur la colchique poussant mêlée à l’ail des ours, voir cette vidéo : Colchique qui pousse avec l’ail des ours — Cueilleurs Sauvages — 2020 |
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Les bourgeons éclosent sur les prunelliers et les rosiers sauvages (églantiers).
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Hibou a écrit : L‘ornithogale en ombelle, toxique, mentionnée dans le message précédent, fait aussi des fleurs ressemblant à celles de l’ail des ours, bien que ses feuilles soient tout à fait différentes. Il faudra que je revois, mais je trouve qu’elles ressemblent bien plus aux fleurs des colchiques, au point de ne se différencier surtout par les feuilles. Le risque de confusion avec les fleurs d’ail des ours, me semble peu probable. Pour revenir sur l’ornithogale, que je me suis surpris à confondre un instant avec de l’ail des vignes, il se confirme que ce sont bien des conditions particulières qui ont favorisé cette confusion (ombre, temps nuageux et proximité avec un pied d’ail des vignes) ; partout ailleurs où j’en vois, ce n’est pas la première année, la différence se voit. Mais ça peut dépendre des gens, les circonstances peuvent être défavorables, et il est toujours utile de noter ce risque de confusion déjà longuement détaillé. |
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En grand nombre, les graines de coquelicot, sont toxiques. Comme les graines sont petites et qu’il y en a beaucoup par fleurs, le grand nombre doit être assez rapidement atteint.
Normalement, ce sont seulement les pétales qui sont utilisées pour décorer, fraîches, pas cuites. Elles ont une consistance mucilagineuse, pas de goût marqué, et la texture de surface de la pétale donne une sensation un peu amusante. C’est juste une curiosité, je n’en ferais pas des récoltes. |
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Bien que des variétés spécifiques de lupins soient cultivées pour leurs graines comestibles, le lupin en général est le plus souvent toxique, y compris la graine. Ors, il semble qu’il existe des lupins spontanés, dans les Vosges au moins. D’ailleurs, les lupins décoratifs ne sont pas garantis comestibles non‑plus.
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Pour un mémo sur des plantes toxiques à connaitre, voir ce message : Re: Sites d’identification des plantes.
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