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Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
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Mar 31 Mar 2020 16:07
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
Le petit documentaire ci‑dessous, parlant d’un important réchauffement ayant eu lieu il y a 56 millions d’années, à la fin de Paléocène, où les températures ont augmenté de 5 à 8 ℃, avec les variations les plus importantes aux pôles, dont la température moyenne a atteint les 23 ℃ :
La voix a écrit : 
This ancient warning took place over the course of just 200 000 years — the blink of an eye in geologic time — and it ended much like it began: suddenly and mysteriously.


À cette époque, les latitudes équivalentes à celles de l’Europe, étaient autant pleines de vies que les tropiques actuels. C’est cette période qui a vu naître les premiers primates dont descendent les humains. L’atmosphère, au contraire d’être sèche, était humide. Un paysage bien différent des discours imposés, qui professent la généralisation des déserts et des tempêtes dévastatrices détruisant tout partout, pour une hausse des températures pourtant dix fois plus faible.

Source :

The last time the globe warmed — PBS Eons — 2017

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Mar 31 Mar 2020 16:23
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
PETM = Paleocene‑Eocene Thermal Maximum.

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Mar 31 Mar 2020 21:14
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
Hibou a écrit : 
[…]
À cette époque, les latitudes équivalentes à celles de l’Europe, étaient autant pleines de vies que les tropiques actuels. C’est cette période qui a vu naître les premiers primates sont descendent les humains. L’atmosphère, au contraire d’être sèche, était humide. Un paysage bien différent des discours imposés, qui professent la généralisation des déserts et des tempêtes dévastatrices détruisant tout partout, pour une hausse des températures pourtant dix fois plus faible.
[…]

Ce qui ramène encore la question de savoir, si ce n’était pas encore plus le taux d’humidité atmosphérique, qui avait rendu cette période chaude (le principale gaz à effet de serre sur Terre étant la vapeur d’eau, et de loin). Mais le reportage n’aurait pas put faire cette hypothèse, pression sociale oblige.

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Mar 31 Mar 2020 21:28
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
Un certain Hacène Arezki, géographe, s’intéresse à la marge d’erreur associée aux sources de CO₂ atmosphérique, toute sources incluses, y compris naturelles. L’article lié ci‑dessous résume, je résume encore plus.

Il s’interroge rapidement sur le bilan des échanges entre l’atmosphère et le reste de l’environnement, le CO₂ rejeté, ne restant pas indéfiniment dans l’atmosphère. Il s’interroge plus longuement sur la marge d’erreur dans l’estimation des apports de CO₂ dans l’atmosphère. Il fait remarquer que les estimations du GIEC, présentent pour les apports d’origine humaine, une marge d’erreur de 20 %, malgré que les chiffres du GIEC utilisent des décimales donnant une illusion de grande précision. Puis il constate que la marge d’erreur sur les apports d’origine humaine est encore plus élevée, si on tient compte de la marge d’erreur sur les apports d’origine naturelle. Comme exemple de l’importance des sources naturelles, il fait remarquer que rien que le Pinatubo, lors d’une seule éruption en 1991, a rejeté autant de CO₂ dans l’atmosphère, que toute l’humanité en une année entière. D’après un calcul dont le détail n’est pas donné (j’imagine que le livre en dit plus), si on tient compte des apports d’origine naturelle et des incertitudes qui leurs sont associées, la marge d’erreur sur les apports d’origine humaine, monte à 47 %. Avec une telle marge d’erreur, on pourrait répondre à la question cause humaine ou pas, en tirant à pile ou face, ce n’est pas plus sérieux que ça.

Voir : L’humain est‑il responsable de la hausse du CO₂ atmosphérique ? (thierrysouccar.com).

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Mar 2 Juin 2020 14:03
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
Citation de The top 10 reasons students cannot cite or rely on Wikipedia (findingdulcinea.com), 2011 :
Citation : 
7. Individuals with agendas sometimes have significant editing authority.

Administrators on Wikipedia have the power to delete or disallow comments or articles they disagree with and support the viewpoints they approve. For example, beginning in 2003, U.K. scientist William Connolley became a Web site administrator and subsequently wrote or rewrote more than 5,000 Wikipedia articles supporting the concept of climate change and global warming. More importantly, he used his authority to ban more than 2,000 contributors with opposing viewpoints from making further contributions.

According to The Financial Post, when Connolley was through editing, “The Medieval Warm Period disappeared, as did criticism of the global warming orthodoxy.” Connolley has since been stripped of authority at Wikipedia, but one blogger believes he continues to post.

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Jeu 23 Juil 2020 01:42
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
Pour les gens qui prennent la planète Vénus pour un modèle du réchauffement climatique sur Terre : sur Vénus, la concentration en CO₂ dans l’atmosphère, est de 96 %, tandis qu’elle est de 0,0412 % sur Terre. Concernant la vapeur d’eau, qui est de loin le principal gaz à effet de serre sur Terre : il n’y en a que d’infimes traces dans l’atmosphère de Vénus (*), tandis qu’elle peut représenter jusqu’à 5 % de la composition de l’atmosphère sur Terre (selon les régions, les saisons, etc). Une autre différence, est la pression atmosphérique, 90 fois plus élevée sur Vénus que sur Terre.

Vénus n’est pas du tout un modèle pertinent pour le climat sur Terre.


(*) Ce qui n’inclus pas les cristaux de glaces qui flottent dans la haute atmosphère de Vénus, ce qui ne change rien au fait que la vapeur d’eau n’existe qu’à l’état de rares traces dans son atmosphère.

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Sam 25 Juil 2020 14:05
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
Hibou a écrit : 
Pour les gens qui prennent la planète Vénus pour un modèle du réchauffement climatique sur Terre : sur Vénus, la concentration en CO₂ dans l’atmosphère, est de 96 %, tandis qu’elle est de 0,0412 % sur Terre. […]

L’atmosphère de Mars a la même concentration en CO₂ que l’atmosphère de Vénus, c’est à dire 96 %. La pression atmosphérique y est cent fois plus faible que sur Terre, mais en quantité de CO₂ par volume d’atmosphère, si je n’ai pas oublié ce que dit la loi d’Avogadro (*), ça équivaudrait à presque 1 % de CO₂ sur Terre, soit 25 fois plus que le taux actuel. La température sur Mars est pourtant basse, selon les critères humains : sa température moyenne est de -63 ℃ (signe négatif !), variant de -133 ℃ en moyenne la nuit, à 27 ℃ en moyenne le jour.


(*) La pression est proportionnelle au nombre de molles par unité de volume, c’est bien ça ?

— Édit du 2024-09-06 —

À vérifier pour s’assurer que ce n’est pas une conclusion par filtrage de faits : après Christophe Colomb, la température moyenne sur Terre aurait baissé de 0,15 à 0.2 ℃, suite à une diminution du CO₂ atmosphérique. Exactement, des civilisations qui vivaient dans les Amériques, pratiquaient traditionnellement l’écobuage forestier pour les cultures, faisant reculer plusieurs forêts importantes. Suite à l’invasion par des barbares occidentaux de l’époque, environ trente millions de gens ont disparus de cette région du monde. Les pratiques culturales ont disparu avec eux/elles, et les forêts ont recommencé à s’étendre, fixant du carbone atmosphérique, événement corrélé à une baisse ultérieur des températures, estimée de 0,15 à 0,2 ℃. Avant, le taux de CO₂ augmentait lentement depuis le néolithique (et les températures ?), puis après cette légère baisse dont Christophe Colomb était indirectement responsable, ce taux à repris sa hausse.

Personnellement, ce qui me donne un doute, et serait à vérifier, c’est qu’il est dit que des chercheurs ont calculé que suite à cette baisse du CO₂, les températures ont baissé de ces 0,15 à 0,2 ℃. Ors, entre calculer (s’il s’agit d’un calcul prévisionnel) et constater, il y a une différence. Il faudrait donc savoir s’il existe des constats réalisables à notre époque (éventuellement des relevés écrits assez nombreux de cette époque), de cette éventuelle baisse des températures. Dans le doute, à confirmer ou à infirmer …


À écouter à partir de 00:40:48, dans la vidéo de cette conférence :

Une histoire mondiale des forêts, par Roland Testot — Café Collapse — 25 Février 2023
La vidéo n’est pas postée pour soutenir le courant de pensée qu’est la collapsologie, seulement parce que la conférence est intéressante.


En marge, à 01:03:38, on apprend que les méga‑feux de forêts en Californie (et peut‑être ailleurs aussi), ne sont pas dut qu’à l’aridification, que l’extinction systématique des feux de forêts y est en cause, même si semble paradoxale. Dans le passé, l’écobuage était pratiqué. On sait que dans le monde, certaines espèces d’arbres sont adaptés aux milieux où des incendies se déclenchent naturellement, assez régulièrement. Quand l’écobuage s’est arrêté, que les départs de feu ont été systématiquement éteint, du bois potentiellement combustible s’est accumulé sans être dégradé — à cause de l’aridification. La réserve de matière inflammable a été multiplié par trois ou quatre, en un siècle. La conséquence est que les incendies sont mieux alimentés qu’avant, ce qui a été appelé, les méga‑feux. L’aridification de cette région, a au moins en bonne partie pour cause, l’agriculture, par exemples la culture des amandiers.

Le conférencier n’en parle pas, mais en Italie (et peut‑être un peu en france), des feux contrôlés sont volontairement lancés, pour limiter la survenue de grands feux. En Italie, certains de ces feux contrôlés, servent à protéger des forêts de châtaigniers, entretenues depuis plusieurs siècles (l’entretient de ces arbres, est un savoir faire qui, malheureusement, se perd beaucoup).

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Sam 25 Juil 2020 14:42
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
J’avais oublié de noter la période, alors je rapporte sans cette précision (de toutes manières, les gens qui ne voudront pas le croire ne le croiraient pas plus avec la précision manquante).

À une époque de l’histoire de la Terre, qui n’était pas à ses débuts, mais au moins 2 à 2,5 milliards d’année après environ (de mémoire, d’après un diagramme affiché à ce moment là), la température était en moyenne de 40 ℃ à la surface des océans et de 60 ℃ à la surface des terres. Il s’agissait d’un réchauffement, le climat était plus frais avant et il est redevenu plus frais après. Il existe donc au moins un phénomène naturel (pas de cause humaine à ce moment là) qui peut faire monter les températures à ce point là.

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Jeu 30 Juil 2020 10:43
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
C’est juste une anecdote, mais intéressante à relever quand‑même :
Peter Eeckhout, archéologue a écrit : 
[parlant du lac Titicaca] Il s’agit d’un petit port ; si aujourd’hui il est immergé, c’est parce qu’il y a mille ans, le niveau du lac était beaucoup plus bas.

Source : « Titicaca : la mer des Tiwanaku », Enquêtes archéologiques / ARTE, à 00:20:08.

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Lun 17 Aoû 2020 16:52
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
Il y a entre 5 et 6 millions d’années, sous l’effet de mouvement tectoniques et de changements climatiques tous deux cycliques, avec périodiquement des périodes chaudes et sèches, la Méditerranée s’est plusieurs fois tellement asséchée que le cumul de ces cycles a laissé au fond de la Méditerranée, une couche de sel cristallisé d’environ 3 km d’épaisseur.

That time the Mediterranean sea disappeared — PBS Eons — 2020

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