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Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
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Mer 26 Oct 2022 11:15
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
Une idée émise, était que l’intérêt affiché par l’état pour la réduction des rejets de CO₂, est peut‑être une manière de présenter au public ce qui est surtout une intention de réduire la consommation d’énergie fossile provenant de l’importation.

Ce n’est qu’une idée, pas une certitude et « justement », un programme qui fait parler de lui, interroge sur cette idée, autant en faveur qu’en défaveur.

Le programme en question, est la prétendue interdiction du chauffage au gaz dans les habitations. En réalité, cette interdiction qui n’est pas au programme pour le moment, serait de toutes manières, progressive sur plusieurs années et serait conditionnelle. Les chaudières à gaz à condensation, plus efficaces que les chaudières à gaz classiques, sont toujours autorisées et les interdictions portent pour le moment, plus sur les nouvelles maisons individuelles que sur les habitations collectives et les habitations déjà existantes. Le fioul est concerné aussi, pas que le gaz.

Ce qui peut interroger en faveur de l’idée, est que ce programme refait parler de lui alors que l’Europe connait une crise de sa dépendance à la russie pour l’approvisionnement en gaz et pétrole (le fioul provient du pétrole) et que des inquiétudes se font sentir sur les risques de ruptures d’approvisionnement pendant l’hiver tout proche qui arrive. Mais on peut objecter que le programme était déjà à l’étude avant la guerre en Ukraine et que ce serait alors bien une réduction des émissions de CO₂ qui serait recherchée, sans rapport avec l’actuelle crise de l’énergie, qui ne serait qu’une coïncidence. Pourtant, un détail fait à nouveau objecter en faveur de l’idée que la réduction des rejets de CO₂ ne serait qu’un prétexte : le bio‑méthane, un gaz qui peut être produit en Europe (mais en quantité limité), n’est pas sujet aux limitations de sa consommation (dans les limites de sa production), quoiqu’il est peut‑être lui aussi limité à un usage dans les chaudière à condensation, ce qui serait un moyen de remédier en partie à la faiblesse de sa production.

Quoiqu’il en soit, vouloir réduire la consommation de gaz naturel tout en voulant compter sur le gaz issu de la biomasse, au motif qu’il est renouvelable, peut faire se demander si le but est vraiment la réduction de rejets de CO₂. En effet, renouvelable, n’implique pas faible production de CO₂. Ce gaz renouvelable, on ne l’importe pas, mais il est un gaz du même type que le gaz naturel, lui aussi naturellement produit à partir d’une ancienne biomasse.

Sans être le sujet de ce message, un autre argument en faveur, est que depuis la guerre en Ukraine, personnellement, j’entend de plus en plus souvent, le glissant bruit des voitures électriques. La raison serait‑elle la préoccupation sur les rejets de CO₂ ? Que ce soit aussi au moment ou la russie fait des menaces sur les robinets de gaz et de pétrole, ne serait qu’une coïncidence ? Plus en rapport avec le sujet de ce message, un argument supplémentaire en faveur, sont les travaux de rénovation visant surtout l’isolation (mûrs, portes, fenêtres, …), que là où je vie, je vois plus fréquemment qu’avant. Là aussi, il est plus facile de suspecter que la cause est l’inquiétude sur l’approvisionnement en gaz de chauffage, plus que l’inquiétude sur les rejets de CO₂.

Chacun(e) se fait son idée, personnellement je crois que la vrai préoccupation, est celle de la dépendance énergétique envers des pays peu fiables, le déficit de la balance commerciale et la raréfaction de ces ressources, plus que les rejets de CO₂.

Sur la prétendue interdiction du chauffage au gaz dans les habitations, voir ces deux documents (une sélection parmi d’autres) :


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Sam 10 Déc 2022 07:33
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
Signe qu’il y a bien un réchauffement climatique, même si sa cause reste inconnue (extra-terrestre, terrestre, cyclique, humaine ou multiple) : hier ont été aperçues des baies en train de mûrir, sur un mûrier. Il n’y en avait que quelques unes, mais c’était dans le nord‑est de la france, un 9 Décembre. En marge, comme les gelées arrivent, ces baises n’arriveront pas à maturité, mais il a quand‑même fallut que le mûrier fleurisse jusque tardivement.

— Édit du 2024-08-11 —

Ou il s’agissait peut‑être d’une seconde floraison des mûriers. Il est déjà arrivé dans le passé, que le climat soit assez chaud pour que même des arbres fruitiers fleurissent deux fois dans l’année, à en croire ce qui a été rapporté par un historien il y a presque deux siècles :

Une brève histoire du climat (science-climat-energie.be), Septembre 2019.
L’article a écrit : 
En 584, les roses fleurirent au mois de janvier. Les arbres qui avaient porté des fruits en juillet en portèrent de nouveau en septembre

Pas plus de détails ne sont donnés dans l’article, peut‑être plus dans le livre de l’historien qui est mentionné (*). L’idée d’une seconde floraison est l’hypothèse la plus crédible, n’ayant jamais vu d’arbre fruitier avec des fruits mûrs et toujours des fleurs pour de prochains fruits en même temps. Su les mûriers, cela est courant, mais une floraison tellement étalée étant surprenante, on peut aussi penser à une seconde floraison, fondée par cette anecdote historique.

(*)
L’article a écrit : 
En 1845, Joseph-Jean-Nicolas Fuster a publié son livre de 503 pages Des changements dans le climat de la France : histoire de ses révolutions météorologiques aux éditions Capelle à Paris.[1] Son livre nous résume ainsi l’évolution du climat pendant presque deux millénaires.


Le même site a publié un manifeste Anglophone, appelant à plus de lucidité sur la question du changement climatique, sans nier son existence ni sans nier que le facteur humain doit être envisagé comme une des causes, probable ou certaine : There is no climate emergency (clintel.org) [PDF], Août 2023 (le titre n’engage que leurs auteurs, mais n’enlève rien à l’intérêt du fond). On peut contester que ce ne serait pas moins de la spéculation que les prédiction alarmistes, mais on peut moins facilement discuter les observations passées et le manifeste rapporte ceci, à raison :

Le manifeste a écrit : 
Warming is far slower than predicted

The world has warmed significantly less than predicted by IPCC on the basis of modeled anthropogenic forcing. The gap between the real world and the modeled world tells us that we are far from understanding climate change.

Traduction a écrit : 
Le réchauffement est bien plus lent que dans les prédictions

La planète s’est réchauffé significativement moins vite que ne l’a prédit le GIEC sur la base d’un modèle du forçage anthropogénique. La différence entre le monde réel et le monde modélisé, nous dit que nous sommes loin de comprendre le changement climatique.


Il avait justement été rapporté ici que fin 1990 ou début 2000, le GIEC nous promettait un monde invivable pour 2010 ou 2015 au plus tard. Un film d’anticipation présentait le sud de la france comme devenu désertique pour 2030, et nous sommes en 2024. Des prédictions erronées ont pourtant été produites plusieurs fois par le GIEC, sans que personne ne s’en alarme. Une explication est qu’il y a peut‑être un goût pour les scénarios catastrophe dans une partie de la population. Par exemple avec le trou dans la couche d’ozone : il en était beaucoup question dans les actualités quand il s’agrandissait, mais quand il s’est refermé, personne n’en a parlé, même pas pour se féliciter de la bonne nouvelle ou si peu et si tardivement. Note du 2025-01-04 : malheureusement, l’état de la couche d’ozone n’est pas certain et elle connait une nouvelle menace à cause des satellites brûlant dans l’atmosphère, surtout ceux de Starlink et similaires : Non, la couche d’ozone n’est pas sauvée — Le Journal De l’Espace (youtube.com), 18 Novembre 2024.

Remarque : ce manifeste est signé par des érudits, dont au moins deux prix Nobel, même si le climat n’est pas leur domaine ou pas à tous. En effet, il n’est pas toujours nécessaire d’être spécialiste d’un domaine pour y remarquer des attitudes suspectes (comme le filtrage des observations) ou des incohérences.

Sur le manque de compréhension du changement climatique, on peut encore rappeler que des événements passés, n’ont toujours pas d’explication certaine, même pour ceux s’étant produit dans l’anthropocène.

La fin d’un autre petit article, rappel judicieusement que même sans parler de réchauffement climatique, la pollution a des mauvais effets directes et moins discutables, sur l’environnement : Le réchauffement climatique est-il cyclique? (rts.ch), Février 2014.

L’auteur de la réponse a écrit : 
Aujourd'hui l'homme ajoute son grain de sel et participe à l'altération de l'atmosphère par les émanations qu'il rejette par dessus son épaule. Est-il le seul responsable de la variation climatique actuelle ? C'est très difficile à dire. Mais ce qui est certain, c'est que la pollution que nos activités engendrent est nocive pour notre environnement. Si vous voulez en savoir un peu plus, allez sur le site http://www.kasuku.ch et cliquez sur les textes "Presque tout sur l'énergie", "Presque tout sur la pollution" et "le devenir de l'Homme".


Il avait justement été rapporté, qu’on devrait plus s’alarmer du nombre d’espèces qui disparaissent chaque année, plus que du réchauffement. Des espèces disparaissent, alors qu’on ne les connait même pas toutes et on ne sait même pas alors s’il n’en disparaît pas plus qu’on en connait. Là encore, peut‑être que ces disparitions existaient déjà dans le passé, mais ça n’empêche pas d’avoir plus de certitudes sur l’origine humaine de ces disparitions, avec par exemple les déforestations (plutôt ailleurs qu’en Europe), les grandes monocultures (partout dans le monde), les pesticides (de plus en plus déportés à l’extérieur de l’Europe), la mauvaise gestion de l’eau, sans compter les pollutions sonores et lumineuses.

Une autre raison de s’inquiéter du biais idéologique du discours officiel sur le changement climatique (avec les sciences, on ne devrait même pas parler de discours officiel), en plus d’une collusion entre science et politique, est que des modèles biaisés pour coller à des idéologies, n’altèrent les sciences elles‑mêmes. En effet, comprendre le climat, son passé, son évolution, son avenir, sont des connaissances précieuses, et les altérer pour le détail d’une question idéologique, altère toute cette science, et peut‑être même mécaniquement, parce que par nécessité idéologique, d’autres sciences liées ou en rapport. Il n’y a pas une science du climat dédiée à l’idéologie et une science du climat dédiée à la compréhension du climat (avec la première qui laisserait la seconde tranquille), il n’y a qu’une science idéologiquement orientée (pour preuve, sa collusion avec la politique) qui est celle qu’on tient pour une science dédiée à la compréhension du climat, ce qui pourrait se payer un jour.

— Édit du 2024-10-20 —

Comme il a été question de prédictions non‑vérifiées, du GIEC, et comme il est souvent mis en avant que le GIEC est une organisation scientifique et que alors il faut l’écouter sans rien contester, voici une discussion entre un scientifique et une journaliste ou scientifique (n’ai pas trouvé qui elle est), dans une vidéo dont le titre est révélateur. L’un des deux intervenants dit à un moment, qu’il ne faut pas confondre théorie et modèle : une théorie est validée, vérifiée, un modèle n’est qu’une interprétation personnelle d’une théorie et on se rabat faute de mieux sur des modèles dans les cas où on fait face à des cas exceptionnels pour lesquels, sous entendu, il n’existe pas de théorie vérifiée (ce qui est justement le cas avec le changement climatique, une multitudes de modèles peu fiables et aucune théorie confirmée). Si on ajoute à ça, le titre de la vidéo, et le fait avéré que le GIEC est une organisation politique et non pas scientifique (l’origine du sigle GIEC, est IPCC en Anglais, qui signifie Intergovernmental Panel on Climate Change), chacun(e) devrait avoir le droit de mettre en doute (avec des bonnes raisons), les discours du GIEC, au contraire de se faire une obligation de le croire sans s’autoriser à le discuter. La vidéo est ajoutée plus loin dans le message, après un sélection de ce qui y est rapporté et des remarques.

Il dit que :

  • les sciences sont des débats entre scientifiques, des scientifiques qui questionnent d’autres scientifiques.
  • dans certains domaines, il s’étonne de voir l’apparence d’un consensus uniforme [1], qu’il estime surprenant, d’expérience.
  • quand des scientifiques discutent de choses très abstraites, mais intéressantes, on peut les écouter un peu passivement, mais quand ça concerne notre vie quotidienne, on a le droit de chercher à comprendre et de questionner [2].
  • un(e) scientifique n’est pas quelqu’un(e) à qui on obéit, plutôt quelqu’un(e) qu’on écoute (ce qui n’est pas un synonyme d’obéir).
  • les scientifiques sont l’objet de nombreuses pressions tout au long de leur difficile carrière [3].
  • quand la recherche est financée par les taxes, il est normale que les contribuables exigent, d’abord de ne pas être trompé(e)s, ensuite qu’on leur parle en termes compréhensibles [4].

[1] C’est justement une des raison qui m’a personnellement amené à polémiquer sur les conclusions du GIEC, l’étonnement devant l’uniformité du discours « scientifique » et des certitudes partout, sur une question pourtant complexe, ceci après avoir cru remarquer des lacunes ou des contradictions, alors que le monde scientifique, sur « tous » les sujets qu’il aborde, est souvent dans la dispute pacifique entre plusieurs théories, aussi longtemps qu’une théorie [5] n’a pas été méthodiquement vérifiée (ce qui inclus la vérification de prédictions précises, de la théorie). Il y a des guillemets à « “ tous ” les sujets », parce que c’est seulement aussi longtemps que la politique ne s’en mêle pas, ce qui n’est malheureusement pas le cas de questions comme le réchauffement climatique globale et le covid.

[2] Malheureusement, c’est justement quand ça concerne la vie quotidienne que la politique s’en mêle et qu’il y a injonction d’obéir sans discuter, comme on le voit avec le GIEC et comme on l’a vu pendant la crise du covid, qui est justement mentionnée dans cette interview.

[3] Jean‑Marc Jancovici a lui‑même reconnu l’existence de ces pressions au moins une fois. Ça avait déjà été rapporté, mais en gros pour résumer, un groupe d’experts, qui avait pour le coup plutôt un status d’« experts », a reçu l’ordre que la conclusion d’un rapport serait « réduire les émissions de CO2 améliore la croissance économique », alors que ces « experts » entre guillemets malgré eux (ou pas, du moins à cause de leur obéissance sous une pression plus ou moins difficile à surmonter), savaient que ce n’était pas très crédible.

[4] Mais ça ramène aussi à l’égalité des citoyen(ne)s entre eux, comme on rétorque parfois que certains ne paient pas d’impôts sur le revenu pour « justifier » qu’iels seraient des sous‑citoyens avec moins de droits que les autres, en oubliant trop vite que le premier budget du gouvernement, c’est la TVA, que tout le monde paie, même les SDF et même les immigrés en situation irrégulière (on ne leur demande pas leurs papiers, aux caisses des commerces, leur pièces sont toujours jugées bienvenues). En plus du droit à ne pas être trompé et à se faire expliquer les choses en termes compréhensibles selon l’éducation des gens (on pourrait ajouter, sans faire de populisme pour autant, c’est à dire de la pédagogie sans démagogie), on pourrait aussi ajouter le droit d’être entendu(e)s, parce que si dans les sciences, certaines choses nécessitent des équipements importants qu’on ne peut pas avoir chez soi, l’observation et la déduction, sont souvent à la porté de tous le monde, et le vécu, appartient incontestablement à tout le monde. Mais, si les scientifiques s’astreignaient à ces exigences compréhensibles, ça les placerait en terme de valeurs, au delà des politiques, qui sont loin de répondre à ces exigences, vu que les partis, le plus souvent, s’adressent à un électorat, au mépris ou même au détriment des autres. Ces constations seraient une occasion de repenser la démocratie, peut‑être une démocratie ou les élections seraient remplacées par la probité (l’honnêteté), la compétence (plutôt que l’idéologie), le sens pratique (qui est globalement incompatible avec le clientélisme et ce serait alors la fin des partis). Bref, si les scientifiques répondaient à toutes ces exigences, les politiciens feraient pâle figure en comparaison. Pour le moment, c’est le contraire, ce sont les scientifiques qui leur sont soumis (via la menace de coupure des budgets, le plus souvent) et qui ne sont libres que quand ils ne dérangent ni les idéologies ni les lobbies (tous les lobbies, pas seulement capitalistes, mais aussi anti‑capitalistes).

[5] En pratique, on constate qu’il y a généralement qu’une théorie au plus, qui est vraie, qui résiste à la validation, tandis que les autres s’avèrent en contradiction avec les résultats des expériences. Mais il arrive aussi qu’aucune théorie ne soit vérifiée, et même une théorie vérifiée, pourra être affinée et remise en question, quelques décennies ou siècles après avoir été annoncée. Ça n’invalide pas les vérifications, c’est seulement le cadre qui s’élargit, parce que les sciences explorent un cadre plus large par la suite, après avoir assez avancé. En théorie, une théorie pourrait être équivalente à une autre, mais quand ça se produit, ça se remarque et un choix est fait entre les deux formulations, pour des raisons pratiques ou d’harmonie, même si la similitude ne se voit pas toujours immédiatement (désolé, pas de référence exacte à donner de mémoire, mais il est déjà arrivé que deux chercheurs fassent une quasi‑même découverte, pas toujours en même temps). Il existe des formulations simplifiées de certaines théories (théories vérifiées) pour les rendre utilisables entre pratique, comme par exemple les lois empiriques pour les liaisons entre les atomes dans les molécules sans faire tous les calculs de la physique quantique (généralement techniquement irréalisables) ou les lois de l’électronique sans appliquer toutes les équations de Maxwell. Ce ne sont pas des théories alternatives, ce sont des méthode de mise en œuvre pratique, avec des limites qui ne sont malheureusement pas assez souvent soulignée, au moment de l’enseignement de ces méthodes, des limites auxquelles on se heurte si on sort du cadre dans lequel ces formulations approximatives restent valides (ex. chimie avec des atomes lourds ou circuit électroniques sensibles aux champs électriques ou magnétiques).


Why I worry every time someone says to “follow the science” w/ Georgia Howe — Dr Brian Keating — 19 Septembre 2024


— Édit du 2024-12-11 —

En revenant à la question de la mise en perspective historique du changement climatique globale et actuel, quand on note qu’une variation sur plusieurs décennies ne doit pas faire oublier que des variations autant importantes ont apparemment existé dans le passé à l’échelle des siècles, sur les deux milles ou trois milles dernières années, mais aussi plus récemment il y a quelques siècles. Mais noter ceci ne change rien aux conséquences de ces variations pour les gens qui les vivent dans période où elle se produise. La mise en perspective historique, ne justifie pas un détachement complet, qui n’existe pas en pratique. Cette mise en perspective dit surtout que pour le moment on ne comprend pas vraiment ces phénomènes et qu’alors on peut difficile les prédire, et aussi que ces phénomènes peuvent avoir des causes naturelles (les effets des humains n’étaient pas à ce point), mais à notre époque, les causes humaines ne peuvent que s’ajouter aux causes naturelles.

Même si généralement, les réchauffements ont donné des périodes fastes où la vie était plus facile, surtout pour ses bons effets sur l’agricultures et les cultures en générale (peut‑être l’élevage aussi, mais il est moins vitale et il pose des questions éthiques pour certaines gens), ça n’a pas été pas systématiquement le cas, comme certains réchauffement ont été à l’origine de migration climatique, il y a des siècles déjà. Ce message mentionnait un exemple : Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune.

Si on omet la question de la mise en perspective historique, on peut au moins dire que le changement climatique globale est une tendance assez incontestable sur les dernières décennies, comme rapporté dans l’assez courte vidéo plus bas. En résumé, nous sommes actuellement dans une période plus chaude de un degré et demi par rapport à la période préindustrielle et que l’écart est en hausse assez constante (jusqu’où peut‑il aller ? ça peut inquiéter autant que c’est difficile à prédire …). Que des réchauffements plus importants aient eu lieu dans le passé et aient été vécu par des humains qui s’y sont adapté, ne change rien aux conséquences qui sont vécues par les gens qui vivent ces changements actuellement, surtout que ces changements sont maintenant vécus par des gens qui ont perdu quasiment tout contacte avec la nature (au sens du mode de vie, la nature n’étant pas qu’un parc de loisir), et auront donc plus de mal, mais aussi moins la liberté, pour s’y adapter, surtout que le mode de vie et la culture dominante, ont fait percevoir la nature comme une chose qui est là sans qu’il n’y besoin de s’en préoccuper, comme immuable surtout (quand encore elle n’est pas perçue comme un environnement peu satisfaisant), alors qu’elle ne l’est pas et ne l’a jamais été. Non‑seulement il y a un changement climatique, en plus, il se produit à une époque où les gens sont culturellement les moins adaptés pour y faire face (la question d’y remédier est une autre question, même si importante).

L'année 2024 sera la première à dépasser 1,5 ℃ de réchauffement planétaire — France 24 — 10 Décembre 2024

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Lun 12 Déc 2022 19:22
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
Une question peut‑être bien plus importante que celle du changement climatique : Re: Mammifères menacés en france. Et pour la disparition des espèces, l’origine humaine ne fait aucun doute. Non seulement on est sûrs de pouvoir agir, mais en plus, c’est là qu’on devrait le plus agir. D’ailleurs la biodiversité est peut‑être bien une partie de la solution pour s’adapter au changement climatique.

— Édit du 2024-10-14 —

Une question environnementale encore, mais cette fois directement en rapport, est la destruction des marais, alors qu’ils absorbent beaucoup de CO2 : Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune.

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Jeu 12 Sep 2024 16:59
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
Avant d’ajouter la note qui suit plus loin, un résumé de ce qui pourrait être un bilan de la situation esquissée dans ce sujet, en incluant ce qui est considéré comme polémique parce que politiquement incorrecte.

Le caractère scientifique du GIEC, peut faire débat. Les prédictions alarmistes du GIEC, ne se sont jamais vérifié jusque maintenant et quand une prédiction échoue, elle est systématiquement reportée à une date ultérieure. Le discours alarmiste est probablement en partie exploité pour inciter à une transition énergétique avec plus de motivations politiques que environnementales (le CO₂ n’est pas un poison, excepté à haute dose et le pétrole et importé de pays avec lesquels ont a d’importantes tensions économiques et sociétales). Il n’y a pas de réchauffement globale, mais un changement climatique globale et les changements sont localement variables ; ce point a fini par être admis à l’unanimité (l’idée du réchauffement globale était même une auto‑contradiction pour une raison technique qui a été présentée). La vapeur d’eau est le plus important gaz à effet de serre et sa surveillance semble être négligée au contraire du CO₂ toujours mis en avant (excepté pour les prévisions météo, où c’est l’inverse, ce qui pourrait un peu interroger). Il y a peu de doute que la hausse du CO₂ soit en bonne partie d’origine humaine, même si elle peut avoir une part d’origine naturelle (*). Les glaciers ont toujours avancé et reculé, même à l’échelle de l’histoire pas trop reculée. Les médias parlent toujours de la banquise quand elle recule, jamais quand elle avance à nouveau. Les climats locaux ont déjà connu au moins en Europe, des variations au cours des siècles passés. Plus que le « réchauffement climatique », qui fait polémique (et pour lequel finalement personne ou presque ne fait rien), il serait plus pertinent d’appréhender les nuisances à l’environnement en général et la question des ressources non‑renouvelables à l’échelle de l’humanité. Malgré tout le tapage fait sur le changement climatique, rien n’est fait pour y remédier (malgré les grandes annonces qui sont sans effets), alors il y a de quoi se demander si les alarmistes prennent eux‑mêmes la question au sérieux ou s’ils ne font que « s’amuser ». Au quotidien, beaucoup de gens ont des préoccupations plus urgentes que le changement climatique, surtout mais pas uniquement, chez les populations pauvres, ce qui inclus les pays dits du Sud. C’est succinct, sans redonner les justifications déjà fournies et ça n’est pas exhaustif, mais ça resume le principal.

(*) Voir quand‑même ce message : Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune.

Ceci était un préalable pour une note à pondérer sur un seul point (parce qu’il y a malheureusement toujours des auto‑contradictions dans les discours des alarmistes), mais qui est assez importante parce que ce n’est pas tous les jours qu’on entend d’eux une donnée nouvelle qui soit difficilement discutable, ce qui est la raison de lui faire une place ici.

Cette information se résume ainsi : la dernière fois que l’atmosphère Terrestre a connu la même concentration en CO₂ qu’à l’époque actuelle (*), c’était il y a trois millions d’années. Mais il y a trois millions d’années, la situation était stable, parce qu’il n’y avait par exemple pas des glaces persistantes aux pôles. Aussi, et c’est là que l’alarmisme est encore en auto‑contradiction, il y a deux points à rapporter : l’affirmation qu’à la fin du siècle la situation sera catastrophique avec des hausses du niveau des océans allant de un à plusieurs mètres (prédictions maintes fois déjà faites et jamais vérifiées), tout en disant après (et c’est là qu’est la contradiction, mais il faut aussi lire le paragraphe qui va suivre), qu’il y a des choses sur Terre qui font qu’il y a une inertie de plusieurs milliers d’années avant que la hausse du CO₂ se fasse entièrement ressentir et que ça explique pourquoi on ne peut pas en constater les effets à long terme dès maintenant (chercher la contradiction).

(*) Voir quand‑même ce message, sur un cas similaire : Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune.

Ce qu’il faut comprendre en pratique, c’est qu’il pourrait bien y avoir des changements importants, mais qui ne vont pas éradiquer la vie sur Terre, parce qu’il y a trois millions d’années, cela correspond environ à la fin du Pliocène et le Pliocène est l’époque où les mammifères dits modernes ont commencé à exister. La dernière extinction de masse date d’il y a 66 millions d’années, bien antérieure, et la période d’il y a trois millions d’années ne correspond pas, sauf omission, à une période d’extinction, même mineure. Mais on sait déjà que les variations saisonnières, même relativement mineures et donc précoces, peuvent suffisamment bouleverser les écosystèmes pour mettre beaucoup d’espèces (animales, végétales et entre les deux) en difficultés, dont les Humains. Même si on ne parle pas nécessairement de disparitions, on peut parler de conditions de vie très difficiles. Et l’échelle de temps, de quelques milliers d’années en avant, devrait être assez proche pour se sentir concerné(e)s malgré‑tout, tout comme on peut comprendre que l’urgence est ailleurs pour des pays pauvres considérés comme sous‑développés par les pays Occidentaux et qui le leur font bien sentir dans leurs appréciations subjectives (de même avec les plus pauvres des Occidentaux). Ce que sera l’avenir plus proche, à l’échelles de quelques années ou décennies, seul l’avenir le dira, les prédictions alarmistes ayant toutes échoué ; mais on sait déjà qu’il faudra faire preuve de souplesse, parce qu’on commence à la vivre déjà maintenant (quelque soit la cause de ces aléas climatiques immédiats, on les vit, il n’y a pas à polémiquer sur leur cause). Les faits du début de ce paragraphe, sont rapportés de l’avant‑dernier chapitre de la vidéo ci‑dessous, que l’ont peut écouter de 00:48:54 à 00:59:58, les commentaires personnels se distinguent peut‑être pas trop difficilement, au moins parce qu’ils ne sont pas faits par l’interlocuteur de la vidéo. L’interview peut aussi être écoutée dans son intégralité, parce qu’elle est intéressante et ne présente que peu de biais idéologiques.

Le climat a‑t‑il toujours varié ? Gilles Ramstein — Greenletter Club — 15 Juin 2022


— Édit du 2024-09-19 —

Sans même discuter de la cause de la totalité de la hausse du gaz carbonique dans l’atmosphère ou de la mesure de son implication dans les changements climatiques, il est certain, c’est la chimie qui le dit, qu’il contribue à l’acidification des océans et que beaucoup de formes de vie son sensibles même à des variations modérée de l’acidité de leur milieu. Pour s’en convaincre, il suffit de voir le nombre d’articles sur le thème de la diététique, dédiés à l’acidité induite par certaines cuisines ou dans le domaine de l’hygiène, le thème du respect du pH de la peaux ou encore l’importance du pH du sol dans l’agriculture et le jardinage ou l’acidité de l’eau dans l’aquariophilie.

Su l’acidification des océans et leurs conséquences, voir :


Le thème des océans est mis en avant depuis quelques temps, en marge des modifications des climats, ce qui aura peut‑être comme effet un jour de s’intéresser aux cycles de l’eau et aux effets de l’eau en général, sur les climats, au moins pour comprendre les changements qui sont en cours, sans tout réduire à un seul facteur ou à un seul phénomène.

— Édit du 2024-10-09 —

Un retour sur les pondérations exprimées ici, les nuançant, et un cas de disculpation du GIEC. Avec le message du 4 Octobre, suivant celui contenant cet édit, peut‑être que ça suffira à résumer la situation, même si ce n’est toujours pas sans laisser certaines questions toujours sans réponses.

Le GIEC avait été accusé à raison de faire des prévisions catastrophistes qui n’ont pas été vérifiées à échéance (sur le niveau d’élévation du niveau des océans, niveau d’élévation des températures, et un monde annoncé invivable en 2010 ou 2015), mais une de ses prévisions, même dans sa limite la plus pessimiste, a été dépassée. Il s’agit du taux de CO2 dans l’atmosphère. Voir le second graphique de cet article : Augmentation plus rapide du CO2 dans l'atmosphère (jussieu.fr), date inconnue. Le troisième graphique donne raison à Jean‑Marc Jancovici : depuis début 2000, l’économie est encore plus dépendante des énergies fossiles qu’elle ne l’était avant ; le numérique n’a pas inversé la tendance.

Il avait été dit à raison, que la part de l’activité humaine dans le taux de CO2 atmosphérique, était peut‑être surestimée. Il s’avère qu’elle est en effet surestimée, mais qu’elle n’est pas à sous‑estimer pour autant. Pour les conformistes, le graphique ne fera pas trop débat, puisqu’il vient de Wikipédia (on ne peut plus conformiste, malgré de très légers signes d’ouvertures sur certains sujets ces dernières années). Le graphe, commenté ensuite, est visible à cet page : Evolution du CO2 depuis 400 000 ans.JPG (wikipedia.org). L’encart jaune n’est pas le plus lisible, même s’il est pertinent, c’est le reste du graphique qu’il faudrait d’abord voir. On y voit grossièrement un cycle, même si pas très régulier, mais un cycle pertinent, d’autant que les crêtes sont environ au même niveau. Ceci étant dit, on voit bien deux choses : notre époque correspond à un pic du cycle apparent, mais ce pic est inhabituellement élevé. Alors oui, il y a bien une bonne part de cause naturelle, mais une part autant importante de cause humaine, ou au moins, c’est vraisemblable. On pourrait dire qu’on a pas de chance, qu’on produit un pic de CO2 en même temps que la nature en produit un elle‑même. Mais ce n’est pas par hasard, c’est que les taux élevés correspondent aux période interglaciaires et que l’humanité n’aurait pas put connaitre les développements qu’elle a connu en période glaciaire.

La hausse du taux de CO2 favorise bien la végétation, mais outre qu’elle n’absorbe pas assez de CO2, qui dit végétation, dit consommation d’eau, ce qui annonce un problème avec des épisodes de manque d’eau, plus fréquents. Même si favoriser la végétation (à condition que ce soit en favorisant aussi sa diversité) est une bonne chose, il ne faut pas compter sur elle pour faire baisser le taux de CO2. Cet article mentionne ce détail vers la fin : CO2 et changement climatique (cnrs.fr), 18 Mars, 2021.

Pour résumer cet édit : même si l’origine humaine de la hausse du CO2 ne doit pas être surestimée, elle ne peut pas être sous‑estimée non‑plus, parce que cette dernière semble être environ du même niveau que la première. Il est bien justifiée de parler de l’ère de l’anthropocène pour qualifier notre époque (même si le CO2 n’est pas la seule raison, elle est une raison suffisante).

Les questions qui restent en suspend, sont (en laissant la plus importante pour la fin) : qu’en est‑il de l’inertie du climat, c’est à dire au bout de combien de temps ressentirons‑nous totalement les effets de la hausse du CO2 ? Qu’en est‑il de l’effet tampon qui limite l’acidification de l’océan ? (est‑il surestimé ? sous estimé ?) Quand pourrons‑nous prédire avec suffisamment de précision, les évolutions des climats locaux d’après le réchauffement des températures moyennes globales ? Quels changements de mode de vie viendront, qui laisseront vraiment espérer une atténuation assez importante de la contribution à l’élévation du CO2 (atténuer la contribution à l’élévation seulement, parce que ce pic ne disparaîtrait pas avant quelques décennies), sachant que ce sont les pays les plus riches qui devront donner les meilleurs examples en premier, sans accuser les pays pauvres ni délocaliser leurs responsabilités chez eux ? À part consommer moins, autant en produit que en énergie, il n’y a pas vraiment de solution (et la bande passante sur internet en fait partie, de même que l’espace de stockage sur les serveurs). Le troisième graphique du premier lien de cet édit semble dire qu’on est depuis 2000, dans une tendance contraire, avec une économie encore plus génératrice de CO2, qu’elle ne l’était avant.

En marge mais en rapport, une « anecdote » : les CFC, qui ont été efficacement régulés depuis les années 1990, parce qu’ils creusaient un énorme trou dans la couche d’ozone, ce qui laissait passer les UV dangereux, étaient aussi des gaz à effet de serre, avec un effet de serre 10 000 fois plus élevé que celui du CO2 (il n’y a pas de zéro en trop, c’est bien dix mille fois plus). Il faudrait se demander s’il n’ont pas eu une importance sur l’évolution du climat, surtout que très légers, ils se sont répandu partout. Il faudrait éventuellement évaluer, en tenant compte des inerties, l’effet des CFC sur ces changements climatiques, qui ne doivent pas être imputés au CO2, en oubliant pas que les CFC sont d’origine humaine. S’ils ont eu une importance, comme leur génération a normalement quasiment disparu, il faudrait en tenir compte, au moins pour avoir des prédictions fiables sur les évolutions à venir, en déchargeant le CO2 des effets des CFC (mais sans oublier non‑plus les inerties éventuelles). Et justement, comme ça donne un cas avec un recul : environ 30 ans après l’interdiction des CFC, la couche d’ozone n’est encore pas entièrement reconstituée, même si elle se porte bien mieux qu’à la fin des années 1980. Le problème est que la solution aux CFC était plus simple que la solution au CO2.

— Édit du 2024-11-17 —

Le réchauffement du permafrost en Sibérie, pourrait éventuellement libérer des bactéries et des virus anciens de plusieurs dizaines de milliers d’années. C’est crédible, parce que au moins un cas s’est produit, avec des malades de l’anthrax dans une région où le bacille du charbon est normalement disparu depuis 75 ans. La bactérie se trouvait dans un reine enfoui dans le permafrost, qui s’est trouvé réchauffé. La maladie a tué un enfant de 12 ans et environ 2500 reines. Le risque existe, mais est à relativisé pour le moment au moins, comme les micro‑organisme qui sont le plus libérés, le présente pas de danger, excepté pour les amibes, même si des risques d’hybridisation existent, mais le risque qui en résulterait n’est pas mesurable parce que pas prévisible. Il existe aussi une technique qui a été testé : réintroduire des chevaux sauvage, dont la présence à pour effet de compacter le sol sous leurs sabots, ce qui rend plus difficile le réchauffement du permafrost ou même l’aide à se refroidir.

Des virus préhistoriques refont surface — Jamy Épicurieux — 17 Novembre 2024


— Édit du 2024-11‑26 —

Peut‑être plus urgent encore que le changement/réchauffement climatique, est la désertification de la forêt Amazonienne. On sait que les arbres favorisent les précipitations, même si le lieu des précipitations dont ils sont à l’origine, dépend de plusieurs facteurs. La forêt Amazonienne était tellement grande qu’il peut être raisonnable de supposer qu’elle était à l’origine d’une partie des précipitation qu’elle recevait. Comme presque tout le monde sait, c’est aussi la forêt qui est coupé au rythme le plus rapide sur Terre et sans se soucier du renouvellement. Elle devient à certains endroits, une savane. Mais il y a savane et savane. Par exemple l’Europe très ancienne, ressemblait à une savane, mais n’était pas aride. Cette savane est sur un sol pauvre et avec des sécheresse et pour les populations locales, des pénuries d’eau et on peut facilement suspecter des risques de famine. En plus d’avoir une importance pour la production d’oxygène, même si elle est peut‑être sur‑estimé (sans vouloir la sous‑estimé non‑plus), cette forêt abrite la majorité des formes de vie présentent sur Terre : de 50 à 70 % des espèces actuelles, dont un grand nombre sont encore inconnue, d’après des estimations, et qui auront probablement disparue avant d’avoir été étudiées, même si ne pas les avoir étudiées n’est pas le pire désastre, qui est leur disparition tout‑court.

La vidéo ci‑dessous, pas très longue, résume la situation. L’alarmisme n’y est pas exagéré, pour une fois. Actuellement, 25 % de cette forêt est disparue.

La transformation de l’Amazonie en savane s’accélère — RTSInfo — 23 Novembre 2024


— Édit du 2024-12-22 —

Une pondération de la notion d’anthropocène.

Pour Andreas Malm (dont le nom prononcé ne dot pas être entendu comme André Assmann), maître de conférence en géographie humaine, cette notion masque la disparité des catégories humaines. Pour Pierre Thomas, géologue, la notion d’anthropocène relève plus de la communication pour marquer les esprits, que de la science : les ères naturelles sont longues, l’hypothétique anthropocène, ne durera selon lui, que 20 000 ans environ.

Anreas Malm fait remarquer que les 1 % des humains les plus riches, émettent autant de CO2 que les 50 % d’humains les moins riches. Il fait aussi remarquer que la tendance dans les milieux écologistes à dire qu’on est trop nombreux(ses) sur Terre est non‑fondée, parce que les pays où la population est la plus en hausse, sont ceux dont la participation aux rejets de CO2 est la plus mineure, tandis que les pays développer qui disent qu’on est trop nombreux sur Terre, sont ceux qui polluent le plus. Cela rejoins la formule connue depuis longtemps, qui dit qu’il y en a assez pour tou(te)s, mais qu’il n’y en a pas assez pour quelques un(e)s. Pour ne pas faire d’objection infondée avec la Chine, qui pourrait être prise à tord comme un contre‑exemple, il rappel que une grande partie de la production de CO2 en Chine, est due à la délocalisation des autres pays du nord, vers la Chine (ce que l’on appel les rejets de CO2 indirects).

Pierre Thomas fait remarquer que les ères qui dont été créés par le volcanisme ou l’astéroïde qui a fait disparaître presque tous les dinosaure, ont duré au minimum des centaines de milliers d’années, que le mal nommé anthropocène, ne durera au plus que deux dizaines de milliers d’années, un bref instant à l’échelle de l’histoire des ères. Il n’a pas tord, mais sa vision repose sur une supposition pessimiste que l’on ne peut pas vérifier pour le moment : l’idée que les humains ne resteront pas assez longtemps sur Terre pour faire une nouvelle ère. Dans un sens, il n’a pas tord, parce que ça ne pourra pas durer longtemps en restant nuisible à l’environnement dont on dépend tout en voulant s’en détacher, même si ce n’est pas le cas de tout le monde.

L’allocution met aussi en cause la notion de transition écologique, quand elle est prise dans le sens de ne pas remettre en question les modes de vie. On en a un exemple évident avec le tout‑connecté, la nouvelle catastrophe après celle du plastique. Mais il n’aime pas parler de décroissance et préfère parler de diminution de la croissance. De toutes manières, tout le monde sait qu’une croissance sans limite dans un monde aux ressources limitées, n’est pas possible. Ce qu’il conteste, ce sont les arguments du capitalisme vert, qui ne veut que ajouter des nouveaux produits à ceux déjà existant, sans faire de réelles économies de produits, alors qu’il faudrait pour réduire l’emprunte écologique, réduire la quantité de produit existants. Il ne voit cependant pas dans la fin du capitalisme, une solution, ce qui serait d’après lui, mettre la charrue avant les bœufs. Même si ce n’est pas le sujet du débat, il ne faut en effet pas confondre financiarisation et investissement.

Ce n’est qu’un résumé de la discussion ci‑dessous, qu’il est plus profitable d’écouter dans son entier. C’est une vidéo d’ARTE, qui comme toujours finira donc normalement par disparaître et ne plus être en ligne, mais c’est assez important pour faire une exception en la postant malgré‑tout et aucune date de disparition ne semble programmée pour cette vidéo (est‑ce parce que le thème est impérieux que ARTE a peut‑être décidé de la laisser en ligne sans limite de temps ?).

Climat : qui a allumé le feu ? — Les idées Larges / ARTE — 19 Janvier 2022

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Ven 4 Oct 2024 22:04
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
D’avis personnel, le meilleur documentaire qui soit sur le changement climatique. Contrairement au message précédent, les notes sont écrites après la vidéo. Ce qui fait la qualité de ce documentaire, est qu’il met les choses en perspective historique, depuis l’origine dans les années 1700 et qu’il couvre mieux les phénomènes que ne le font les médias et les politiques ou même le GIEC : y est abordé, non‑pas seulement le CO₂, mais aussi les composés soufrés, la vapeur d’eau, l’histoire différente pour l’hémisphère nord et pour l’hémisphère sud, la capacité des océans à absorber le CO₂ et même le comportement des industriels.

D’abord la vidéo, puis des notes, personnelles et extraites du documentaire.

La climat change‑t‑il vraiment ? — LIMIT — 14 Août 2024


La CIA parlait de changement climatique déjà dans les années 1960. Mais il y avait des prévisions contradictoires selon que les mesures étaient faites dans l’hémisphère sud ou l’hémisphère nord. Les anciennes méthodes pour utiliser les combustibles fossiles, rejetaient beaucoup plus de composés soufrés que maintenant. Ces composés soufrés, refroidissent le climat. Comme ils sont plus lourds, ils stagnent plus longtemps dans les régions où ils ont été émis. Si bien que pendant que l’hémisphère nord connaissait en moyenne plutôt un refroidissement, l’hémisphère sud a commencé à connaitre un réchauffement plus précocement que le sud. Ceci, parce que dans la sud, il y n’y avait que le dioxyde de carbone qui était arrivé jusqu’à eux, tandis que dans le nord il y avait le dioxyde de carbone et les composés soufrés, les seconds n’ayant pas migré vers le sud. Plus tard, des lois ont limité l’émission des composés soufrés, dont l’effet refroidissant a fini par disparaître avec, et c’est seulement alors que le changement de climat dans le nord a commencé à suivre la même tendance que dans le sud. On ne peut évidemment pas vouloir produire des composés soufrés pour refroidir le climat, parce qu’ils sont trop toxiques.

Dans les années 1960, l’industrie pétrolière se souciait d’un risque de réchauffement, elle ne le négligeait pas. Quoiqu’il en soit, il est difficilement honnête d’accuser une industrie tout en la pressant si fortement de répondre à une demande.

L’effet de serre de la vapeur d’eau avait été constaté déjà assez tôt : plus de dioxyde de carbone, c’est plus plus chaleur, ce qui fait plus de vapeur d’eau, qui est aussi un gaz à effet de serre, ce qui fait plus de chaleur, et ainsi de suite.

L’effet du CO₂ sur les océans avaient lui aussi été découvert tôt, mais avec une limite. Il acidifie les océans, mais il est limité en cela par un phénomène appelé l’effet tampon, qui empêche l’acidification de dépasser un certain seuil et amène l’océan à rejeter à nouveau le CO₂ qu’il avait absorbé en excès. Alors le problème de l’acidification des océans n’est peut‑être pas le plus grave, s’il est physiquement limité, en notant quand‑même que beaucoup de formes de vie soufrent beaucoup même d’une faible hausse de l’acidité. Pour anecdote, le dioxide de carbone, s’appelait avant, l’acide carbonique, alors sa capacité à acidifier, devait être connue depuis longtemps, depuis aussi longtemps que sa capacité à éteindre les flammes de bougie.

La vidéo donne plus de détails sur la séquence des hésitations d’une histoire qui remonte au début des années 1900, déjà.

La vidéo mentionne que l’incertitude apparente dans les prévisions de réchauffement, a fait tôt douter de ces prédictions, avec le sous‑entendu que ces mise en doutes étaient gratuitement moqueuses. Le sous entendu que c’était gratuitement et moqueur, est l’un des trois seuls points faibles de ce documentaire, qui autrement, semble crédible. Les prédictions ont été plusieurs fois infirmées dans les faits une fois l’échéance passée, tant qu’il serait peut‑être préférable de ne plus faire de prédictions (quand on se trompe autant et systématiquement sur les prédictions, à un moment, il faut savoir s’arrêter d’en faire). Une vidéo de Sabine Hossenfelder qui interviewait un climatologue (postée dans ce sujet), laissait sceptique : il passait son temps à marmonner qu’on manque de connaissance et de moyen technique pour faire des prédictions pertinentes, et Hossenfelder est pourtant tout le contraire d’une climato‑sceptique, alors on ne peut pas l’accuser d’avoir choisi volontairement un climatologue qui allait desservir son propos.

Le second point faible de ce documentaire, est le discrédit jeté sur James Watt, surtout vers la fin. Il n’est responsable de rien, il ne revenait qu’aux utilisateurs de ses découvertes d’être plus prudents, d’autant plus que tout ceci s’est passé longtemps après lui et qu’alors on ne peut l’accuser de rien, on ne sait même pas comment il aurait réagit lui‑même. Il ne faut aussi pas oublier que c’est entre autre, l’utilisation de machines de plus en plus efficace, qui a aidé à abolir l’esclavage dans le monde, même s’il ne l’est pas encore exactement partout et si on met de côté le dumping social. L’existence du dumping social, est justement une preuve convaincante que sans les machines que James Watt a rendu possibles, l’esclavage n’aurait probablement pas été aboli.

Précédemment, il avait été dit trop rapidement, qu’il est préférable de parler de changement climatique plutôt que de réchauffement climatique, parce que pour qu’il y ait des tempêtes plus violentes comme on le constate et comme elles sont prédites, il faut des différences de températures importantes. Mais on peut avoir un réchauffement globale et des différences de températures importantes, si certaines régions se réchauffent encore plus que les autres ou simplement à cause des différences de saisons entre le nord et le sud. Mais comme on peut constater dans une même région, par exemple à la fois plus d’inondation qu’avant et plus de sécheresse qu’avant et que ces deux phénomènes sont plutôt intimement compris comme contradictoires, peut‑être reste‑t‑il préférable de parler de changement climatique, surtout si même le GIEC fait de même.

Mais reste toujours les mêmes questions à poser chez les convaincus d’une catastrophe imminente : s’ils sont vraiment convaincus d’une catastrophe comme dans leurs prédictions alarmistes, pourquoi ne font‑ils rien (sans encore aller plus loin à parler de leurs comportements sociaux, parce que là, ça ferait grincer). Ou alors ils n’en sont en réalité pas vraiment convaincus eux‑mêmes, et ne font que s’amuser comme des gens aiment se faire peur avec des films d’épouvantes ou des loisirs à sensations fortes dangereuses. D’ailleurs, sur ce point, même les gens qui doutent des prédictions et des intentions réelles, ne peuvent que être d’accord avec Greta Thumberg, sur cette dissonance cognitive.

Celui qui a le premier décelé une élévation peut‑être dommageable sur le long terme, du taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, n’y voyait pas un danger certain, le risque d’un retour à une ère glaciaire lui semblant pire. Il conseillait cependant de continuer à observer, aux cas où. C’est au moins ce qu’il faudrait justement continuer à faire, en ne se limitant pas au CO₂, en incluant tous les facteurs, phénomènes et mécanisme de rétroaction, jusqu’à en savoir assez, parce que le discours alarmiste restera de toute manière inaudible aussi longtemps qu’il fera des prédictions qu’il ne fait que reporter, et qui quand elles ne sont plus entendues ou prise au sérieux, ne trouve pas mieux que faire de la surenchère dans l’alarmisme ; mais le problème, c’est qu’on en est déjà gavé(e)s à tout va dans trop de domaines, que cet alarmisme n’est donc plus qu’un bruit de fond et quand on y est pas sourd, il n’est qu’un divertissement. Un autre problème, est que les donneurs de leçons en la matière, sont typiquement des relativement privilégiés, qui consomment plus que la moyenne, et donne des leçons à des gens qui consomment typiquement bien moins qu’eux, ce qui peut faire se dire que s’ils veulent donner des leçons, qu’ils soient donc les premiers à donner l’exemple. Cette remarque avait été faite assez tôt dans le sujet, et est peut‑être une des raisons pour lesquelles leurs discours sont inaudibles, en plus du fait que les gens auxquels ils s’adressent, ont souvent des priorité plus urgentes, et pas toujours en galvaudant le mot « urgence ». Cette remarque déjà faite récemment, vaut aussi pour les pays riches envers les pays pauvres : que les premiers donnent l’exemple eux‑mêmes avant d’exiger des seconds et/ou de leur donner des leçons de conduite et de les juger.

Le troisième et dernier point discutable de ce documentaire, est d’accuser le libéralisme d’être responsable de la situation. D’abord, les pays riches, délocalisent souvent leurs rejets de gaz carbonique dans des pays autoritaires, anti‑libéraux. Ensuite, si on ne peut pas attendre une solution politique au problème, autre que des grands discours, c’est qu’il faut attendre une solution des individus, et leur laisser le droit d’agir, ce qui nécessite mécaniquement le libéralisme. Ce n’est pas en maintenant des gens dans la pauvreté, qu’on va leur permettre d’investir dans des alternatives (avoir au moins un peu de capacité d’investissement initial, sans recourir au crédit, devrait être un droit élémentaire), ni en les asphyxiant avec des taxes ni en les assommant avec des tracasseries administratives. Sans la liberté d’entreprendre, les idées novatrices et la mise en œuvre des alternatives déjà connues, ne resteront que des scénarios de science‑fictions pour faire rêver.

Bref, un bon documentaire malgré trois fautes, surtout celle d’accuser James Watt à tord et en son absence (pour des choses qu’il n’a pas décidé), et celle d’accuser le libéralisme d’être responsable de la situation (ou alors dans ce cas, autant accuser la connaissance tout‑court d’en être responsable). Mais il ne fera pas plus avancer les choses. Le moins discutable reste toujours de se préoccuper de l’environnement au sens général et de voir comme problème dans les combustibles fossiles, d’abord leur caractère non‑renouvelable, que personne ne met en doute. Et en même temps que se préoccuper de l’environnement, se préoccuper des questions sociales, sans quoi on ne peut pas espérer un véritable investissement collectif dans les questions environnementales (et ces mots ne sont pas écrits avec des sous‑entendus d’extrême‑Gauche ni d’extrême‑Droite ni élitistes). À propos de ce dernier point, voir ce sujet : « Revenu de base universel : une orientation des sociétés modernes ».

Un détail pratique avant de clore ce message : il y a une différence entre brûler du bois et brûler du combustible fossile (*). Brûler du bois c’est rejeter du carbone qui va probablement être réabsorbé, sauf déforestation à grande échelle (ce qui implique de ne pas en brûler de trop grandes quantités) et brûler du combustible fossile, c’est re‑jeter du carbone d’un stock qui s’est constitué sur plusieurs millions d’années et qui a disparu du cycle, un cycle qui ne peut que être perturbé de voir resurgir ce carbone, et surtout, le voir resurgir en deux ou trois siècles à peine ou même en quelques décennies, suite à l’accélération dans le siècle en cours et la fin du précédent.

(*) Il y a aussi une différence entre brûler du bois vert et du bois d’hiver, mais ça ferait trop bifurquer du sujet.

— Édit du 2024-10-09 —

Sur la situation de la Chine et les accusations malhonnêtes dont elle est victime, voir : Plus grand émetteur de CO2 ? La Chine a bon dos (chine-info.com), 14 Février 2023. À lire en oubliant pas non‑plus que la Chine n’est pas représentative des pays pauvres, même si elle l’est plus que les pays Occidentaux (*) et qu’avec les pays pauvres, elle a des agissements qui ne valent pas mieux que ceux des pays Occidentaux, quand elle ne fait pas bien pire.

Cet article pour la défense des Chinois par un média Occidental Chinois, est globalement honnête, mais fait deux fautes probablement volontaires. Elle met l’Union Européenne et les États‑Unis dans le même panier, pour une raison idéologique. Ce faisant, pour l’émission par habitant, elle fait une moyenne des deux et baisse l’émission au États‑Unis en augmentant celle dans l’UE. L’article semble aussi baisser l’émission par habitant en Chine, qui est en fait seulement un peu inférieure à l’émission par habitant dans l’Union Européenne (**).

Il y a la justice sociale, mais il y a aussi la réalité technique. Certes, par habitant, la Chine émet moins de CO2 que les États‑Unis, un petit moins que l’UE (mais sûrement plus que les pays du Tiers‑Monde). Mais comme la population Chinoise est immense, le total fait beaucoup, et techniquement, il n’est pas faut de souligner qu’elle participe à un tiers des émissions totales dans le monde … mais, encore un mais, un tiers, ce n’est pas non‑plus la majorité des émissions totales.

(*) Une Chinoise expatriée, interviewée dans une émission TV culturelle, il y a plusieurs années (désolé pour le flou de la référence, c’était peut‑être une émission avec Frédéric Taddeï), disait en gros que la Chine veut avoir l’air plus riche qu’elle ne l’est, mais qu’en réalité elle est encore dans une situation incertaine. Elle disait en gros, que si la Chine semble menaçante pour les pays Occidentaux, il faut voir derrière cette façade et comprendre sa précarité, ce qui ne justifie cependant pas ses agissement envers ses minorités culturelles ou ethniques ou envers des pays dans une situation encore plus défavorable que la sienne. L’UE envisageait de réviser le statut de pays en voie de développement, pour la Chine, dont elle bénéficie pour les échanges commerciaux, comme avec des avantages tarifaires douaniers, mais la considérer comme étant aux même niveau de confort et de sécurité que les pays Occidentaux, et encore largement prématuré, même si sa situation économique est meilleure que celles des pays du Tiers‑Monde. Cette longue note est justifiée par le fait que les questions environnementales ne peuvent pas être abordées indépendamment des questions sociales, et même plus encore, le meilleur moteur de l’action environnemental, est probablement social. On ne peut pas parler d’anthropocène, sans être concerné(e)s par les modes de vie et les conditions de vie humaines, sinon si c’est plutôt insensé. C’est peut‑être une occasion de dire que l’environnement, jamais inépuisable, a naturellement imposé les notions économiques et que l’économie est techniquement une question environnementale au sens le plus large qui soit.

(**)
L’article ci‑dessous a écrit : 
Les Américains restent, et de loin, la population qui a l’impact individuel le plus élevé, avec un niveau moyen de 17,6 tonnes d’émissions de GES, par personne, en 2019. Et même si l’écart se réduit rapidement, les pays de l’OCDE (10,5 tonnes par personne en moyenne en 2019) restent, eux aussi, au-dessus de la Chine (10,1 tonnes par personne en moyenne en 2019).

Citation de cet article d’un média Occidental, qui défend pourtant lui aussi la Chine : Les émissions de CO2 de la Chine sont-elles vraiment démesurées par rapport aux pays développés ? (numerama.com)

— Édit du 2024-10-10 —

Le message disait qu’il est peut‑être plus fédérateur de parler de préservation de l’environnement en général plutôt que de faire converger des analyses sur un sujet qui a été rendu artificiellement clivant. Il y a justement un cas concernant à la fois la protection de l’environnement et le changement climatique, et qui est même à long terme encore plus inquiétant que le changement climatique. Il s’agit du cas des nappes phréatiques. Une vidéo instructive et lumineusement pédagogique et postée plus bas. Mais avant cela, le bref exposé de ce qui est le plus important pour le propos d’ici. Sinon, pour un cas tout autant préoccupant, sinon plus encore, voir la situation à laquelle font face les insectes, qu’on prétend favorisés par le réchauffement : Re: Mammifères et autres espèces menacées en france.

Une nappe phréatique est constituée de couches aquifères, c’est à dire assez poreuses pour contenir de l’eau dans les interstices et délimitées plus en profondeur par une couche imperméable (en réalité, les cas peuvent être plus subtiles). Le problème est qu’une couche aquifère qui est restée sans eau trop longtemps, peut perdre définitivement sa capacité à stocker de l’eau, parce que ses interstices se sont compressé au point de ne plus pouvoir stocker l’eau ou lui permettre de circuler tout‑court (ce qui peut expliquer que d’anciens puits qui donnaient de l’eau, aient fini par devenir définitivement à sec, même s’il peut y avoir d’autres causes). Ce phénomène est irréversible (*) et devrait être autant une préoccupation que le changement climatique (**) surtout si les deux sont liés et contrairement au changement climatique, les dégâts sont irréversibles même sur des milliers d’années (il faut des millions d’années à des couches géologiques pour se former).

La surexploitation des nappes phréatiques, quelles conséquences ? — Bright Blue — 13 Juillet 2023



(*) Il existe cependant un cas particulier, celui des argiles. Une argile sèche est compacte (et fracturée en surface), mais même compacte, elle garde sa capacité à absorber de l’eau, même s’il lui faut un délais pour s’imprégner, d’autant plus long que la couche est épaisse.

(**) Le problème n’est cependant pas seulement lié au changement climatique et changements du cycle de l’eau qui l’accompagne ; même sans changement climatique et même sans sécheresse, une nappe peut être asséchée d’y prélever trop d’eau. Donc le problème est lié au changement climatique autant qu’il peut exister indépendamment de celui‑ci (on peut penser à l’urbanisation).

De la même chaîne, une vidéo en rapport, parce qu’elle explique l’effet « îlot de chaleur » dans les villes :

Les îlot de chaleur urbain, pourquoi fait‑il plus chaud en ville qu’à la campagne ? — Bright Blue — 19 Août 2022


Il est mentionné que les climatiseurs, bien qu’ils refroidisse l’air dans les appartements des assez riches qui peuvent s’en doter, ils réchauffent l’air ambiant dans la ville, et donc aussi dans les appartements des gens qui n’ont pas de climatiseur. Le climatiseur en été est bien plus problématique que le chauffage en hiver, parce qu’il est à l’origine d’un cercle vicieux : il aggrave le phénomène auquel il est sensé remédier. En cela, il est comparable à la délocalisation des secteurs émetteurs de CO2 : on règle le problème chez soi, mais on l’aggrave chez les autres.

Ce n’est apparemment pas le cas du chauffage en hiver, comme chauffer un appartement en hiver, ne fait pas baisser la température environnante (et même parfois au contraire, l’augmente un peu, quand il y a des déperdition de chaleur). Quoiqu’on peut faire remarquer que le chauffage, le plus souvent au gaz (le chauffage électrique coûtant actuellement, au moins en france, deux fois plus cher que le chauffage au gaz), est un important émetteur de CO2, mais sa part est nettement minoritaire pour l’ensemble des rejets. On peut lire que le chauffage au gaz représente 80 % des rejets de CO2, oui, mais pour le secteur domestique résidentiel (la maison et ce qu’on y fait, qui n’inclus pas la voiture), qui représente, lui, 5 à 15 % des rejets totaux. Cependant, si l’électricité est produite par le charbon ou le gaz (qu’il soit « bio »/renouvelable ou pas), alors le chauffage électrique émet plus de CO2 que le chauffage au gaz ; c’est compréhensible, puisqu’on brûle un combustible pour produire de l’électricité pour se chauffer au lieu de brûler directement le combustible pour se chauffer, et qu’il ne peut que y avoir des pertes de rendement à travers les étapes supplémentaires. Des sources sont données ci‑après, pour ces chiffres.

The energy costs of cooling and heating a home (npr.org), 27 Août 2007.
L’article a écrit : 
And, on average, heating an American home with natural gas produces about 6,400 pounds of carbon dioxide (CO2, a major warming gas). Use electricity, and CO2 emissions average about 4,700 pounds. In a cold state like Minnesota, the numbers jump to 8,000 pounds of CO2 for natural gas and 9,900 pounds for electric heat.

1 pound = environ 1/2 kilo.

Répartition sectorielle des émissions de CO2 dans le monde (developpement-durable.gouv.fr), 2022. Il faut lire le graphique avec prudence : les proportions sont par rapport au rejets totaux des régions concernés. Ainsi, on lit que pour un Américain, le domestique résidentiel est responsable de 7 % des rejets de CO2 aux États‑Unis, que le chiffre monte à 14 % en france. Mais les rejets, rapportés par habitants, sont plus élevés au États‑Unis qu’en france, ne serait‑ce que parce que l’électricité en france est surtout d’origine nucléaire, alors qu’elle est encore beaucoup produite à partir de combustion aux États‑Unis.

Impact du chauffage sur l'environnement (engie-homeservices.fr), 23 Juillet 2024.
L’article a écrit : 
Les analyses relatives à la répartition des émissions de CO2 dans le secteur du résidentiel en France montrent que le poste chauffage est le plus gros émetteur. Il représente à lui seul plus de 80 % des émissions en 2019, contre 12 % pour l’eau chaude et 7 % la cuisson.

Mais 80 % de 14 %, en france (voir le lien d’avant), c’est à dire 11 % des émissions de CO2 totales en france.

En résumé, de cette parenthèse sur le chauffage et le refroidissement, refroidir l’air par climatisation active en été, est plutôt mauvais et même égoïste. Le chauffage, est problématique aussi, mais moins. Si on est assez riche est qu’on vit dans un pays où l’électricité n’est pas produite par combustion, alors le chauffage électrique est la meilleure solution et elle n’est pas égoïste, si on met de côté la question du traitement des déchets nucléaires (*), qui reste pour le moment moins urgente dans le temps, que le changement climatique, même si ce problème devra trouver une solution dans l’avenir, lui aussi.

(*) Même s’ils ne sont pas de la même nature, l’éolien et le photovoltaïque, produisent des déchets aussi. C’est même la raison du volte‑face de l’Allemagne avec l’éolien, parce qu’elle ne sait pas quoi faire des restes d’éoliennes hors‑d’usage, excepté les enfouir dans d’immense décharges, comme les éoliennes ne sont pas recyclables. Il faudrait savoir ce qu’il en est des panneaux solaires. Dans le domaine du renouvelable, le mieux est peut‑être les grandes centrales solaires thermiques, mais à condition que le pays soit bien doté en Soleil et que sa population consomme assez peu pour que ces centrales suffisent à répondre à la consommation. Le solaire thermique a été essayé en france, mais vite abandonné (de mémoire, il n’y a qu’une centrale de ce type encore en usage en france, servant à cuire des poteries, pas à produire de l’électricité).

— Édit du 2024-10-17 —

Le cycle du plastique est une assez importante source de CO2, en plus d’être un polluant de plus en plus présent. C’est à prendre avec des pincettes, parce que c’est une n‑ième prédiction (*), mais il est prétendu (l’avenir le dira) que en 2040, l’industrie du plastique représentera un peu moins de 20 % des émissions de CO2 : a new plastics economy is needed to protect the climate (unfccc.int), 6 Mars 2024. Ce qui est certain, c’est que la consommation de plastique a doublé entre 2000 et 2020 et nous sommes en 2024 : un traité mondial sur la pollution plastique en 2024 (alterea.fr), 3 Mai 2023. Ce site avance une prédiction différente de celle de l’UNFCC (comment s’en étonner, comme c’est une prédiction et on seraient moins embrouillés s’il y en avait moins) : 15% des émissions de CO2 en 2050 au lieu de 19 % en 2040. Quoique puisse être le manque de sérieux des idéologies et lobbies qui se sont approprié le monopole du discours sur le changement climatique, le plastique est une question sérieuse et de plus en plus pressante. Même si elle déborde de ce sujet, on peut noter que la consommation de plastique ne fait qu’augmenter au lieu de diminuer, qu’il se trouve maintenant dans la nature à l’état de micro‑plastiques impossibles à traiter, que beaucoup de formes de vie sauvage en bord de mer, en ont presque systématiquement dans l’estomac, que son recyclage reste marginale (parce qu’il est difficile de préserver ses qualités techniques en le recyclant et que ce n’est pas économiquement rentable pour le moment), même si un très léger mieux peut être noté récemment, avec des marques qui affichent bien visiblement, que certains de leurs emballages sont enfin fait avec 50 % de plastiques recyclés (et il y en a vraiment peu qui le font). Il se dit que la moitié des bio‑plastiques ne sont pas biodégradables, ce qui a du sens, car la qualité recherchée dans le plastique, c’est sa résistance, et c’est cette résistance (par rapport à son poids, entre autres, parce que sinon il y a plus solide) qui le rend peu biodégradable. Dans un très lointain passé, les bactéries ne savaient pas non‑plus dégrader une autre molécule solide, la cellulose et après des dizaines de millions d’années, elles y sont arrivé et des champignons aussi. Il a été remarqué que certaines bactéries ont déjà appris à dégrader le plastique, mais pour diverses raisons, ça ne semble pas environnementalement suffisant. Mais d’un autre côté, des expériences de dégradation du pétroles et autres éléments similaires, par des bactéries, pour dépolluer des sols, on donner de très bons résultats, alors peut‑être que la solution viendra des bactéries. Mais il y a moins de sols et eaux polluées par des résidus pétroliers, que de sols et eaux polluées par les plastiques.

(*) pourquoi ne pas donner des chiffres actuels plutôt que des chiffres prédits pour les décennies à venir … quelle mauvaise habitude que de plus parler de prédictions, plus que de ce qui est actuellement …


Sur les problèmes que pose le plastique et les solutions envisagées, même la plupart se sont avéré décevantes, voir cette vidéo, pas trop ancienne :

How bad is plastic? — Sabine Hossenfelder — 6 Novembre 2021


Édit du 2024-12-07 : Sur le problème qu’est le plastique, voir aussi le sujet « Les plastiques bios sont des tromperies ».

— Édit u 2024-10-30 —

La gaspillage alimentaire représente (ou représenterait) 10 % de la production de CO2 (*), c’est à dire qu’en ne gaspillant plus de nourriture, on réduit de 10 % les émissions de CO2. Ça pourrait être un effort facile pour un gain pas négligeable, autant à la porté de tout le monde que d’être passées des ampoules à incandescence aux ampoules basse‑consommation et LED (quoique pour l’éclairage, la france est un cas particulier, l’électricité étant surtout d’origine nucléaire, mais c’est loin d’être le cas partout ailleurs).

(*) D’après cet article : Acheter en vrac : ça vaut vraiment le « coût » ? (lekaba.fr), 3 Avril 2024.
L’article a écrit : 
Réduire le gaspillage alimentaire : n’acheter que ce dont on a besoin permet de réduire aussi le gaspillage alimentaire. Quand on sait que ce dernier représente 10 % des gaz à effet de serre à l’échelle de la planète, cela fait réfléchir !

L’article ne cite pas de source, d’où le conditionnel plus haut, mais c’est plutôt crédible, même si à vérifier ou à préciser.

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Sam 26 Oct 2024 20:37
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
Un scoop : une physicienne pourtant elle‑même alarmiste sur le changement climatique, s’inquiète que sur ce sujet, la science tient de plus en plus de l’idéologie et de l’activisme que de la science. Elle mentionne une article rapportant la même remarque et souligne avec ce qui semble être de l’ironie, que les climatoseptiques s’en sont félicité, mais oubliant de se dire que le scepticisme était justement le plus souvent dut à ce manque d’honnêteté scientifique. Un risque a été présenté précédemment : que c’est nuisible à la compréhension des phénomènes climatiques, ce qui est mal venu quand on veut alerter sur le climat et essayer d’anticiper.

Dans un commentaire, quelqu’un a écrit des mots judicieux et doux :

Baronvonsnipeyou, un internaute a écrit : 
Trying to mix 'what is' (objectivity, and scientific understanding in general) with 'what ought' (ideology and opinion) is generally a bad idea, 'what is' is essential in informing 'what ought' but not the other way around. When 'what ought' informs 'what is' it becomes very easy for decision making to become detached from reality and become inept, if not counter productive or even harmful.

Traduction a écrit : 
Essayer de mélanger « ce qui est » (objectivité et compréhension scientifique en général) avec « ce qui devrait être » (idéologie et opinion), n’est généralement pas une bonne idée, « ce qui est », est nécessaire quand il s’agit d’informer sur « ce qui devrait être », mais pas la réciproque. Quand « ce qui devrait être » est pris pour informer sur « ce qui est », il devient très facile pour les décideurs(ses) de finir détaché(e)s de la réalité et incompétent(e)s, quand encore ce n’est pas contre‑productif ou même nuisible.

Source : Commentaire YouTube № Ugwc06jfhP… (youtube.com), 26 Octobre 2024.

Quoiqu’il y a déjà une différence entre idéologie et opinion …

La vidéo qui a été à l’origine de ce commentaire, où on peut avoir la surprise de remarquer que beaucoup de gens commentent dans le même sens !

“Neutral science is undesirable”, climate scientists argue — Sabine Hossenfelder — 26 Octobre 2024

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Mer 20 Nov 2024 20:06
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
Au delà de la seule question du changement/réchauffement climatique, une vidéo pédagogique qui explique une notion appelée limites planétaire, qui est une autre manière de dire qu’il y a des limites à ce que l’on peut exiger de son environnement (et ça vaut aussi pour l’environnement humain, même si la question n’est pas abordée). Il y a au moins une lacune, comme celle de limiter l’illustration de la disparition des formes de vie, en ne représentant que des mammifères ; les gens versés dans d’autres questions penseront à d’autres remarques similaires, mais dans l’ensemble, les problèmes sont bien représentés. On voit aussi comment des problèmes globaux ne sont pas toujours visibles localement, parce que certaines régions du monde sont très impactées, et d’autres moins ou pas du tout ou au contraire, ce qui n’empêche pas le problème d’exister globalement ; c’est le cas de la déforestation.

Immersion 3D : tout comprendre aux limites planétaires — TF1 Info — 12 Novembre 2024

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Mer 8 Jan 2025 18:12
Message Re: Réchauffement ou pas : la querelle franchit la ligne jaune
Sous réserve de validité, voici un site sur lequel il est possible de consulter sous forme de graphiques, l’évolution de plusieurs valeurs souvent mentionnées dans les discussions sur le changement climatique ou sur l’environnement en général : Change in per capita CO₂ emissions and GDP (ourworldindata.org). On peut consulter seulement les graphiques pour la france et la Belgique si on le souhaite : Change in per capita CO₂ emissions and GDP — Belgium, France (ourworldindata.org). Pour choisir d’autres pays, cliquer sur “ Edit countries and regions ”, puis dans “ Selection ”, décocher ce qu’on ne souhaite pas afficher et dans “ All countries and regions ” (*), chercher le nom du pays que l’on souhaite ajouter à l’affichage. Note : GDP est la forme Anglaise de PIB et “ per capita ” signifie « par individu » (« par personne », si vous préférez).

(*) Qui ne permet pas de modifier les données, contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, alors il n’y a rien à craindre de cliquer sur ce lien / bouton.

On voit que les courbes du CO2 sont ou seraient à la baisse depuis plusieurs années, alors il faudrait s’assurer si oui ou non, ces courbes tiennent compte des émissions délocalisées, surtout vers la Chine et l’Inde. Si les courbes sont vraiment à la baisse, même en tenant compte des émissions délocalisée, alors il n’est pas exacte de considérer que depuis longtemps et encore jusque maintenant, la hausse du PIB s’accompagne d’une hausse des émissions de CO2.

Attention quand‑même : ces courbes sont des valeurs par habitant des pays, pas des totaux des pays, et entre 1990 et 2024, nous sommes en france, passés de 58 à 68 millions d’habitants (surtout si les courbes ne tiennent pas compte des émissions délocalisées, ce qui est à vérifier) : Population totale en France de 1982 à 2024 (statista.com), tel qu’en Janvier 2025.

Le site ne couvre pas que les données sur le CO2. Pour d’autres données, se rendre à la page d’accueil, ourworldindata.org, puis cliquer sur “ Browse by topic ”.

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