Jardinage : supports de culture et cultures

Malheureusement, les feuilles des pousses qui n’étaient pas grandes, ont toutes été mangées par des limaces.

Il y a peut‑être une solution à ce problème. L’année dernière, le semis de radis fourrager avait échouée de la même manière. Cette année, les radis fourragers n’ont pas été mangé par les limaces. La différence est la date de semis. Elle était tardive l’année dernière, précoce cette année. Cette année, le radis fourrager a été semé le 26 Février, le colza a été semé le 10 Avril. Peut‑être aurait‑il fallut semé le colza en même temps que le radis fourrager. C’est ce qui sera tenté l’année prochaine, quoique cette année, un test de tous les semis sera aussi fait à l’automne, pour observation, vérifier la comportement pendant l’hiver l’éventuelle reprise tôt au printemps, sans à priori.

Finalement, s’y ajoutent : fenouil, galinsoga, laiteron et mauve. Je ne l’avais pas remarqué avant, comme elles avaient été désherbées par mégarde (conséquence du mauvais choix de faire des semis à la volée).

Avec la moutarde noire et l’amarante, il faut y aller doucement avec la densité de semis, le taux de levée est tellement bon que ça devient facilement trop dense.

Les fleurs de certaines pommes de terre se fanent déjà (plantées mi‑Avril).

Les haricots verts présentent des boutons floraux (semés le 4 Mai). Pour le moment, pas de tels boutons floraux sur les pieds de haricots rouges.

Les gousses du lupin sont dressées comme celles des fèves. Au contraire de celles des fèves, elles ne sont pas lisses, mais velues. Leur couleur est vert sombre, semblant presque noir de loin.

Je crois que les gousses des lupins ne feront pas de graines, elles me semblent trop petites.

Les lupins poussent mal, ils sont connus pour avoir besoin d’une symbiose avec une bactérie qui n’est pas présente dans tous les sols.

Pour le moment, les haricots grandissent plus vite que les maïs. Au début, les pousses de maïs étaient plus grandes que les pousses de haricots. Maintenant, les pousses de maïs sont cachées dans les pousses de haricots. Mais ça ne devrait pas empêcher le maïs de continuer à grandir ; à voir plus tard quand‑même.

Une autre différence entre les pois Shiraz et les pois Hurst Green Shaft.

Les premiers, en plus d’être plus précoces que les seconds, semblent moins intéresser les souris. Les gousses des seconds ont été nombreuses a être mangés par les souris, tandis qu’il n’y a pas de telles traces sur les gousses des seconds.

Il s’agit bien de gousses grignotées par des souris, pas par des bruches, vu que j’ai retrouvé une gousses vides assez loin de là où pousses les pois. Les bruches sortent des pois, plus tard dans l’année, vers Juillet il me semble.

Je précise quand‑même que j’ai laissé les gousses à mûrire pour les graines et que normalement les pois auraient dut être déjà récoltés.

Pour faire des graines à semer, peut‑être faudrait‑il ne pas attendre la complète maturité, mais j’ignore si des grains issus de gousses récoltées pas encore sèches, peuvent germer ou pas.

J’avais déjà remarqué l’année dernière, que les souris ne grignotent pas les gousses vertes, mais seulement celles approchant la maturité, au minimum.

Des cosses de Shiraz aussi, ont été grignotées, mais beaucoup moins. La presque totalité des cosses des Hurst Green Shaft ont été grignotées, il y en avait des débris partout sur le sol, comme j’ai put le constater en libérant la surface.

Les deux ont été récoltés aujourd’hui, avant maturité, pour ne pas tout perdre. En poids, il y a presque deux fois plus de Shiraz que de H.G. Shaft, alors que la surface de Shiraz était deux fois plus faible. La différence est grande.

Des bruches sont passées par là aussi : en re‑bêchant la surface après l’avoir libérée, j’ai remarqué au sol, un pois mangé de l’intérieur dont il ne restait plus que l’enveloppe extérieure, ce qui est typique du passage des bruches.

Après tout, peut‑être que les cosses grignotées l’ont été par des bruches, pas par des souris. Quelque soit la cause, les Shiraz ont été beaucoup plus préservés.

Les deux surfaces occupées par les pois et libérées aujourd’hui, ont été resemées après avoir été re‑bêchées. C’est un premier test de succession immédiate dans la même année, avec des pois comme précédent. Je ne l’ai encore jamais fait auparavant, alors je n’ai pas d’idée du résultat.

Sur la surface des Shiraz, ont été re‑semée des haricots et maïs, presque de la même manière que précédemment. Au lieu de quatre lignes sur la largeur de 140 cm, il y a trois lignes. J’ai voulu profiter de l’occasion pour tester si un espace interligne plus grand sera bénéfique ou pas à la récolte. L’espacement entre poquet est conservée : 28 cm. Le contenu des poquets est six grains de haricots et deux grains de maïs, exactement. Au lieu d’être semés sur un sol plat comme précédemment, les poquets ont été semés au fond d’un sillon creusé au rayonneur. Au fond du sillon, a été préalablement étalée du compost de paille, tamisé.

Sur la surface des Hurst Green Shaft, ont été re‑semée des carottes Katrin. La grosse erreur qu’était le semis à la volée n’est pas répétée. Quatre sillons ont été creusés au rayonneur, au fond des sillons a été déposée une bonne couche de composte de paille tamisé, et les graines ont été semées directement en surface du fond ainsi préparé. Les quatre lignes sur une largeur de 140 cm, correspondent à un espacement interligne déjà testé en 2018 et qui avait donné de bon résultat. Le sillon au fond duquel est déposé du compost de paille tamisé pour un semis sur le fond sans enfouissement, est une nouveauté (pour les raisons de ce test, voir dans les précédents messages).

Il faut bien noter qu’il ne s’agit pas de banals semis mi‑tardif, il s’agit de semis après des pois ; le juste‑précédent à son importance. Haricots et maïs juste après pois dans un cas, carottes juste après pois dans l’autre cas. Si je souligne le précédent, c’est parce que les racines des pois exsudent un peu d’azote.

Si ça fonctionne bien, ça permettra de cultiver une plus grande surface de pois — le rendement des pois étant faible, surtout avec les bruches —, sans que ce ne soit au détriment d’une surface raisonnable de carotte ou d’autre chose se prêtant assez bien à un semis vers mi‑Juin. L’autre culture serait seulement mise en place juste après. Une manière de virtuellement augmenter la surface cultivée, par une succession immédiate dans le temps.

Le bilan de la levée aura lieu dans une dizaine de jours pour les haricots et dans vingt à vingt‑cinq jours pour les carottes. Le bilan des récoltes aura lieu dans environ trois mois, normalement.

Constatés hier, ces boutons floraux commençaient déjà à éclore aujourd’hui.

Avec les fabacées, comme avec les poacées, les fleurs s’auto‑pollinisent. Quand une fleur de haricot s’ouvre, elle est déjà pollinisée, ce qui signifie que le début de formation des gousses ne devrait pas trop tarder non‑plus.