Jardinage : supports de culture et cultures

Ai moins un maïs commence à former un épis, comme l’indique un amas de « cheveux roux ». En plus, un épis typique de celui des graminées, se forment tout en haut. Il faudra observer ce que deviendra cet épis qui n’a aucun trait d’une ébauche d’épis de maïs.

Difficile de se prononcer sur la date idéale pour les semis d’amarante.

D’un côté, les amarantes semées le 10 Avril, semblent avoir été semées trop tard. Normalement elles devraient résister à la chaleur et au manque d’eau avec leur longue racine, mais celle‑ci n’a pas assez grandit. De l’autre côté, elles n’ont levée que le 26 Mai, ce qui au contraire indiquerait qu’elles ont été semées trop tôt.

L’année prochaine, le semis sera tentée fin‑Mars. Possible qu’elles aient tardé à lever par manque d’eau, ce qui ne serait pas incompatible avec la suggestion d’un semis plus précoce.

Teste de la terre du pied des grands arbres, pour couvrir des semis.

Comme dit précédemment, après plusieurs essais variés, le composte de paille tamisé ne convient pas pour des semis et le compost ordinaire contient trop de gros morceaux et se tamise mal à cause de son humidité.

Le 17 Juillet, a été fait un semis sur trois lignes, deux de carottes et une de betterave, au fond d’un sillon, recouvert de terre prélevée au pieds de grands arbres et finement tamisée.

Ça ne bouge presque pas à l’arrosage, donc ça ne remue pas les graines qui sont dessous. Ça ne durcit pas en surface quand ça sèche, donc ça n’empêchera peut‑être pas les germes de sortir, à moins que la couche ne soit trop épaisse. L’eau s’y infiltre assez rapidement, sans ruissellement, à condition d’attendre au moins deux minutes avant le second passage à l’arrosoir.

Il n’est pas espéré que cette terre nourrisse les plantules, elle manque très probablement d’azote, voir n’en contient pas du tout. Les graines sont déposées sur la terre « normale », la terre mentionnée ici, ne sert qu’à recouvrir les graines pour favoriser leur germination et le maintient debout des plantules.

Pour l’instant, d’après mes deux premières impressions, ça a l’air OK, mais la réponse définitive ne sera connue que vers le 10 Août, ou plus tôt pour les betteraves, mais leur levée est moins problématique que celle des carottes, prises pour référence.

Pour 8,4 m de ligne, un peu moins de 6 l de cette terre tamisée finement, ont été utilisés, soit 0,7 l/m. La largeur du dépôt de cette terre au fond du sillon, était de 8 cm environ. L’épaisseur moyenne était donc d’un peu moins de 9 mm en moyenne (forcément plus au milieux et moins sur les bords). Les 9 mm me semblent un peu trop, à moins que la conclusion dans trois semaines ne dise le contraire. Sinon, 0,55 à 0,6 l/m, ferait une épaisseur d’un peu moins de 7 mm à 7 ou 8 mm, toujours en moyenne.

Le dépôt a été fait avec une bouteille en plastique de section carrée, de 7 cm de largeur, coupée à un niveau correspondant à une volume vérifié. Le dépôt n’était pas totalement régulier. Pour une résultat vraiment régulier et propre, sans risquer de bouger les graines en dessous, balayer la surface avec un gros pinceau large pourrait être tenté.

Le dépôt n’a pas été tassé par pressage, l’arrosage semblant suffire à cela.

Si ce type de terre convient, il faut en faire une réserve au bon moment, parce que la terre est excessivement difficile à tamiser finement quand elle est humide et le dépôt se fait mieux et plus proprement avec une matière sèche, et mieux vaut ne pas passer de temps à chercher de la terre et à la tamiser assez fin (ce qui prend du temps) au moment des semis, qu’ils soient en fin ou début d’année.

Ce type de terre est un résultat des chutes de feuilles. Elle est pénible à récupérer là où il y a du lierre, c’est à éviter pour cette raison et aussi pour ne pas abîmer le lierre. Elle pourrait être préparée à partir de feuilles d’arbre émiettées et mise à composter assez longtemps, mais à moins d’en avoir préparé, il faut aller la trouver ailleurs. Un bon type de lieux pour en trouver, ce sont les chemins bordés de nombreux arbres à feuilles dures (marronniers, noyers, chênes, etc) où passent beaucoup de gens à pied ou à vélo, voir quelque véhicules plus lourds. Dans ces conditions, les feuilles dures sont bien émiettées et ont composté sur place. Pour aider à repérer ce type de terre : on la sent souple quand on marche dessus et elle n’a pas une couleur de sable ni de limon ni d’argile, elle est nettement brune, même quand elle est sèche. À volume égal, cette terre est moins lourde que la terre ordinaire, ce qui je crois, s’explique par le fait qu’elle contient pas ou peu de matériaux minéraux (ex. sable).

En comptant une surface de 100 m² (ce que je tiens pour une unité de base), organisée en bandes de 140 cm séparées par des allées de 35 cm (mes valeurs standards), si deux tiers de la surface est semée en lignes au fond de sillons, que la moitié de ces lignes sont semées à 3 lignes sur la largeur des bandes et l’autre moitié à 4 lignes sur la largeur, à 0,7 l/m, ça fait un total de 133 l environ, soit 8 à 9 grands seaux de 16 l pour 100 m². Probablement à stocker de préférence en sacs à l’abris des précipitations, pour que ça ne finissent pas par trop prendre l’humidité. Attention : faire un grand seau de cette terre finement tamisée, est bien plus long que ça n’en a l’air ; pour en faire plusieurs, il faut prévoir de le faire en plusieurs fois.

Ceci sous réserve d’une conclusion favorable dans trois semaines ou avec d’éventuels ajustements des valeurs proposées.

Le compost de paille, à part l’utiliser comme paillage, je ne vois finalement rien d’autre. Comme il est constitué de petits fragments, il serait même plus facile à mettre en place. Dans ce cas là, ne même pas le tamiser, mais seulement retirer les gros morceaux, à la main.

Le compost ordinaire, comme il doit composter longtemps, et que l’azote est mobile, qu’il part facilement avec l’eau de pluie, je ne crois pas que ce soit une bonne idée de l’utiliser pour les semis, et quelques essais en début d’année l’ont plutôt confirmé. Le potassium est moins mobile, le phosphore l’est encore moins ; normalement ils restent dans le compost. Je crois que le meilleur usage du compost ordinaire, la manière la plus profitable de l’incorporer à la terre, est de l’utiliser pour les transplantations de plants déjà assez développés, comme les portes graines à grosses racines. Les plantes ont en effet besoin de phosphore, pour faire des graines. Les pommes de terre ont un grand besoin de potassium, alors s’il en reste, utiliser le reste du compost pour le répartir dans les sillons prévus pour les pommes de terre.

Pour extraire les graines de valériane, il faut d’abord savoir reconnaître les graines. Leur taille, petite, et leur couleur, jaune‑paille clair, les rendent difficiles à distinguer des débris végétaux séchés. Pour savoir à quoi ressemblent une graine, trouver des inflorescences au moins partiellement sèches et présentant de minuscules soies discrètes, et observer à la loupe, ce qui se trouve au bout de ces soies : c’est la graine. Quand on sait les reconnaître, on sait si on les extrait bien ou pas.

Éviter les lieux où les araignées tissent des toiles sur les valérianes, parce qu’il est alors difficile de distinguer ces soies ténues des bouts de toiles d’araignée.

La phacélie ne me semble pas intéressante pour les fleurs, je ne trouve finalement pas intéressant de lui réserver un carré de culture dédiée. Mieux vaudrait la semer en mélange avec les semis de couverture. Ne pas compter sur la phacélie pour colorer, en tous‑cas.

Les grains d’avoine sont très tendres, pour des grains de céréale.

Je ne l’avais pas fait l’année dernière, cette année j’ai testé la maturité des grains en les croquant. Je les ai trouvé particulièrement tendre. J’ai cru que c’était une particularité de la variété Lenon. Aujourd’hui, j’ai fait de même avec des grains de l’avoine de la variété inconnue semée aussi. J’ai constaté la même chose. J’ai alors cru que j’estimais mal le moment de la maturité des épillets. Je viens à l’instant de faire encore la même chose, mais avec les grains du paquets dont étaient issus ceux du semis, et je constate encore la même chose.

Les grains de l’avoine sont tellement tendres, qu’on pourrait en manger un peu, crus, et je ne l’avais pas remarqué l’année dernière.

Ça explique pourquoi l’année dernière, quand j’ai voulu en moudre pour un test, j’ai eu l’impression de moudre des morceaux de beurre congelé.

Le peu d’avoine de la surface ratée de cette année, a été récoltée au fur et à mesure de la maturité. Les derniers grains dans leurs glumes, ont été récolté il y a quelques jours.

Ceux d’une autre surface, à la terre trop dure pour l’avoine, seront tous récoltés en même temps. Leur maturité est moins décalée que le décalage des dates de semis.

L’orge sera bientôt à maturité, sa maturité arrive aussi rapidement que celle de l’avoine. Les grains seront plus petits que ceux semés. Les grains d’orge, sont plus durs que des grains de blé tendre.

Le blé dur fait déjà voir qu’il arrivera à maturité bien avant le blé tendre. Les épis du blé dur ont commencé à se dessécher, alors que ceux du blé tendre sont encore verts.

Finalement, les épis du blé dur seront toujours restés deux à trois fois plus courts que ceux du blé tendre.

C’est visiblement sur le blé tendre, que la plus grande quantité de grains sera récolté : il a le mieux poussé, est resté debout sans tomber, et fait les plus longs épis avec les plus gros grains.

Pour chacun de ces tests, il faudra déjà voir si la quantité de grains récoltés, sera inférieure ou supérieure à la quantité de grains semés. J’en ai déjà une idée, mais mieux vaut attendre de l’avoir mesuré. Ces mesures seront révélatrices.

Le pied de pois‑chiche rescapé du premier semis, qui s’est retrouvé seul pendant un bout de temps, est plus ramifié et a un bois plus épais que les pieds du semis suivant au même endroit.

Ce pied plus ramifié que les autres, s’étale sur un diamètre de 50 cm environ.

Ça suggère qu’un semis en poquet ne conviendrait pas, le comportement est nettement différent de celui des haricots. Ça indique qu’il y a une bonne marge de liberté pour la densité de semis : si la densité est faible, il y a plus de ramification, si elle est plus élevée, il y a moins de ramification. Mais ça ne dit pas si c’est une densité faible ou une densité élevée, qui serait le plus profitable à la récolte. Ça nécessitera un autre test, l’année prochaine.

Une des pimprenelles semées cette année pour la première fois, commence à former une fleur. La pimprenelle est vivace, mais elle fleurit donc quand‑même dès la première année.