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Jardinage : supports de culture et cultures
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Ven 14 Aoû 2020 12:38
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Hibou a écrit : 
Un phénomène intéressant avec les haricots + maïs semés après les pois.

Depuis que les lignes ont été buttés il y a peu, les maïs se sont soudainement mis à grandir plus vite, au point que je crois qu’ils vont rattraper ceux du premier semis haricots + maïs, alors que ce second semis a pourtant été fait environ quarante jours après le premier (4 Mai vs 15 Juin). Dans ce second semis, les maïs prennent plus facilement de la hauteur par rapport aux haricots.

Il pourrait y avoir quatre causes possibles : le fait d’avoir semé dans un sillon profond, le fait que le semis ait été fait plus tard, le fait d’avoir butté les lignes, le fait que le semis ait été fait avec des pois comme précédent.

[…]

C’était le 17 Juillet. Hier 13 Août, c’était flagrant, les maïs du second semis pourtant semés 40 jours après, ont nettement rattrapé ceux du premier semis.

Ceux du premier semis, qui n’avaient pas supporté la concurrence des haricots, n’ont pas plus grandit après la coupe des haricots et se sont mis à fleurir en étant petits. Peut‑être que dès que les maïs fleurissent, ils ne grandissent plus.

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Ven 14 Aoû 2020 12:44
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Les haricots coupés ont tendance à repousser, alors que pourtant les pieds coupés étaient jaunis, semblaient avoir dépérit. Les couper ne suffit pas, il faudrait les déraciner. Mais déraciner des haricots quand un maïs pousse dans le même poquet, déchausserait le maïs.

Il faudrait soit semer les maïs entre les poquets de haricots, soit semer les maïs dans des poquets à la place des haricots. La deuxième solution semble plus élégante, surtout qu’il est préférables de ne pas avoir un maïs par poquet de haricots, mais moins.

Un maïs tous les quatre poquets, avec trois lignes de haricot sur la largeur de 140 cm et un poquet tous les 28 cm, semble ne pénaliser ni les haricots ni les maïs, d’après le test le plus tardif qui a pourtant connu les conditions les plus difficiles.

Pour avoir l’équivalent de semer des maïs dans un poquet sur quatre, mais en semant les maïs dans certains poquets, individuellement à la place des haricots, il y aurait soit la solution que serait trois poquets de haricots suivi de un de maïs, soit quatre poquets de haricots suivi de un de maïs, selon qu’on préfère la solution avec plus de maïs ou avec plus de haricots (personnellement, je penches pour la seconde option, qui me semble la plus sûre pour le moment).

Une autre solution, serait de ne ni déraciner ni couper les haricots, de les laisser en place après la dernière récolte. Dans ce cas, les maïs seraient semés comme testé cette année, dans un poquet de haricots sur quatre, pas individuellement dans certains poquets à la place des haricots.

Les deux seront testées l’année prochaine.

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Dim 16 Aoû 2020 12:44
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Bilan des pommes de terre Kerpondy.

Le rendement est moyen, mais acceptable, on ne se fatigue pas pour rien à en cultiver : 10 kg 900 pour 25 pieds, soit 435 g/pieds ou 1 kg 525 g/m². Les tubercules sont de taille variable (typiquement de 80 à 250 g) semblant équitablement répartis. Les petits tubercules (typiquement 15 à 30 g), que j’ai compté plus petits que pour les Cheyenne, sont plutôt peu nombreux, ils représentent environ 7 % du poids total. La forme des tubercules est variable et dépend du sol. Il sont grossièrement rondouillards, mais plus réguliers qu’avec les Blue Belle. Il n’y a pas de tubercules allongés. Un particularité jamais vue (pour moi) : en présence de cailloux dans le sol, les tubercules épousent la forme des cailloux dont ils gardent la trace. La peau est jaune a tendance orangée assez marquée. L’intérieur me semble plus jaune qu’avec les Cheyenne.

Les tailles de tubercules, laissent de bonnes opportunités d’en réserver comme futurs plants.

Pendant la culture, elles s’étaient faite remarqué. Une moitié avait versé, toutes regroupées et l’autre pas, sans que rien ne suggère une raison à ça. Elles poussaient hautes, avec un feuillage fournit et bien vert et des fleurs plus grandes que la moyenne. Elles ont eu deux périodes de floraison, une première environ en même temps que les autres, puis une seconde, alors que les fleurs des autres variétés avaient séchées. La seconde floraison semblait plus fournie que la première. Elles ont assez bien résisté au mildiou.

Il aurait probablement fallut les laisser de 15 à 20 jours de plus, elles me semblent tardives (*), mais il a fallut les défaner précocement après le passage d’un vandal.

Elles avaient bien fructifié et fait des fruits plus gros que les Blue Belle. Pour rappel, les fruits des pommes de terre, sont toxiques.

Quatre tubercules étaient atteints de pourriture brune (ce n’est pas une expression, c’est le nom de la maladie). Il n’y avait pas de trace de gale dorée, ni de galeries de larve, ce qui fait que malgré les quatre tubercules atteints d’une maladie les rendant inconsommables, la grande majorité des tubercules sont en parfait état et peuvent être destinés à la conservation longue durée (comparé à la moitié, pour les Cheyenne), comme il semble au moins pour le moment. Les tubercules abîmés l’étaient plutôt par la récolte. Les tubercules de cette variété, me semblent résilients ; une intuition après les avoir observé.

Le test des pommes de terre dorées, montre qu’elles cuisent assez bien, aussi facilement que les Cheyenne, mais en restant perceptiblement plus fermes. Elles n’ont pas de grain ou alors un grain très fin, contrairement aux Cheyenne qui ont un grain grossier (agréable) après cuisson. Elles dorent moins facilement que les Cheyenne et le doré est plus orangé qu’avec les Cheyenne dont le doré est plus facilement brun sombre. La chaire a une légère amertume, mais différente de celle de la peau des Cheyenne. Plutôt qu’un peu d’accompagnement acide comme avec les Cheyenne, la légère amertume des Kerpondy, suggère de les accompagner de verdure. Cette légère amertume disparaît totalement après refroidissement. Je les pressens bien en boule de purée fries. En purée, je penses qu’elles feraient une purée ferme et lisse (des tests de purée et de purée dorée à la poêle, seront faits plus tard). Pour situer leurs goûts l’un par rapport à l’autre, en comparaison des Kerpondy, les Cheyenne auraient presque l’air sucrées.

Les Kerpondy ont la réputation d’avoir un goût d’autant meilleur qu’elles sont cultivées en altitude (ex. 500 m et plus), mais c’est un test qui ne m’est pas réalisable.


(*) La période de défanage (qui a leu lieu de 15 Juillet, la plantation ayant eu lieu le 18 Avril) était bonne pour les Blue Belle. Il aurait peut‑être aussi fallut laisser les Cheyenne de 7 à 10 jours de plus.

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Dim 16 Aoû 2020 13:23
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Les betteraves rouges peuvent mieux supporter le manque de pluie, si elles sont sous une exposition ombragée la moitié de la journée.

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Dim 16 Aoû 2020 13:24
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
C’est trop dommage que les haricots rouges fassent très peu de gousses, parce que à part ça, la plante est résistante, elle pousse bien vert même sous un climat chaud et avec peu de pluie, même semés tardivement, ce qui confirme la résistance à la chaleur. La comparaison est à exposition égale et arrosage égal, avec les haricots verts.

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Lun 17 Aoû 2020 13:16
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Le bilan approximatif des pommes de terre Laurette.

Sur 22 pieds, un petit 4 kg 800 a été récolté, ce qui donne 220 g/pieds ou 770 g/m². Le chiffre est faible parce qu’une bonne partie a été volé, alors difficile de dire ce qu’est le rendement réel. À vue de nez, en comparant deux segments de ligne (l’un vandalisé et l’autre indemne), je crois que le rendement réel était peut‑être une fois et demi plus élevé, soit 330 g/pieds ou 1 kg 155/m², ce qui les placerait environ au niveau des Blue Belle, dont le rendement est dans une moyenne basse. Mais ce n’est qu’une grossière approximation, il faut considérer que le rendement réel est inconnu.

Aucune trace de maladie ni de le galerie de larve, mais plusieurs tubercules ont été grignotés dans le sol. Sur quelque tubercules, sont discernables des traces de petites dents. J’ignore quel rongeur peut grignoter des pommes de terre directement dans le sol (je ne crois pas qu’il y ait des taupes là, et je ne suis pas sûr qu’elles aiment les pommes de terre).

En culture, je ne les avais pas trouvé formidables, mais il faut préciser que les Laurette étaient à côté des Kerpondy et que l’exubérance des Kerpondy rendrait n’importe quelle variété décevante en comparaison ; je parle de végétation. Si je me souviens bien, elles avaient moyennement résisté au mildiou, mais sans y succomber.

Les tubercules ont une tendance à être allongé, mais moins généralement et moins régulièrement qu’avec les Cheyenne. Leur taille typique serait comparable à celle des Cheyenne, mais en un plus gros (typiquement de 110 à 180 g). La peau est d’un jaune banal pour des pommes de terre, la chaire est d’un beau jaune clair légèrement marbré de blanc.

Après avoir été dorées au wok, une conclusion ne laisse aucun doute : j’avais l’impression de déguster une assiette de frites. Elles n’ont pourtant pas été préparées en friture, mais seulement cuites et dorées sur un fond d’huile. Leur grain est plus fin que celui des Cheyenne, mais un grain modéré est perceptible quand‑même, alors il est plus gros que celui des Kerpondy, qui est imperceptible. Elles laissent une sensation sèche, modérée et bien moins qu’avec les Blue Belle. Elles sont aussi fondantes que les Cheyenne, mais leur côté un peu collant au palais et la modérée sensation sèche, rappellent immédiatement les frites, y compris le goût.

En résumé, la Laurette est très nettement une patate à frite.

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Lun 17 Aoû 2020 13:37
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
En comptant des mini‑récoltes précoces et non‑rapportées ici, le bilan global du rendement des pommes de terre, est d’un peu plus 40 kg 700 pour un peu plus de 33 m² soit un peu plus de 1 kg 200/m². Sans vol, le rendement serait évidemment un peu plus élevée (comme dit précédemment, l’animal le plus nuisible pour les cultures, c’est le bipède).

C’est environ ce qui avait été constaté aussi en 2018 et 2019 (mais avec des nombres de pieds moindre, donc des récoltes moindres), alors ça semble être le rendement moyen sur lequel il est raisonnablement possible de compter, à moins de ne faire que des variétés à rendement faible.

Il ne faut quand‑même pas choisir les pommes de terre que d’après leur rendement, il faut aussi tenir compte de l’usage qu’on veut en faire, de ses propres préférences et du comportement en culture.

La variété Stemster n’a pas encore été goûtée, ce sera pour demain.

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Lun 17 Aoû 2020 14:03
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Les pluies ont été tellement faibles cette année, qu’il est possible de dire ce que sont les besoins en eau de certaines cultures, d’après l’arrosage.

Pour deux cultures importantes que sont les pommes de terre et les haricots verts, il faut compter un arrosoir de 12 l pour 6 m de sillon interligne, un jour sur deux ; en arrosant dans le sillon, pas à côté.

Le sillon interligne, est celui qui est formé après buttage de ce qui a été semé ou planté au fond d’un sillon. Il y a deux lignes de pommes de terre sur une bande, donc un sillon interligne, donc un arrosoir de 12 l pour 6 m de bande. Il y a trois sillons de haricots verts sur une bande, donc deux sillons interlignes, donc deux arrosoirs de 12 l pour 6 m de bande.

Ces valeurs sont pour quand il ne pleut pas. Pour chaque 3 à 4 mm de précipitation il y a quelques jours, il est possible de sauter deux jours.

La pomme de terre nécessite finalement moins d’arrosage que le haricot vert, j’imagines que c’est parce qu’elle explore un plus grand volume de sol. Le rendement des haricots est d’un peu plus de 1 kg/m² (total de trois récoltées espacées d’une semaine), celui des pommes de terre est d’un peu plus de 1 kg 200/m², alors il serait tentant de se dire que nécessitant moins d’arrosage, la pomme de terre est par deux fois plus intéressante, mais on ne peut pas faire que ça, il faut varier autant que possible, et les haricots verts sont agréables en saumure.

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Lun 17 Aoû 2020 14:10
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Cette année aura démontré l’avantage des sillons, pour le maintient de l’humidité du sol à proximité des pieds. Pendant la longue période où il ne pleuvait presque pas, les fonds de sillons sont plusieurs fois apparus comme gardant des traces d’humidité tandis que les surfaces semées à la volée et arrosées sur toute l’étendue plane, était déjà sèches.

Butter ce qui a été semé ou planté en sillon améliore encore l’effet (constaté sur les pommes de terre qui n’avaient pas été buttées toutes en même temps) en rendant les racines plus profondes ; mais ça n’est possible que si les lignes ne sont pas trop rapprochées (dans mon cas, pas plus de 3 lignes par largeur de 140 cm). Butter n’est pas nécessaire, le seul fait de cultiver en sillon a déjà un effet.

Le sillon limite aussi l’écoulement de l’eau en tout sens jusqu’en dehors des bandes, pour les terres qui y sont sujettes. Mais reste encore le problème de l’écoulement dans le sillon lui‑même, quand la surface est en pente. J’imagine qu’en plaçant quelques grosses pierres dans le sillon, à intervals bien choisis, il serait possible de limiter cet écoulement et l’accumulation à un bout du sillon (ce qui reste mieux qu’une dispersion n’importe où), mais ça n’est qu’une idée qui n’a pas encore été testée (l’année prochaine).

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Mar 18 Aoû 2020 11:54
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Pour éviter une gêne pendant la récolte des pommes de terre, il faudrait éviter les cultures hautes à côté des pommes de terre.

Ces cultures hautes, s’il est prévu qu’elles soient encore présentes, devraient être à au moins 1 m 50 ou 1 m 60 des bandes de pommes de terre. Avec des bandes de 140 cm et des allées de 35 cm de largeurs, ça fait simplement une bande entre les deux.

Si les cultures hautes encore présentes sont en face sur la même bande, c’est moins gênant, comme le mouvement de la fourche bêche, sera parallèle au cultures hautes voisines, ne rentrera pas dedans.

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