Jardinage : supports de culture et cultures

Il peut être utile d’inspecter le dessous du feuillage des amarantes. Sur un pied au moins, j’ai remarqué des amas de minuscules billes blanches, sous quelques feuilles. J’ignore ce que c’est et n’ai pas pensé à observer à la loupe, sur le moment.

La dartrose est une maladie des pommes de terre, qu’il est possible de confondre avec la gale argentée. Cette page en parle, et une photo illustre la différence : Gale argentée (plantdepommedeterre.org). Personnellement, je dirais que l’aspect flétrie en surface, est aussi caractéristique de la gale argentée et permet de la distinguer.

La gale argentée peut se développer pendant le stockage. Pour éviter la contamination des tubercules par des spores de gale argentée, il est recommandé que la maturation ne dure pas plus de 4 à 5 semaines. Mais ça ne change probablement rien, si c’était le plant lui‑même, qui était déjà contaminé. Voir : Gale argentée, une maladie évolutive en conservation (bayer-agri.fr).

La pomme de terre Blue Belle pour la cuisine.

Je l’ai testé légèrement dorée sans l’éplucher, comme je fais toujours les pommes de terre. Cette cuisson ne lui convient pas.

Elle reste ferme à la cuisson, tellement qu’elle ne conviendrait pas en purée. Elle laisse une sensation sèche qui suggère de l’accompagner de quelque chose de gras, comme de la raclette ou une sauce. Pendant la cuisson, elle semble avoir facilement absorbé toute l’huile, et pourtant elle laisse cette sensation sèche. Comme elle est ferme même cuite, elle pourrait même être plongée dans une fondue.

Je lui trouve à quelques instants, un léger goût de champignon des bois, mais peut‑être est‑ce moi qui distingue mal.

Je la pressens bien cuite façon emballée dans du papier d’aluminium dans un feu de bois. Mais là encore, pas seule, accompagnée dans ce cas là, peut‑être d’une vinaigrette épaisse. Note : ne jamais laisser du papier d’aluminium dans la nature, pas plus dans les cendres d’un feu de bois, ça ne se dégrade pas ou mal et je ne crois pas que ce soit bon pour le sol.

Bilan de la pomme de terre Cheyenne.

Les constats de l’année dernière sont confirmés, mais ils sont tout de même rappelés avec plus de précisions.

Son rendement est bon : 13 kg 500 sur environ 25 pieds, soit 540 g/pied ou 1 kg 900/m². Je dirais qu’il ne faut pas espérer beaucoup plus, parce qu’il faut que le sol suive et les apports qui y sont faits, aussi.

Les tubercules sont allongés, rouge‑rosé ou rouge‑violacé (je ne saurais mieux situer la couleur), la chaire est légèrement jaune. La presque totalité des tubercules sont de tailles moyennes (ex. 80 à 115 g), il y a une proportion raisonnable de petits tubercules (ex. 15 à 40 g) qui représentent environ 10 % du poids total. Les petits tubercules ont une taille assez idéale pour les conserver comme plants pour l’année suivante.

Rien de particulier à rapporter concernant la culture : pas trop sensible au mildiou, pas trop sujette à la verse.

Seulement deux petits tubercules m’ont semblé présenter des signes de gale argentée. Un bon nombre de tubercules sont percés par des petites galeries dont j’ignore toujours la cause exacte ; ces tubercules devraient être mis de côté pour être utilisés en premier, comme il est probable qu’ils se conservent moins bien que les autres.

La cuisson sur fond d’huile dans un wok à fin de les dorer un peu, donne le même bon résultat que l’année dernière : les tubercules contiennent assez d’humidité pour bien cuire ; après cuisson, ils ne sont ni trop durs ni délités. Pendant la cuisson, les cubes semblent devenir en parti translucide, je crois que c’est un effet de l’eau contenue.

Sa texture me fait deviner qu’elle rendrait bien en purée aussi, même si je ne l’ai jamais encore essayé.

Au niveau de la peau, une légère amertume peut se faire sentir. Cette amertume peut suggérer de l’accompagner d’un peu d’acidité, comme de l’eau de saumure au fond de l’assiette ou de la purée de tomate (concentrée ou non).

Précédemment, il était remarqué que même un bon arrosage, même un nombre d’arrosoirs équivalent à 3 mm de pluie, ne remplace pas une vraie pluie avec 3 à 4 mm de précipitation.

Il a plut hier soir et aujourd’hui, la végétation avait un meilleur port que d’habitude. Les fanes des carottes qui ne poussent pas, étaient redressées au lieu d’être tombantes, les feuilles des arachides étaient bien ouvertes et les cosmos ont ouvert quelques dernières nouvelles fleurs.

Deux choses au moins distinguent une vraie pluie d’un arrosage, même à quantité d’eau égale : il y a de l’eau dans la terre partout, pas seulement localement, il y a une couverture nuageuse qui rend le soleil moins dur, les températures sont au moins temporairement plus fraîches.

Pour ces raisons, il ne faut pas penser l’arrosage comme une solution au déficit de pluie en été, il n’est qu’un palliatif pour empêcher le dépérissement complet. Un arrosage au printemps, c’est différent, mais à condition que ce printemps ne soit pas trop chaud.

Le fenouil sauvage fleurit dès la première année.

Celui qui a été semé au printemps, s’apprête à ouvrir une ombelle.

Il me semble qu’il est vivace, comme là où les graines avaient été récoltées, un gros pied de fenouil revient tous les ans.

La chicorée sauvage ne fleurit que le matin. Environ une demi‑heure avant le zénith, elle commence à fermer ses fleurs et environ une demi‑heure après le zénith, elle n’a plus de fleurs ouvertes. Les fleurs ne font pas que se refermer, les pétales se décolorent aussi. Comme les pétales se décolorent, il faudrait vérifier si chaque fleur ne s’ouvre qu’une fois ou si elle reprend des couleurs le lendemain. Il faudrait distinguer une fleur des autres et observer ce qu’elle devient le lendemain.

Finalement, des bruches sont sorties des pois Hurst Green Shaft, d’abord trois il y a quelques jours, puis plusieurs avant‑hier. La cause des cosses grignotées sur le sol, doit peut‑être finalement être posée à nouveau.

Il n’y a pas de bruches dans le pots contenant les grains récoltés sur les pois Shiraz (mais ces grains n’ont pas les qualités attendues pour des petits pois, ils n’en ont ni le goût ni la texture) et je n’avais pas trouvé de cosses grignotées au sol avec les Shiraz, ce qui semble confirmer le lien avec les bruches, alors peut‑être que la sortie de ces bruches, n’invalide pas la possibilité que d’autres aient put sortir bien plus tôt et soient quand‑même la cause de ces cosses grignotées sur les Hurst Green Shaft.

Ça reste une colle sans réponse certaine; alors qu’il serait bien utile de savoir ce qui a provoqué ça.

Finalement non, au moins au début, ce ne sera pas mélangé.

Au moins au toucher, l’amarante hybride a des feuilles de la même texture que l’amarante rouge, alors il est possible que ces feuilles aussi, soient intéressantes.

Il existe au moins une autre amarante, qui grandit plus haut que les autres, a moins tendance à ramifier et fait des épis plus allongés. Ses épis ne sont ni rouge ni vert, une sorte de rouge violacé mais pas vif, plutôt terne. Son port et la forme de ses épis, la rendrait pratique pour une culture de graines, mais il faut savoir si elle fait moins ou au minimum autant de graines que les autres qui font aussi beaucoup d’épis. Je n’arrive pas à connaitre le nom de cette amarante. Sur son rachis, sont visibles de longues lignes rouges verticales. Ses épis ont une forme semblable à ceux de l’amarante queue de renard, mais ne sont pas tombants et les épis secondaires sont plus courts.

Les 0,7 l/m sont trop, c’est limite pour la betterave et trop pour les carottes, seulement quelques unes ont put traverser l’épaisseur. Peut‑être que 0,5 l/m, c’est à dire environ 6 mm d’épaisseur moyenne, conviendrait mieux.