Jardinage : supports de culture et cultures

Avec la moutarde noire, la saponaire avait été avancée comme possible répulsif pour les bruches et support pour les pois.

Après avoir observé de la saponaire à plusieurs endroits, il faut corriger ce qui était prévu. Je la penses toujours crédible comme pouvant ne pas plaire aux bruches, mais ne se tenant pas assez fermement à une période pourtant avancée de l’année, je ne la trouve pas crédible comme support, surtout tôt dans l’année.

Il était prévu de faire deux tests séparés, l’un avec la moutarde noire, l’autre avec la saponaire, ce sera finalement un test unique avec les deux ensemble, c’est à dire trois espèces mélangées. Il faut au moins une hampe aussi droite, solide et haute, que celle de la moutarde noire, pour servir de support, mais comme les insectes n’aiment pas trop les saponines assez concentrées, ce serait dommage de ne pas tenter d’y mêler la saponaire comme tentative de répulsif.

Quand j’ai quelques fois parlé d’un semis d’arnica de variété inconnue, c’était une erreur, comme je l’ai finalement découvert en cherchant encore à savoir de quelle arnica il s’agit précisément. Voir : Re: Plantes sauvages comestibles. C’est en fait une espèce d’inule, un clade différent de celui des arnicas.

Du coup, cette fleur ne sera pas resemée.

Pour faire des ails à partir de bulbilles, il faut au moins deux saisons, les gousses ne se formant que l’année suivant le semis. Mais les bulbilles ont deux avantages : elles se conservent facilement et sont exemptes d’éventuelles maladies.

Même les amarantes spontanées un peu partout ailleurs, ont poussé petites cette années et en plus elles en plus petit nombre.

Ça fait une autre raison de toujours garder des graines en réserve : en prévision des années ou même les récoltes de graines s’annoncent plus faibles que prévues.

Des épis d’amarante réfléchie, récoltés hier, ont une odeur d’oiseaux !

L’anecdote plus haut, me fait penser que ce sont peut‑être les oiseaux, qui propagent les graines d’amarante. Ça expliquerait pourquoi il en a poussé un peu n’importe où, même là où il n’en a pas été semé et alors qu’elles ne faisaient pas parties des espèces transplantées l’année dernière.

À entretient égal, l’amarante, le laiteron et la bette, poussent énormément mieux que les carottes. Ces trois et les carottes sont en train de pousser sur les mêmes lignes et la différence de quantité de végétation est énorme.

Mais aucune de ces trois ne peut remplacer les carottes. Les bettes font une bonne racine, mais elle est blanche, pas orange, et la couleur, c’est important aussi.

Les carottes aiment l’eau, l’air de rien, alors que je ne les ai jamais vu mentionnée comme ayant d’importants besoins en eau. En 2018, elles étaient souvent arrosées et il y avait eu plus de pluie, elles avaient bien poussé. Cette année 2020, elles sont arrosées un jour sur deux au lieu de tous les jours, il n’y eu que peu de pluie, elles ne poussent pas.

Si les carottes ont des besoin importants en eau, il faudra trouver une solution pour les cultiver pendant d’autres périodes de l’année (en notant que 2019 a montré qu’il ne faut pas les semer tôt au printemps, sinon elles montent vite en graines) ou abandonner les carottes et trouver autre chose à la place … mais quoi ?

Dans les trois premières minutes, il est génial comment il raconte la révolution agricole des années 1950.

Les mycorhizes — BRF34 — 2011

Quand il y a manque de pluie, les champignons du sol ne peuvent que en souffrir aussi, pas que les végétaux.

La vidéo du précédent message, ramène la question des mycorhizes. Les mycorhizes sont des champignons et les champignons aiment un minimum d’humidité. Quand il n’y a pas de pluie et qu’on arrose, l’arrosage est localisé et il ne peut généralement pas en pratique, imprégner le sol autant que de vraies pluies.

Les mycorhizes s’étendent plus loin que les racines qui elles‑mêmes s’étendent plus loin que les pieds cultivés. Si une ligne cultivée est arrosée aux pieds ou environ, ça laisse toujours la plus grande partie du réseau de mycorhizes, en situation de manque d’eau.

C’est peut‑être justement la raison pour laquelle l’arrosage ne permet jamais de palier au manque de pluie, que même bien arrosées régulièrement, les plantes ne poussent pas aussi bien comme ça que quand le sol reçoit des vraies pluies.

Ce ne sont que des suppositions, mais ça me semble crédible.

Remarque : les spores sont des formes de résistance des champignons, elles résistent à la sécheresse (pour la chaleur, je ne sais pas jusqu’où).

2015 et avant : « oh, zut, il pleut ! ».
Après 2015 : « ouf, il pleut enfin un peu ! ».