Jardinage : supports de culture et cultures

Les haricots semblent en effet y être sensibles. Les premières feuilles ont des perforations qui ne semble ni produites par des limaces ni par des insectes et qui me font penser à une carence.

Les haricots ne sont pas les plus exigeants, mais pas les moins exigeants non‑plus. Tout le reste s’en accommode, les haricots ont du mal.

L’horizon du sol après retournement, peut être moins riche en matière organique, si la terre n’était pas déjà profonde. Après un retournement faisant remonter une terre pauvre, il faudrait couvrir de compost, mais ce n’est pas possible aussitôt après, si les semis sont fait immédiatement, comme le compost n’est pas de l’humus, qu’il est grossier.

Pourtant il faut passer par là pour homogénéiser (des exemples surprenants d’inhomogénéités ont rapportés en Février et Mars), et pour approfondir le sol, ce qui permet aux racines de se donner la peine de descende et permet une meilleur rétention d’eau (la matière organique retient bien l’eau).

Catastrophe : elle a cassé elle aussi, aujourd’hui, et c’est encore la douille qui a cassé, juste pas au même endroit que les deux précédentes.

Le collet de la douille est en effet plus solide, mais la douille elle‑même, n’est pas plus solide que sur les autres modèles, elle n’est pas plus épaisse. Du coup, c’est la base de la douille au dessus du collet, qui a cassé, en biseau.

Tout le reste est bien plus résistant que sur les autres modèle, mais la douille ne l’est pas plus, c’est son point faible qui finalement fait qu’elle n’est pas plus solide dans son ensemble.

Le comportement à la casse de la Polet était différent de celui de la Cora, celui de la Leborgne est encore différent.

J’ai entendu un bruit de craquement, qui m’avait fait croire que c’était le manche qui avait cassé. Les deux précédentes avaient cassé sans bruit., La forme de la cassure est plus régulière qu’avec les deux précédentes. Comme la première et au contraire de la seconde, elle a cassé sans déformation préalable, mais il y a eu un signe précurseur hier, mal interprété à ce moment là : un léger craquement s’était fait entendre hier, mais au son, croyant que le bruit était venu du manche et voyant qu’il n’avait rien, j’ai cru au bruit d’une racine cassant dans le sol. Ce qui est surprenant, c’est que ce bruit s’était fait entendre en poussant pas trop fort le manche vers l’avant, pas en le tirant fort vers l’arrière. Quelques minutes avant la cassure, le même craquement s’était fait entendre dans les mêmes circonstances, ne pensant pas plus que c’était du fer que provenait ce craquement.

C’est décevant quand‑même, je l’ai surestimée par la solidité du reste qui m’avait fait croire qu’elle ne casserait jamais. En effet, malgré la casse de la douille, aucune déformation des dents et le manche est intacte.

Malgré ce point faible qui fait perdre le bénéfice que tout le reste soit plus solide, les dimensions et la forme de cette fourche, la rende plus adéquate que les autres, pas seulement parce que les pierres s’y coincent moins. Alors il serait tentant de changer seulement le fer. Malheureusement, L’eborgne ne vend pas de fer seul. Je n’avais pas pensé à vérifier ce détail.

C’est bien un fer seul qui sera repris, mais d’une autre marque :  Revex, qui avait été exclue du choix, parce qu ne précisant pas si le fer est en acier trempé ou pas. Cependant, une serfouette a deux dents de la marque Revex s’est montré solide, malgré que ses dents aient fini par tordre, mais seulement parce qu’elles en avaient beaucoup vu (serfouette utilisée comme une pioche légère). Étonnamment, le poids du fer Revex seul sans manche, est un peu plus lourd que le poids de la fourche‑bêche Leborgne avec manche, ce qui peut laisser espérer que ce fer est plus uniformément plus épais.

Bref, la Leborgne dont le model a précédemment été indiqué, est vraiment un bon outil, mais malheureusement, le manque d’épaisseur de la douille elle‑même gâche la solidité de l’ensemble et il n’est pas possible de changer le fer seul.

Eh bien, nous verrons ce qu’il en est de Revex …

Le fer Revex sera monté sur le manche Leborgne, si les perforations correspondent, sinon sur un manche en bois qui sera réutilisé.

Bilan de quelques densités de semis. D’autres suivront, elles nécessiteront de compter les pieds par unité de surface après éclaircissement.

Pour l’avoine sur limon caillouteux à 400 grains/m², la densité semble juste bonne, même si elle pourrait être légèrement plus élevée.

Pour l’orge sur limon caillouteux à 300 grains/m², la densité semble juste un peu en dessous de ce qu’elle devrait être, elle pourrait être un peu plus élevée.

Pour le semis d’automne, les mêmes densités seront reprises, pour la raison qu’avec un semis d’automne, les densités doivent être plus faible qu’avec un semis de printemps, et que ces densité un peu trop faible, pourraient peut‑être convenir et aussi pour la raison de pouvoir faire une comparaison lisible entre un semis d’automne et un semis de printemps, ce qui est plus facile en gardant la même densité.

Pour les centaurée cyan, à 1 g 16/m² et pour la phacélie à 1 g 23/m², les densités sont nettement trop élevées. En fait, ça va temps qu’il ne pleut pas trop, mais à la première pluie lourde, tout tombe ; cette verse est quand‑même plus marquée avec la phacélie qu’avec la centaurée. D’après une observation de cette année, rapportée plus loin, pour éviter la verse, en plus de semer moins dense, il faudrait aussi semer en mélange.

Pour les cosmos, à 1 g 90/m², la densité semble bonne, mais la levée me semble avoir été faible. Aussi, elles poussent en mélange involontaire, avec du laiteron installé spontanément un peu partout. Les quelques cosmos en fleurs ne sont pas tombées suite aux précédentes grosses pluies, alors que celles de l’années dernière, poussant plus denses et seules sur leurs carrés, tombaient trop facilement.

Pour le lin doré, à 7 g 94/m² en limon caillouteux, la densité, bien que élevée, ne pose pas de problème. Le lin confirme son étonnante résistance à la verse, même sous les grosses pluie et malgré ses hautes tiges fines.

Une variété de haricot semé sur limon, avait été trop enfouie. Sur l’argile, les quatre variétés testées ont été semées exactement de la même manière, ce qui facilite la comparaison et présente l’intérêt de constater le comportement en sol difficile car compacte.

De la meilleure à la moins bonne, concernant la pousse :

• Haricot The Prince
• Haricot Saxa
• Haricot Mascaret
• Haricot Purple Queen

The Prince et Saxa poussent presque aussi bien, mais The Prince pousse un peu mieux que Saxa, autant sur limon que sur Argile.

Purple Queen a une levée décevante, autant sur limon que sur argile.

C’est Mascaret qui a été semée trop profondément sur le limon. Quelques grains rajouté tardivement, semble indiquer que cette variété ne se débrouille pas trop mal quand‑même.

L’écart est plus marqué entre Purple Queen et Mascaret, qu’il ne l’est entre Mascaret et Saxa ou The Prince.

Purple Queen avait été testée, parce qu’il est censé faire des gousses violettes et que en 2020, une variété de pois mange‑tout à gousses violettes, s’était montré plus résistante que l’autre testée. Ça n’est apparemment pas une caractéristique systématique des fabacées à gousses violettes. Purple Queen ne sera pas retentée l’année prochaine, même si la variété fera partie aussi du test de semis tardif prévu en plus.

Jusque là, The Prince est une bonne surprise. Il faudra quand‑même comparer à la récolte aussi, parce que une végétation plus importante, n’est pas tout.

Une autre surprise, est concernant les haricots en général. Ils sont la seule espèce semée en terrain argileux, qui semble s’en tirer un peu. En dehors des haricots, ce qui pousse dans l’argile compacte, a été installé par transplantation, tous les semis, excepté ceux des haricots, ont de grandes difficultés à s’y faire une place.

L’orge nue de variété inconnue, s’avère être une orge à deux rangs. Mais rien ne permet de dire si c’est le cas ou pas, de toutes les orges nues.

Cette orge nue semble aller vers la maturation, plus rapidement que l’avoine. Ses pailles et épis sont déjà jaune orangé (mais le grain encore laiteux), pendant que l’avoine est encore verte.

La mélisse officinale n’est pas gênée par une terre argileuse compacte.

Origan houblon, sarriette vivace Boléro, thym serpolet rouge et thym Duftkissen y poussent lentement, mais ne montrent pas de signes de dépérissement. C’est sûrement aussi qu’elles poussent naturellement moins vite que la mélisse. De ces quatre, l’origan houblon pousse quand‑même plus vite que les autres, mais pas autant que la mélisse.

Ces cinq plantes ont été transplantées, pas semées.

Ce n’est pas seulement quand ils sont en fleurs, que les tournesols suivent le Soleil, ils commencent à le faire tôt, quand ils font à peine une vingtaine de centimètre. Ils peuvent le suivre même pas par temps nuageux, mais pas trop quand‑même.

Le cresson alénois fait des fructifications en forme de petites lentilles vert pâle.

Même s’il est trop densément semé pour faire des feuilles, il fructifient beaucoup et ses fruits contenant des graines pas encore mûres, ont un goût prononcé, proche de la moutarde.

Il y a donc au moins deux manières de le cultiver : peu dense, pour une récolte de feuilles, dense, pour une récolte de ces petites lentilles.

En Suisse, les années sèches sont devenues telles qu’un documentaire de la RTS parle d’un lac dont le fond s’est trouvé à l’air libre, totalement à sec, pendant au moins deux étés, dont celui de 2018. Le même documentaire, qui parle aussi de la situation en france, compare certaines zones agricoles du centre, à des régions aux airs désertiques.

Pénurie d'eau dans nos campagnes — Temps Présent / RTS — 2021